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Comment la république s’enracine-t-elle entre 1870 et 1914 ?

Publié le 09/04/2023

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« Thème 3 : chapitre 1 : la mise en œuvre du projet républicains (1870-1914) Comment la république s’enracine-t-elle entre 1870 et 1914 ? I. La république des royalistes (1870-1879) A) Une république fragile Depuis Juillet 1870, la France est en guerre contre la Prusse. Les troupes françaises sont battus à Sedan, Paris est assiégée. On proclame le 4 septembre 1870 la troisième république.

Se met en place un gouvernement provisoire de défense national qui tente d’organiser une riposte militaire mais il est trop tard. Le 28 janvier 1871, le gouvernement signe l’armistice.

La France a donc perdu.

Le 8 février 1871, ce sont les royalistes qui remportent les élections législatives.

Ils sont majoritaires à la chambre des députés et ce sont associés aux républicains modérés.

Et c’est Adolf Thiers qui est nommé chef du pouvoir exécutif.

Une partie de la population parisienne entre en révolution au mois de Mars 1871.

Elle est républicaine, patriotique et n’accepte pas la défaite française.

C’est ce qu’on va appeler la Commune de Paris.

Cette commune veut avec une armée populaire continuer la lutte et en même temps fonder une république sociale.

Louise Michelle est une femme citoyenne impliquée dans la Commune. Point de passage p.170-171 B) L’échec des tentatives de restauration monarchiques La défaite de Sedan provoque la fin du 2 nd empire.

Les monarchistes sont pour la restauration mais leur candidat au trône le Comte de Chambord qui est un vieux bonhomme un peu réactionnaire.

Il n’est pas légitime et ne peut donc pas être roi de la France alors qu’il veut être roi des français.

Les français vont donc lui préférer Adolf Thiers qui est désigné président de la république par la Chambre des Députés.

Au printemps 1873, les monarchistes qui sont majoritaires en France écartent Thiers de la présidence et placent un des leurs, le Marechal Mac-Mahon.

Ce nouveau gouvernement est très conservateur.

Il représente l’ordre moral et le mandat présidentiel a été fixé à 7 ans.

Cela est dû au fait que l’estimation de vie du Comte de Chambord est de 7 ans dans l’espoir que d’ici la fin du mandat de Mac-Mahon le Comte sera mort.

Cependant, au bout de 7 ans les français sont devenus républicains majoritairement.

Les victoires républicaines lors des élections suivantes vont contrarier les projets royalistes. Au début de l’année 1875, les lois constitutionnelles sont votées.

Elles fixent le fonctionnement de la 3 ème République. C’est la mise en place d’un régime parlementaire, bicamériste avec le Sénat et la Chambre des Députés.

Le président de la république est élu par les deux assemblées.

Ainsi tout vient du régime parlementaire y compris l’élection présidentielle. C) La percée républicaine En février 1876, les républicains remportent les élections législatives.

Les monarchistes sont dépités et Mac-Mahon va donc annoncé la dissolution de la Chambre des Députés. Nouvelle élection en Octobre 1877 des chambres législatives. Le législatif devient ainsi républicain marquant la victoire du parti républicain.

Mac-Mahon va donc démissionné en janvier 1879.

Il est remplacé par un républicain modéré, Jules Grévy. En Juin 1879, le parlement quitte Versailles pour Paris qui n’est plus occupé.

C’est à cette époque que l’on adopte les premiers symboles républicains.

L’adoption de la Marseillaise comme hymne nationale, l’image de Marianne se diffuse dans les mairies, les écoles… A Paris on renomme certaines places, certaines rues.

On est dans la symbolique républicaine. II. Consolider le régime (1880-1892) A) Un ancrage politique Le président Jules Grévy renonce à son droit de dissolution de la Chambre des Députés.

Désormais, le président se met en retrait et cela va accentuer le coté parlementaire du régime. Le président n’a ainsi plus aucun rôle sur le législatif et devient désormais un rôle avec des fonctions symboliques. L’homme politique important est désormais le députés.

Ce sont souvent de grands orateurs comme Léon Gobeta.

En 1881, des lois sur la liberté de la presse et de réunion sont votées et rétablies.

Les français font l’apprentissage des débats politiques.

Le suffrage universel est uniquement masculin.

Cela n’empêche pas certaines femmes de fréquenter des élites politiques et d’exercer une influence sur la vie politique. B) Un ancrage social Pour faciliter l’identification des français au nouveau régime, on multiplie les symboles républicains et les célébrations.

En 1880, c’est l’adoption du 14 juillet comme fête national.

Ce jour-là on organise des bals populaires.

En avril 1884, une loi impose la présence de mairie dans chaque commune.

La mairie va donc devenir le lieu le plus important de la démocratie locale.

En mai 1885, le régime organise les funérailles de Victor Hugo.

Ces funérailles sont une grande communion patriotique et républicaine. Point de passage p.

176-177 C) Des résistances surmontées La principale résistance est celle des catholiques qui n’acceptent pas la laïcisation de l’enseignement.

Cependant, en 1892, le Pape Léon XIII appelle les catholiques à.... »

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