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Les littoraux dans le monde

Publié le 03/12/2022

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« 6 A 215 Les littoraux *les littoraux : mots importants *définitions *mots importants (bis) *exemples Introduction : Les plages sont devenues très attractives très récemment.

Des territoires sont devenus attractifs pour l’Occident fin XVIIIe.

Alain Corbin : Le territoire du Vide, sous-titre : l’occident et le désir du rivage (1750-1840).

Les littoraux faisaient peur avant cette époque, espaces répulsifs : seuls les marins et les pêcheurs vivaient sur la côte.

Les autres vivaient à l’intérieur des terres. Tournant, en Angleterre : aristocratie qui y va sur les conseils des médecins, pour être en meilleure santé.

Ainsi, ces espaces deviennent attractifs.

Les sociétés se mettent alors à peupler et aménager les littoraux. Les littoraux sont la zone de contact entre terre et mer.

C’est donc une interface (idée de contact et d’échange) et une discontinuité (rupture), comme une frontière. On ne se contente pas du trait de côte.

On étudie ici tout le territoire, mer comme terre, qui serait impliqué par le contact entre terre et mer.

Au-delà de la ligne, on étudie un espace, une région, une zone plus large, tant marine que continentale. Quatre différentes approches : Le littoral « naturel » L’espace où l’eau de mer recouvre la terre à marée haute.

Toute la zone terrestre influencée par la mer.

Deux exemples : L’influence de l’eau salée (haline, sens scientifique) et des embruns sur la terre.

L’embouchure des fleuves où une vaste zone de contact s’établie.

Cette zone est une interface et une discontinuité. Un Estran (Alain Miossec) : « Désigne le domaine alternativement affecté par le balancement des marées ». Un esturaire : partie la + avale d'un fleuve où il se jette dans la mer, c'est un lieu entre domaines marine et terrestres (déf selon A.

