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HISTOIRE POPULAIRE CM1 27/01/24 Qu’est-ce que l’histoire populaire ?

Publié le 30/04/2025

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« HISTOIRE POPULAIRE CM1 27/01/24 Qu’est-ce que l’histoire populaire ? I- Qu’est-ce qu’elle n’est pas ? a) ce n’est pas une histoire écrite du point de vue des dominants : Voir l’histoire du point de vue des gens dominés.

S’intéresser aux masses populaires et à l’histoire économique et sociale.

On va essayer de rentrer dans une histoire qui s’intéresse aux émotions, au corps… L’histoire populaire est partielle.

C’est une manière particulière d’écrire l’histoire, née dans les années 60, History from below : histoire au ras du sol. ➔ Grand historien de l’histoire populaire : Édouard Palmer Thomson (1924-1993), histoire du peuple et de la marginalité, de la révolte et de la résistance, attentive à l’autonomie de penser des gens.

Elle essaie de redresse une des inégalités les plus fortes de l’histoire, si on a été oubliés ou non par l’histoire.

Garder une trace de la vie de chacun. 1° Contre une histoire terrifiée ou méprisante. Quand les dominants regardent le peuple ils le méprisent.

« Le peuple est peuple par tout, c’est à dire sot, remuant, aimant les nouveautez » Le peuple n’a pas de conscience de jugement.

L’angoisse des élites face à la menace du peuple remuant.

Émotion, faire se mouvoir le peuple, une violence qui n’as pas de sens du point de vue des dominés. ➔ Hippolyte Taine, (1828-1893) va s’intéresser à la psychologie des foules, phénomène de groupe.

La foule supprime le jugement individuel. Réinterroge l’histoire populaire, pose la question du sens de la violence.

Le mouvement des Luddites, c’est des ouvriers dans les années 1912 qui se soulèvent sous la tutelle d’un général inventé, ils cassent des machines de leur travail.

Longtemps considéré comme violence ridicule, une histoire qui n’a pas été entendue par le monde.

Des ouvriers qui empêchent le développement et l’évolution.

Réduit à un refus de la technologie.

Eric Hobsbawm (1917-2012) premier qui travaille sur ce phénomène pour le concevoir du point de vue d’une philosophie de l’histoire. 2° Contre une histoire empathique, mais… ➔ Michelet, écrivain romantique du 19 siècle écrit contre Taine, le Peuple n’était pas uniquement des brigands ect mais un peuple entier, une réhabilitation à la mode romantique, une forme d’idéalisme.

« Le peuple dans sa plus haute idée se trouve difficilement dans le peuple ».

On ne voit pas agir les individus, prive les sujets de leur parole. Mais une histoire limitée aux formes acceptables par les dominants. Alain Corbin, Le village des cannibales des villageois massacrent un jeune homme. b) Ce n’est pas une histoire des structures 1° Les annales, leurs héritiers et marxistes. March Bloch, Lucien Febvre.

Cette histoire distingue différentes couches.

Ils vont s’intéresser à l’histoire économique en superposant les courbes du pain et celles des émeutes, une certaine limite car parle pas de politique dans l’histoire populaire, c’est le ventre qui parle.

Une approche matérialiste du peuple. 2° L’histoire populaire ne réduit pas les pauvres à la matérialité. Comment s’habille, mange, vis, lit le peuple.

Des catégories passives qui parlent des choses matérielles pas de l’esprit. ➔ Arlette Farge : « Il faut introduire les pauvres dans l’histoire comme les acteurs pensants de l’histoire, qu’ils soient des êtres de parole et de sens, de pensées et d’imagination, de projets et de défis, des êtres actifs dans une société qui en fait leur retire la capacité de la pensée.

» 3° Edward Palmer Thompson, la classe comme expérience : Marxiste critique.

Usine n’est pas une classe. • « C’est un sentiment d’appartenance à une classe.

Je ne conçois la classe ni comme une structure ni même comme une catégorie mais comme quelque chose qui se passe en fait et qui on peut le montrer s’est passé dans les rapports humains.» • « La classe se définit par des hommes vivant leur propre histoire.

Telle est en définitive sa seule définition.» Comment on vis, comment en se rassemble… c) Une histoire des acteurs ? Penser les individus en tant qu’acteurs, qui agissent dans un groupe.

Les dominés ont agis dans l’histoire, ils ont essayé de re-visualiser leur monde.

C’est cette agentivité qu’il faut essayer de percevoir. II- Une histoire des.... »

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