Conséquences crise de 1929
Publié le 22/11/2022
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«
Elsa Guillaume
TG
21/11/22
HISTOIRE
Appelée aussi la « Grande Dépression », la crise qui débuta en 1929 marqua les esprits par son
ampleur inédite et les drames qui s’ensuivirent.
C’est une longue phase de crise économique et
de récession qui frappe l'économie mondiale à partir du krach boursier américain d'octobre
1929 jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
C’est une crise de surproduction
industrielle et agricole ou l’offre ne correspond plus à la demande.
Précédée par la puissante
expansion des années 1920, c'est la plus importante dépression économique du XXe siècle.
Elle
a été accompagnée d'une forte déflation et d'une explosion du chômage et a poussé les autorités
à une profonde réforme des marchés financiers.
Le chapitre XIV du roman de John Steinbeck intitulé Les Raisins de la colère, publié en
1939 nous fera pencher sur ce sujet et nous nous demanderons alors quelles sont les
conséquences économiques et sociales de la Grande Dépression aux États-Unis.
Nous parlerons
alors dans un premier temps des conséquences économiques puis des conséquences sociales que
celle-ci à entraîné.
Tout d’abord, les conséquences de la crise aux États-Unis sont très importantes.
Le pays
connaît une déflation : on observe une diminution générale et durable des prix.
Le chômage
s'accroît et les manifestations de mécontentement se multiplient.
l’affaiblissement des
économies va entraîner un gros déséquilibres monétaires.
La production et la consommation diminuent de façon spectaculaire car l'argent manque.
Il y a
2200 entreprises qui ferment en 1929 et 28000 en 1931
Le revenu national américain chute de plus de moitié et un chômage de masse touche le pays.
Un quart de la population active est au chômage et l’assurance chômage n'existant pas, les
chômeurs vivent de la charité publique.
En effet , on peut lire dans le texte de John Steinbeck
qu’au moment de la crise économiques, les hommes n’ayant pas les moyens comme «
les grands propriétaires des Banques et des Sociétés propriétaires de fabriques » se battent en
essayant de négocier le prix de certaine choses pour réussir à survivre en se nourrissant avec le
strict minimum.
Un cercle de décroissance s'installe : le chômage entraîne une baisse de revenus qui accentue
encore la baisse de la consommation, qui elle-même entraîne une baisse des prix qui va
provoquer de nouvelles fermetures d'usines et de nouveaux licenciements.
Les grèves et les
manifestations se multiplient.
Les agriculteurs sont particulièrement touchés, les prix agricoles
diminuent de 57 % environ entre juin 1929 et décembre 1932.
Mais pourtant, « les Sociétés et
les Banques travaillaient inconsciemment à leur propre perte ».
Cela veut dire que les sociétés
qui pouvaient encore prédire à faire de l’argent, ne l’utilisaient pas à à bonne escient.
De plus,....
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