etude de doc communard (le fils du pere duchene, l'appel andré devambez, le retour de l'ordre Pick Ernest
Publié le 09/11/2022
Extrait du document
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Les communards
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histoire-image.org dont sont issus ces documents Doc.
1 André
Devambez,
L'Appel, 1907, huile sur toile, 99 cm x 146 cm, Musée d'Art et
d'histoire Paul Eluard, Saint-Denis
Doc.
2 Première page du Fils du Père Duchesne paru le 14 mai 1871
Doc.
3 Ernest Picq, Le
Triomphe de l'ordre, 1877,
Lithographie, 32x46 cm,
Musée d'art et
d'histoire Paul Eluard, Saint-Denis
Même s' il y a eu d’autres communes comme à Lyon ou à Marseille qui ont temporairement
existé après la déclaration de la IIIe République le 4 septembre 1870, lorsqu’on parle de
communards on pense directement aux révolutionnaires parisiens qui ont déclaré la
commune de Paris le 18 mars 1871.
La commune n’a duré que 72 jours ce qui peut paraître
insignifiant par rapport à l’immensité de l’histoire de France mais ce sont 72 jours qui ont
marqué à tout jamais l’histoire notamment de par sa violence et des conséquences que la
pensée communarde aura sur la république.
La commune de Paris naît après une double
déception.
La première déception et la défaite et l’humiliation de la France face aux
Prussiens, les parisiens auraient souhaité continuer le combat et se sont senti humiliés à
cause de la marche de l’armée prussienne sur les Champs Élysées.
Alors que Paris est
assiégé et que près de 40 000 parisiens sont morts de faim, de froid et de maladie,
nombreux sont les parisiens qui reprochent aux différents gouvernements de ne pas avoir su
gérer l’armée et leurs équipements.
Peut être que si la force militaire n’avait pas été
centralisée, le siège n’aurait pas eu lieu car les armées auraient été plus flexibles.
La
deuxième déception est celle des résultats des élections législatives du 8 février 1871.
En
effet , Paris a des idées beaucoup plus républicaines et plus avancées que le reste de la
France.
ainsi lorsque les résultats des élections avantagent et donnent la majorité absolue
aux monarchistes puisqu’ils ont 400 sièges sur cette sur 720 et que les républicains sont
battus à plate couture, les républicains n’ont pas dans l’impression que l’instauration de la
IIIe République est une avancée mais que la situation politique de la France fait du surplace
et qu’il faut passer par la révolution si on veut instaurer une vraie république en France.
C’est pourquoi ce que l’on va appeler les communards décident d’instaurer la commune le
18 mars 1871, en encourageant les autres villes de France à faire de même mais ne sont
pas suivies.
Pour parler de ces hommes et femmes j’ai à ma disposition trois documents
iconographiques.
Le premier document est une huile sur toile intitulée l’appel faite en 1907 par André
Devambez qui est conservée au musée d’art et d’histoire Paul Éluard à Saint-Denis.
On y
voit un bataillon de communards et de fédérés le fusil au poing le sac sur le dos en train
d’écouter les ordres d’un homme qui semble être le supérieur ou le commandant du
bataillon.
La scène se passe dans les rues de Paris puisque l’on voit que des pavés sont
sortis du sol et empilés qui serviront probablement à faire des barricades ou des projectiles.
On voit aussi qu’il y a des bâtiments et des immeubles derrière.
Cela nous montre donc le
cadre en effet cette réunion a lieu pendant le siège de Paris par la république et le
gouvernement de tiers puisque se battre en ville n’est pas un choix des communards mais
c’est leur seul moyen de riposter face aux à la république qui a repoussé toutes les
tentatives de percée de communards.
Le deuxième document est la première page du fils du père Duchêne illustré qui est paru le
14 mai 1871.
Ce document est donc le seul des trois à être contemporain aux événements.
Ce journal a vu le jour au début de la commune est mourra à la fin de celle-ci lors de la
semaine sanglante.
10 numéros sortiront et ce document est la couverture du numéro sept.
Si ce journal s’appelle comme ça c’est en référence au journal pere duchene qui est né
pendant la révolution française de 1789 et qui a été censuré sous le premier le second
empire.
On y voit un géant barbu, vêtu comme un communard qui renverse une colonne qui
sert d’urinoir dans Paris sur un prud’homme qui représente la bourgeoisie.
En lisant la
légende le citoyen Courbet foutant en bas toutes les colonnes de Paris on comprend que le
géant est le peintre Gustave Courbet et que l’urinoir représente en fait la colonne de
Vendôme qui a été démoli deux jours après la parution du journal par, entre autre, Gustave
Courbet et son influence puisqu' il est chargé de la surveillance générale des musées et qu’il
est membre du conseil de la commune.
Le troisième document est une lithographie de Ernest picq qui s’appelle soit le triomphe de
l’ordre ou le mur des fédérés elle a été faite en 1877 et elle est conservé au musée d’art et
d’histoire pour le Éluard à Saint-Denis.
On peut assez précisément contextualiser cette
scène.
Elle se passe au cimetière du Père-Lachaise devant le mur qui sera en leur
hommage appelé le mur des fédérés le 28 mai 1871 soit le dernier jour de la semaine
sanglante.
Au premier rang on voit des hommes et des femmes agonisants et certains sont
déjà morts, la terreur se lit sur leur visage.
Une fosse commune a été creusée pour y mettre
tous les cadavres de ce qu’on s’apprête à tuer.
sur l’image les Versaillais sont en infériorité
numérique puisque l’on voit que deux et pourtant ils dominent clairement la situation puisque
ils sont sur le surplomb et sont les seuls à être dignement debout tandis que tous les autres
sont avachie sur le sol ou s’apprêtent à être fusillés.
Le cimetière du Père-Lachaise était l’un
des derniers retranchements des communards qui se sont fait écraser en une semaine par
les versaillais.
La fumée dans le ciel renforce l’ambiance sinistre et elle provient sûrement de
l’Hôtel-de-Ville et d’autres bâtiments qui ont été incendiés par les communards avant leur
défaite.
Nous verrons d’abord qui était les communards puis nous nous pencherons sur qui était
leurs ennemis.
Comme nous le montre le document un on peut voir que les communards était un groupe
très hétérogène aussi bien au niveau des professions que des idées de ce que doit être la
republique.
La première chose qu’on remarque est qu'ils n’ont pas d’uniforme bien qu’ils
soient tous légèrement armés.
Il manque aussi d’expérience et de discipline, cela se voit
puisqu’ils ne sont pas en rang et que certains se permettent d’inspecter leurs armes alors
que le chef du bataillon est en train de parler.
c’est comme si André Devambez nous
présente des soldats inexpérimentés qui n'ont aucune chance de survivre face a de
véritables soldats formés mais qui se battent par pur courage et pour leur conviction.
De
plus les pavés soulevés au sol témoignent de leur combativité puisque ces hommes sont
assiégés depuis plus de deux mois , n’ont pas beaucoup à manger, subissent des
rationnement mais débordent quand même d’inventivité pour se battre avec les moyens....
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