Miossec) (en forme d'entonoir, ex : la Seine, la Gironde, la Loire ; façade ouest litttorale : Nantes, Bordeaux, Rouen → influence de la Manche/Seine sur 100km : esp marines, eau salée (écosystèmes) (500km pour St Laurent au Canada, 1000km pour l'Amazone) → plage : contact terre-mer matériaux terre-mer : sable de la mer déposé sur la terre Le littoral fonctionnel  activité : interface terre-mer (borne d'espace)  capacité à aménager les littoraux  ports : fonctions sur les espaces littoraux (le Pirée (Athènes 5-4av J-C) : fonctions de pêche, de commerce, militaire, zones industrialoportuaire (ZIP), de croisière, de plaisance André Vigaré : triptyque portuaire (plusieurs ports reliés = façade maritime) PORT : hinterland (arrière-pays) => axes de communication (chemins de fers...) foreland (avant-pays) => routes maritimes vers les surfaces terrestres ex : port de commerce → production d'industries de l'arrière-pays => exportation vers d'autres pays *schéma simplifié du triptyque portuaire par André Vigaré, spécialiste de la mer => phénomène de mondialisation → maritimisation : 90% de notre conso vient de la mer (pétrole...) => phénomène d'attractivité littorale → littoralisation du peuplement et des activités ex : Rotterdam= arrière-pays → Suisse (Rhin) = mégalopole Européenne Le littoral « juridique »  donner une déf juridique : acteur du littoral  acteur : individu ou groupe d'individus voire institution (Etat) qui agit dans les espaces (ex : touriste = acteur spatial)  Etat : definition d'une côte pour des raisons militaires, éco ex : Ordonnance de la Marine (1681) « Sera réputé bord et rivage de la mer tout ce qu'elle couvre et découvre pendant les nouvelles et pleines lunes et jusqu'où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves », modif de l'ordonnance découpage par la loi littoral (1986) « bande des 100m interdite de construction sauf continuité de l'agglomération déjà présente »  Tous les pays ont une définition d'un littoral juridique.  Accords interntx : les déf des littx se font par l'ONU depuis 1982, Conférence Montego Bay : limites de la mer  tous pays en eaux intérieures est sous la juridiction de l'Etat → ligne de base  1ère bande : Mer territoriale (12 miles marins)  2ème bande : Zone continue (12 miles marins)  3ème bande : ZEE (zone économique exclusive) (200 miles marins = 375km)  les autres pays demandent une licence pour circuler  extension de la ZEE → 350 mn si plaque continentale faisant partie du littoral.  ONU : sommet de la terre de Rio (1992) : mise en place progressive de la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) = protocole qui permet de protéger les littoraux avec une gestion durable. Le littoral « culturel » ou « symbolique » (géoculturel), C.Monet,Le Port  le litt = places importantes, imaginaires des arts (impressionnisme, Marines...)  A.Corbin : retournemt imaginaires littrx de la répulsion à l'attraction, littrx idéalisés, deviennent des esp souhaités => démoc° du tourisme balnéaire car les classes poplr ont accès aux loisirs, aux bords de mer, (colonies de vacs, campings, auberge de jeunesse, Club Med...), mdl° des pays du sud (ss dvlpés)  adapt° culturelle : plus d'interdits religieux, ex : Turquie (plage de baignade familiale, plage réservées aux femmes...), conso° de crustacés  étendue de la bde little : influence mer/terre (magasins, etc...) « Paris-Plage »  les littrx sont des espaces attractifs qui s'exportent, simplantent même artificiellemt au cœur de certaines villes  reprst° scles et culturelles >  îles = esp clés → contact permanents avec la mer > Ainsi, pour donner une défintion du mot « littoral », il faut l'adapter au sujet, elle est donc extensible, composite. Une approche géographique est complexe mais nécessaire : - milieu = naturel, géographique, physique  espace = mise en relation d'une zone avec d'autres, mdl°, ports, triptyques portuaires, sctés sur les littrx, esp  prodf territoire = appropria° du litt par les hommes, esp vécus, perçus, imaginés Comment caractériser les multiples interactions hommes/mileu dans des espaces particuliers que sont les littoraux dans le monde ? 13/09/21 Chapitre I – Les littoraux : aménités des milieux et exploitation des ressources Introduction photo littorale de Rio de Janeiro, Copacabana : améniés locales pour les activités humaines, lieu de vie, de rencontre, géoculturel, les sociétés ont fait des littoraux leurs territoires, exploitation des ressources, des plaines etc...

une ressource est exploitée par les hommes. Pourquoi les littoraux sont-ils attractifs voire convoités, quelles aménités présentent les littoraux ? Formes physiques => variétés des littoraux/ pas de déterminisme : il y a du sable donc cette plage de sable va forcément devenir une plage touristique or non.

Une ressource n'est rien si les hommes ne l'exploite pas, s'il n'y a pas de ressource, l'homme peut créer les activités (ex : plage à Dubai). Les sociétés humaines composent avec les ressources naturelles voire en créer de nouvelles. Quels aménagements sont réalisés sur les littoraux pour les mettre en valeur ? Quelles activités et quelles exploitations observe-t-on ? Un milieu, en géographie, qui peut être « naturel » , est le milieu de vie des hommes.

« Au sens large, le milieu est l'ensemble cohérent des conditions naturelles ou sociales, visibles ou invisibles, qui régissent ou influencent la vie des individus et des communautés dans un espace donné.

».

Un milieu « naturel » est l'implication de composantes naturelles et d'actions humaines, qui interagissent de manière dynamique mais non linéaire dans le temps, (géoconfluences ENS Lyon).

Dans ce sens, « milieu » est quasi synonyme de « environnement » mais généralement, l'environnement est utilisé par rapport à l'écologie.

« Le terme ressource désigne la mise en valeur d'un capital [seul il n'est rien], dit naturel (ressource minérale, énergétique mais aussi avantage de localisation) ou encore matériel (machine etc), exploité par une société donnée à un moment donné dans le but de créer des richesses.

» (géoconfluences).

L'aménagement est « l'action volontaire et réfléchie d'une collectivité sur son territoire.

