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LES FONDEMENTS DU MONDE LIBRE

Publié le 18/05/2025

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« LES FONDEMENTS DU MONDE LIBRE Introduction : La seconde GM est la plus grande déflagration que le monde ait jusqu’à présent connu. L’ampleur des combats, le caractère planétaire du conflit et la puissance des armements (bombe nucléaire sur Hiroshima), expliquent l’immensité de l’hécatombe humaine et des destructions matérielles (villes entièrement détruites ex Varsovie rasée à 85%).

La guerre de 39-45 a aussi modifié les rapports de force internationaux.

A la suprématie européenne succède celle des E.U. Dès 1941, les alliés anglo-saxons posent les fondements d’un monde nouveau s’appuyant sur la solidarité entre les nations.

Les Etats Unis sont les artisans essentiels de cette solidarité symbolisée par L’Organisation des Nations Unies, le Fond monétaire international et par l’Accord général sur le commerce et les tarifs douaniers (General Agreement on Tariffs and Trade). A/ Le bilan de la guerre 1/ le bilan humain, matériel et moral *Bilan humain : avec au moins 60 Moi de morts dont une majorité de civils en Europe et en Asie, c’est la guerre la plus meurtrière connue à ce jour. Donc, un impact démographique fort : - la sous-alimentation et les rationnements ont d’abord affecté les civils - déportations. - déséquilibre entre les sexes (ex en 1959, la tranche d’âge 35-50 ans compte 4 hommes pour 7 femmes). - les « classes creuses » entrainant, une pénurie d’actifs et un tassement des naissances 20 ans plus tard. - paradoxalement, on constate la reprise de la natalité pendant la guerre à partir de 1942, (attribution de coupons alimentaires pour les nouveaux nés, allègement des obligations militaires pour les pères de famille), probablement à l’origine de l’augmentation des naissances, annonçant le baby-boom de 1945. *Bilan matériel :de nombreuses régions d’Europe et d’Extrême Orient portent les marques de la violence des affrontements : des villes comme Londres-Dresde-Tokyo écrasées par des bombardements aériens mais aussi Berlin-Stalingrad-Minsk furent le théâtre de combats extrêmes. L’ampleur des destructions des infrastructures et des moyens de transport entraine le retour de la famine (ex aux Pays Bas, mort de 25000 personnes en avril 1945). Le marché noir et l’inflation s’embrasent pendant l’hiver45-46, et engendrent des conditions de vie dramatiques en Chine, en Allemagne dans les zones d’occupation alliées ainsi qu’en France où le gouvernement de la libération n’a pas osé prendre des mesures jugées trop impopulaires.

Cette misère et cette détresse morale peuvent expliquer le ralliement aux syndicats et aux partis de gauche. *Bilan moral : La cessation des hostilités s’accompagne de la découverte de l’univers concentrationnaire organisé par le Reich hitlérien.

Un monde horrifié découvre les expériences monstrueuses menées sur des cobayes humains par les Allemands et les Japonais : ces « mannequins nus », tatoués d’un numéro… Toutes les certitudes sur lesquelles reposait la civilisation européenne sont bafouées.

Les libérateurs eux-mêmes ne sont pas exempts de critiques : l’utilisation par deux fois de l’arme atomique à Hiroshima et Nagasaki (les 6 et 9 août 1945) ou encore les massacres découverts en Pologne, altère l’image des Soviétiques.

Les populations restent divisées ex des femmes ayant collaborées avec les Allemands sont tondues, guerre civile en Chine et en Grèce entre communistes et nationalistes. Le choc produit par la guerre aboutit à un désir de liberté et de changement profond. 2/Les fondements du monde libre : une volonté de reconstruire Dès 1941, les Alliés posent les fondements d’un monde nouveau reposant sur la solidarité entre les « Nations Unies » afin d’assurer une paix durable.

Deux conférences se tiennent en 1945 Yalta (fev) avec les trois dirigeants des grandes puissances alliées. Churchill, Roosevelt et Staline s’accordent sur des questions d’ordre technique : occupation de l’Allemagne, gouvernement de la Pologne, poursuite de la guerre contre le Japon ; et Postdam (juill-ao) réunissant Staline, Truman et Attlee.

Staline obtient un redécoupage de la carte de l’Europe orientale. Après l’échec de la SDN (Charte de l’Atlantique 1914, fonctionnait à l’unanimité se trouvant ainsi paralysée) qui n’a pu empêcher la marche vers la seconde GM, Roosevelt s’emploie à rallier ses compatriotes à ses objectifs : « un système permanent de sécurité générale », seul capable « d’assurer la paix dans le monde…par la collaboration économique et politique des nations »( cf extrait de la Charte des Nations Unies » San Francisco le 26 juin 1945).

Toujours selon Roosevelt, la terre entière devrait être placée sous le contrôle des Nations Unies, dominées par les quatre gendarmes( Big Four) : Etats Unis, Le Royaume Uni, l’URSS et la Chine.

La France sera ajoutée plus tard au Conseil de sécurité des Nations Unies, demande fortement soutenue par le Général de Gaulle.

A la différence de la défunte SDN, les membres du Conseil de sécurité disposent d’un droit de veto sur les décisions.

Trois nouveautés caractérisent l’ONU par opposition à la SDN : - Des décisions efficaces - Une force armée internationale - Et surtout, les principes d’une véritable collaboration économique et sociale. B/Reconstruire 1/Bouleversements économiques La crise de 1929 a fait exploser toutes les solidarités économiques, monétaires et commerciales.

Le repli protectionniste a nourri une guerre économique avant de favoriser un affrontement militaire généralisé.

L’ordre économique.... »

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