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EXPOSÉ DE PHILOSOPHIE THEME: L’ANTIQUITÉ

Publié le 06/03/2023

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« EXPOSÉ DE PHILOSOPHIE THEME: L’ANTIQUITÉ ANNEE SCOLAIRE: 2022-2023 SOMMAIRE : Introduction……………………………………………………………………………..3 I- LE STOICISME…………………………………………………………………….3 A.

Histoire du Stoïcisme…………………………………………………………...3 B.

La philosophie Stoïcienne……………………………………………………...4 II- L’EPICURISME……………………………………………………………………4 A.

Épicure………………………………………………………………………….4 B.

La philosophie Épicurienne…………………………………………………....5 Conclusion……………………………………………………………………………...5 2 Introduction L’Antiquité est une époque de l’histoire.

Elle est comprise entre -3000 ans et 476 de notre ère.

En philosophie, l’antiquité désigne la période qui s’étend du VIIe siècle avant notre ère au VIe siècle de notre ère.

La philosophie antique est caractérisée par l’existence d’écoles, ou de courants de pensées.

C’est une philosophie de la totalité qui se veut consciemment systématique.

En outre, l’un des traits caractéristiques des courants de pensées antiques consistent à considérer la philosophie d’abord comme un mode de vie et non une simple construction simple théorique.

Elle trouvait sa voie dans l’articulation entre la réflexion et vie concrète.

Pendant l’Antiquité, les philosophes étaient à la quête de la vérité, du bonheur et de la liberté.

Cette quête a vu l’avènement de plusieurs écoles parmi lesquelles nous avons les Pythagoriciens (Pythagore), le stoïcisme (Zénon de Citium), l’épicurisme (Epicure) et le scepticisme (Pyrrhon d’Élis).

Dans notre travail, nous allons mettre l’accent sur deux courants qui étaient opposés : le stoïcisme de Zénon de Citium et l’épicurisme d’Épicure. I- LE STOÏCISME A.

Histoire du stoïcisme Fondé au IIIème siècle avant J.-C.

par Zénon de Citium, le stoïcisme se prolonge à travers toute l'Antiquité, tant en Grèce que dans l'Empire romain (Sénèque, Epictète, Marc Aurèle), et reste influant jusqu'à nos jours.

Selon les stoïciens, seul existe le monde dans lequel nous vivons.

Ce monde est gouverné par des principes rationnels et ce que nous nommons Dieu n’est rien d’autre que la rationalité.

Dieu est l’esprit du monde et n’en est pas séparé (théologie panthéiste). Le panthéisme est une doctrine qui identifie dieu et le monde, elle propose de diviniser la Nature.

Dans ce type de conception du monde, la mort est véritablement la fin ultime puisqu’il n’existe pas d’au-delà.

Pour les stoïciens, le monde est magnifiquement ordonné, chaque chose a un rôle à jouer dans ce grand Tout.

Dès lors, ce qui arrive est nécessaire, cela fait partie de l’ordre du monde auquel il nous faut nous conformer.

Nous devons, par exemple, accepter notre mort car cela rentre dans le cycle de la vie.

Il faut en fait assumer notre rôle avec élégance. 3 B.

La philosophie Stoïcienne Le stoïcisme repose sur la différence cruciale entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas.

Seules nos actions et nos opinions dépendent de nous ; l’ordre du monde, lui, est rationnel et dépend du destin (contre lequel il est vain de lutter).

Il faut donc essayer de modifier nos opinions (espoirs, craintes, regrets, etc.) afin d’approuver ce qui nous arrive car il est impossible de changer l’organisation rationnelle du monde (déterminisme).

Il faut même aller jusqu’à trouver bon tout ce qui nous arrive, qu’il s’agisse des accidents ou encore des maladies. Epictète déclare : « Notre salut et notre perte sont en nous-mêmes ».

Notre liberté est donc intérieure. Parfois, nous dépensons une énergie folle à essayer de changer l’ordre des choses alors qu’en fait, pour être serein, il vaut peut-être mieux se forcer à changer nos opinions sur ce monde.

Cette philosophie est d’une extrême exigence.

Accepter une maladie en arrêtant de se plaindre semble difficile mais possible, cependant comment arriver à aimer notre douleur ? Les stoïciens impressionnent par leur acceptation impassible des vicissitudes de la vie, leur calme et leur dignité, sauf lorsqu’ils nous entraînent peut-être trop loin.

Lorsqu’une situation est trop douloureuse et ingérable, le suicide n’est pas à exclure selon les stoïciens.

Cet idéal éthique, s’il est poussé à l’extrême, peut transformer l’individu en quelqu’un de vraiment détaché, dénué de passion et passif face aux problèmes. I- L’EPICURISME A.

Epicure L’épicurisme est le courant issu des enseignements d’Epicure (341-270 av.

JC.).

Né à Samos, il fonde à Athènes une école de philosophie, le Jardin d’Epicure.

S'opposant à la tradition idéaliste (Platon) et spiritualiste (comme les religions), il affirme que tout est corporel et matériel, y.... »

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