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Est-il possible d'empêcher les crimes contre l'humanité ?

Publié le 24/08/2023

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« EMC travail TG03 Sujet : Conscience démocratique et relations internationales : le droit applicable aux génocides, aux crimes de masse et aux violences extrêmes. Les notions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité apparaissent à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Pour autant, ces crimes étaient déjà présents bien avant.

C'est seulement en 1945 qu’ils sont définis pour la première fois par le tribunal de Nuremberg : ils sont alors considérés comme des violations “des lois et des coutumes”. C’est ainsi que certains États prennent conscience de la gravité de ces crimes : le droit applicable aux génocides, aux crimes de masse et aux violences extrêmes est mis en place 3 ans plus tard, grâce à la conscience démocratique et aux relations internationales.

Par conscience démocratique, on entend d’une part, le fait de réaliser qu’un système politique ne fonctionne plus et ainsi le renverser afin de mettre en place une démocratie qui s’inspire de celles d'autres pays (sans la reproduire exactement).

D’une autre part, la conscience démocratique est lorsque l’on s’aperçoit que quelque chose ne fonctionne pas au sein de sa démocratie, et que l’on discute avec les pouvoirs politiques extérieurs pour améliorer son propre système politique.

Quant aux relations internationales, elles correspondent aux relations politiques et diplomatiques entre les différents Etats.

Par ailleurs, les crimes contre l’humanité englobent les génocides, les crimes de masse et les violences extrêmes.

Selon Amnesty International, “la notion de crimes contre l’humanité, elle, s’applique également en temps de paix.”, c’est la caractéristique principale qui la différencie des crimes de guerre.

Elle englobe les disparitions forcées, les homicides, la réduction en esclavage, l’expulsion et enfin le viol généralisé et systématique.

Par conséquent, un crime contre l’humanité c’est lorsque une population particulière (en fonction de sa religion, de son ethnie, de sa nationalité, de son genre, ect…) subit des violences extrêmes comme des viols, de la torture, des meutres… Ces violences sont alors programmées : elles sont prévues à l’avance et sont systématiques : dès qu'une personne fait partie d’un groupe visé, elle subit ces mêmes violences. Finalement nous pouvons nous demander s’il est possible d’empêcher ces crimes contre l’humanité.

Pour cela, nous allons particulièrement nous intéresser au cas du Soudan du Sud. Né officiellement le 9 juillet 2011 après des années de guerre civile contre le nord du pays, le Soudan du Sud est un des pays les plus jeunes au monde.

Il est situé en Afrique orientale et est bordé par l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, la République démocratique du Congo ou encore la République Centrafricaine.

De décembre 2013 jusqu’à l’année 2015, le Soudan du Sud a connu une guerre civile mêlant crime de guerre et crime contre l’humanité.

Malgré de nombreuses mises en garde par l’ONU, les vagues de violence ont continué jusqu’en 2018. définir crime contre l’humanité : “La notion de crimes contre l’humanité, elle, s’applique également en temps de paix.

Elle englobe les disparitions forcées, les homicides, la réduction en esclavage, l’expulsion et le viol généralisé et systématique.” selon Amnesty International. Un crime contre l’humanité c’est lorsque une population particulière (en fonction de sa religion, de son ethni, de sa nationalité) subit des violences extrême comme des violes, de la torture, des meutres… Ces violences sont programmées dans le sens où elles sont prévues à l’avance.

Et elles sont systématiques car dès qu'une personne fait partie du groupe visé, elle subit les mêmes violences. différence entre crime de guerre et crime contre l’humanité : ces deux notions sont apparues en même temps (1945, après la fin de la seconde guerre mondiale).

Un crime de guerre représente un acte interdit pratiqué en temps de guerre (utilisation d’armes chimiques, tuer des civils, maltraiter des prisonniers) tandis que le crime contre l’humanité peut être pratiqué en temps de paix.

Il se caractérise par l’attaque d’une population dans son ensemble (actes de barbaries, persécution, esclavage, torture, violence sexuelles). définir conscience démocratique : prendre conscience que le système politique ne fonctionne pas donc le renverser pour mettre en place une démocratie en s’inspirant de celles dans d’autres pays (sans la reproduire exactement).

Ou prendre conscience que quelque chose ne fonctionne pas au sein de sa démocratie, et s’inspirer des autres démocraties, ou discuter avec les pouvoirs politiques pour améliorer sa démocratie. définir les relations internationales : Aussi les relations internationales seraient définies comme les relations entre membres de sociétés – et non pas seulement d’États – distinctes.

politique et diplomatique relation politiques et diplomatiques entre des Etats fiche pays Soudan du Sud : né officiellement le 9 juillet 2011 après des années de guerre civile contre le nord du pays.