» [et le] « résultat de cette action » (Les mots de la géographie).

Les milieux littoraux sont aménagés et appropriés, c'est ainsi qu'on parle de « territoires ».

On peut également parlé d'un phénomène de territorialisation des littoraux, voire de territorialités, une façon de faire territoire, les façons de faire territoire ne sont pas toutes les mêmes. Quelles sont les aménités des littoraux et comment les sociétés les mettent-elles en valeur dans le monde ? I - Variété des littoraux, atouts et contraintes des milieux naturels A- Les principales formes du relief littoral Il y a près d'1M de km de littoral dans le monde.

C'est une zone de contact terre/mer. Estran : espace alternativement émergé (terrre) et immergé (mer), entre-deux = l'estran.

Espace juste avant la côte (terre) : arrière-côte > estran > avant-côte (mer).

Arrière-côte/ arrière-pays ; avant-côte/ avant pays : différence d'échelle.

Il y a 2 grandes familles de formes de littoral : les côtes d'érosion (ou de dénudatioon) et les côtes d'accumulation. Dans le premier cas, la mer va dérodée la terre comme les côtes rocheuses et à falaise.

L'eau de mer vient recouvrir les roches (Bretagne ou Corse...).

Il peut y avoir un surplomb, c'est une microfalaise.

Si le surplomb est grand, alors on parle de côte à falaise, l'accès à la mer est très difficile.

Elles représentent la plus grande partie des côtes dans le monde (80%).

il y a 2 types de falaises : les falaises « vives », qui sont réellement touchées par la mer, cette dernière use la roche et des cailloux, des sables etc, se détachent, créant un tas d'accumulation.

Lorsque la mer ne touche plus la falaise, elle devient « morte ».

Ainsi, le tracé de la côte change (Ault), les falaises s'écroulent.

Est-ce qu'on peut lutter contre l'érosion ? Non car l'action de la mer est très forte et le recul des falaises est inarrêtable. Les côtes à rias sont des plaines qui sont complètement envahies par la mer (Bretagne, un Aber Wrach 'h, Plouguerneau).

À marée basse, les zones sont boueuses et marécageuses.

Les côtes à fjiords (glaciers) comme en Alaska, les eaux douces peuvent être gêlées.

Les vallées glacières peuvent envahir la mer car les côtes ont des surplombs (Ecosse, Norvège...) Les côtes d'accumulation sont des dépôts de sables apportés par la mer.

À certains endroits, le sbale peut s'accumuler dans des formes particulières : flêches de sable entre un littoral et un point d'accroche, cette flèche peut relier une île à la terre (Grèce), cette accumulation de sable se nomme un tombolo (Quiberon, Giens (double tombolo)...).

Le sable peut s'accumuler de façon à fermer une ance (grau) : une langune ou un lido, formant un petit lac d'eau salée (Venise).Dans un esturaire, se forme une sorte baie où une petite flèche de sable, appelée le musoir, avec en face une autre flèche qui s'agrandit, nommée le poulier (termes provenant de Picardie, dans la Baie de Somme).

Le vent peut également ramener du sable.

On appelle ce phénomène des dunes (la dune du Pilat, 110m). Les plages sont, pour les hommes, une aménité.

Ces milieux littoraux sont aussi des milieux qui présentent des contraintes car ils sont mouvants.

En effet, le trait de côte peut varier et l'accumulation de sable ne se fait pas toujours au même endroit.

Les aménagements près des littoraux peuvent être en danger (ex: Immeuble Signal à Soulac, Miami). Il peut également y avoir des marais marécageux entre terre/mer (sédiments très fins) : le schorre et la slikke.

Le schorre est recouvert par les très grandes marées tandis que la slikke est toujours recouvert par toutes les marées.

Le palétuvier est un arbre qui forme une mangrove, généralement en zone intertropicale (peut servir de protection contre les tsunamis).

La mangrove a une forte valeur économique et culturelle et est protégée par l'Etat.