Il est situé en Afrique orientale, il est bordé par : l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, République démocratique du Congo, République centrafricaine. - un des pays les plus pauvres au monde - guerre civile (décembre 2013- 2015) : crime de guerre et contre l’humanité, trouver des témoignages ? Liens : Soudan | RSF Crimes de guerre et crimes contre l'humanité Soudan du Sud : une vague de violence Qu'est-ce que l'étude des relations internationales Soudan du Sud : l'Union africaine dénonce des crimes contre l'humanité Idées : - questions / réponses à choix multiples - tableau avec deux colonnes : il est possible / il est impossible pour mettre les arguments Plan : I. Le crime en lui-même (Soudan du Sud) a) Une cruauté inouïe : Les survivants et les témoins des crimes évoquent la cruauté extrême des deux camps, se souviennent de la mutilation des corps et racontent le drainage de sang humain des personnes qui viennent d’être tuées.

Les enquêteurs parlent de cannibalisme forcé puisque des civils ont été forcés à boire le sang ou à manger de la chair humaine brûlée d’un membre d’une autre communauté ethnique.

« Des témoins des crimes ont également fourni des preuves de meurtres brutaux et de mutilations cruelles de cadavres », écrivent les rapporteurs.

L’État d’Unité a été le théâtre de certaines des violences les plus impitoyables qui ont été commises depuis le début du conflit au Soudan du Sud il y a près de cinq ans.

La dernière vague de violence a débuté le 21 avril 2018 et a duré jusqu'au début du mois de juillet une semaine après le dernier cessez-le-feu, négocié le 27 juin. Selon les témoignages de dizaines de civils, l'offensive a été d’une brutalité inouïe : des civils ont été délibérément abattus, brûlés vifs, pendus à des arbres et écrasés sous des véhicules blindés dans les zones des comtés de Mayendit et de Leer tenues par l’opposition. Les soldats et les milices ont utilisé des véhicules amphibies pour traquer les civils qui s’étaient réfugiés dans les marais avoisinants.

D’après le témoignage de survivants, des soldats ont ratissé les marécages pour les trouver, tirant souvent au hasard à travers les roseaux. Nyalony, une femme âgée, nous a confié qu'elle avait vu des soldats tuer son mari et deux autres hommes. Il n'était pas armé ; ce n'était pas un combattant, c’était un simple fermier. Nyalony, une femme âgée dont le mari a été tué Les personnes incapables de fuir, en particulier les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées, ont souvent été tuées dans leur village.

Selon le témoignage de plusieurs personnes, leurs parents ou leurs voisins âgés ont été brûlés vifs dans leurs tukuls (habitations traditionnelles). b) La violence sexuelle comme arme de guerre : Ainsi, « la commission relève des cas de violences sexuelles et sexistes commis par les deux parties contre les femmes ».

La ville de Malakal (nord-est) est un cas d’école.

On y déplore des dizaines d’enlèvements et de disparitions systématiques de femmes « dans les hôpitaux ou communautés où elles avaient cherché refuge pendant les hostilités ».

Toujours à Malakal, des dizaines de femmes ont été violées à l’église catholique de la localité entre le 18 et le 27 février 2014. Des violences sexuelles ont également été constatées dans le comté de Leer (nord).

A Bentiu, (nord toujours) la Commission a entendu des témoignages décrivant la nature violente des attaques ciblant les femmes et des filles : « dans certains cas celles-ci impliquent la mutilation et démembrement du corps ». Si les femmes et les enfants (des témoignages font état d’une éventuelle conscription d’enfant de moins de 15 ans) sont les plus vulnérables, les experts de la Commission s’accordent à dire que « la plupart des atrocités ont été commises contre les populations civiles qui ne participaient pas directement aux hostilités ».

Les lieux de prière ont été constamment pris d'assaut et l’aide humanitaire a été entravée.

Le rapport tient à souligner que les deux parties sont tout aussi responsables des violences et des homicides. « La commission a identifié les auteurs présumés possibles qui pourraient porter la plus grande responsabilité ».

Une liste hautement confidentielle portant les noms des possibles bourreaux a été transmise au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.

Les forces gouvernementales et leurs alliés avaient enlevé de nombreux civils, essentiellement des femmes et.... »

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