Il y a des littoraux d'accumulation qui se forment par les sédiments de la terre (venant d'un fleuve), comme le fleuve du Mississipi.

Cette façon, pour un fleuve, de se jeter dans la mer en créant plusieurs bras, se nomme un delta (Nil, Vietnam, Rhône, Danube).

Dans un estuaire, il y a des accumulations marines et fluviales (cf.

intro), comme les estuaires de la Seine, de la Loire ou encore de la Garonne en France, de la Tamise, de Saint Laurent ou encore de Tangzi (Shanghai).

Il peut également y avoir la formation de la côte par les coraux, que l'on appelle des côtes coraliennes.

Elles peuvent former des côtes voire des îles, nommé un atoll (îles Cook).

Un récif coralien s'est donc formé. B- Une approche par la notion de paysage Un paysage est ce que l'on observe d'un point de vue, il y a donc un sujet qui observe et un objet qui est observé.

On prend des images du littoral pour les observer en géographie, géculture... Il peut y avoir plusieurs stéréotypes de paysages dans le monde : Le voyageur contemplant une mer de nuage, le port est également beaucoup représenté, la plage, le phare, plage d'une île tropicale, le paysage de la catastrophe, les paysages littoraux « gâchés » (surfréquentation des littoraux, bétonisation, Bénidorm en Espagne) C- Des sociétés variées sur les littoraux Dans le monde, on peut observer, que la densité est très variée.

Les grands foyers de peuplement vont conserver des littoraux (Chine, Japon, Inde, Europe occidentale...).

Les plus fortes densités au monde se trouvent dans les littoraux (Singapour, Monaco, on approche des 40000hab/km²).

Le Golfe de Guinée présente une augmentation de la population comme Lagos. L'Australie, à l'inverse, est une zone très peu denséement peuplée, c'est sur la côte sud-est que l'on trouvera la zone la plus peuplée (Sidney) ou encore les littoraux arctiques et canadiens (Alaska...). Le port de Moumansk est la ville littorale la plus peuplée de Russie.

Il y a tout de même un phénomène de littoralisation attirant du peuplement et des activités et on estime que 50% de la population vit à moins de 100km de la mer.

Cela conduit à une urbanisation littorale, ce que l'on peut décliner à l'échelle des pays (ex : l'Australie). Habiter, en géographie, ce n'est pas que peupler, c'est pratiquer un territoire, se l'approprier, en avoir un usage quelconque, ou simplement une représentation.

Il existe ainsi de multiples formes d'habiter (habitat, lieu de résidence).

Travailler, parcourir, passer des vacances, faire des loisirs, aménager un territoire, c'est l'habiter.

Pêcher, chasser...

sont des façons d'habiter le territoire.

Pour les littoraux, on peut s'intéresser à l'habitat permanent (Gérard-François Dumont : « litturbanisation »), résidence temporaire c'est également l'habiter.

Un habitat polytopique est la fréquentation d'habitants de plusieurs habitats (résidence secondaire). II - Les ressources naturelles littorales exploitatées A- Des littoraux « nourriciers » grâce à la mer O.

Lazzarotti s'intéresse à « habiter en général » tandis que M.

Stock introduit la notion de « polytopique » On trouve sur les côtes des activités traditionelles comme la pêche, l'aquaculture ou encore la saliculture.

Les activités halieutiques sont des prélèvements.

Nous avons des littoraux nourriciers par la présence d la mer.

On trouve sur les côtes des activités professionnelles liées à la pêche (activités halieutiques), l’aquaculture (mariculture), et la saliculture. La pêche en eau salée est largement supérieure en quantité à la pêche en eau douce et permet de nourrir les hommes.

93% des prises de pêche dans le monde sont marines.

La FAO publie régulièrement des rapports notamment sur la pêche.

Dans son dernier rapport en 2018, il est inscrit que 79,3 millions de tonnes ont été pêchées en 2016.

En moyenne, on consomme 20kg de poisson par an et par habitant.

On atteint 27kg dans les pays les plus peuplées.

L’Etat qui pêche le plus c’est la Chine (18%.... »

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