analyse documentaire elle l'a bien cherché
Publié le 03/03/2025
Extrait du document
«
R.A
Analyse de documentaire Elle l’a bien cherché
Le documentaire Elle l’a bien cherché explore le parcours judiciaire des victimes de
violences sexuelles en France.
Réalisé par Laetitia Ohnona et sorti en 2018, ce
documentaire suit 3 survivantes, mettant en évidence les nombreux obstacles
qu’elles rencontrent.
Il souligne la lenteur et la complexité du processus judiciaire,
ainsi que les préjugés persistants qui pèsent sur les victimes.
En 2019, malgré la
libération de la parole des femmes et les nouvelles lois crée, porter plainte pour
agression sexuelle reste un véritable combat.
Nous allons nous demander pourquoi
est-il encore si difficile pour une femme agressée sexuellement d’obtenir justice ? À
travers l’étude du documentaire, nous verrons d’abord les lourdes séquelles
psychologiques et la culpabilisation des victimes, puis nous analyserons le
parcours judiciaire long et éprouvant auquel elles sont confrontées.
Les agressions sexuelles laissent des séquelles psychologiques profondes
chez les victimes, qui doivent composer avec un stress post-traumatique intense.
En effet l'exemple de Manon, 27 ans, illustre cette réalité.
Elle souffre de
cauchemars, de flashbacks et a l'impression de voir son agresseur partout.
Cette
peur permanente affecte son quotidien : elle développe un tic nerveux, se touchant
les doigts dans un ordre précis, tout en comptant mentalement jusqu'à 10.
Elle
n'ose plus sortir seule la nuit, alors qu'auparavant cela ne lui posait aucun
problème.
De plus, elle est submergée par la culpabilité.
Pendant les dix premiers
jours suivant l'agression, elle était dans le déni total.
Elle n'a pu porter plainte que
grâce à l'intervention de ses amis.
Son traumatisme est renforcé par le fait que son
agression a eu lieu lors de sa première expérience sexuelle, un élément qui l'a
particulièrement marquée psychologiquement.
La culpabilisation des victimes est un phénomène récurrent, comme en témoigne
l'intervention de la médecin de l'unité médico-judiciaire qui tente de déculpabiliser
Manon en lui rappelant que ce n'est pas l'alcool qui est responsable de son
agression, mais bien l'agresseur lui-même.
Une personne bienveillante aurait pris
soin d'elle au lieu d'exploiter sa vulnérabilité.
Pourtant, Manon reste persuadée que
"si elle n'avait pas bu, rien ne serait arrivé".
Le cas de Muriel, 46 ans, montre également cette inversion de la culpabilité.
La
pression sociale pousse les victimes à minimiser leur agression : Muriel a reçu des
injonctions à présenter son agression comme une "soirée (...) qui a mal tourné"
plutôt que comme un viol.
L'avocate de Muriel dénonce le "procès de la victime", où
l'attention se porte davantage sur le comportement de la victime que sur celui de
l'agresseur.
Les jurés se montrent parfois plus cléments envers l'accusé en raison
de son passé difficile, comme en témoigne le verdict de l'affaire de Muriel : son
agresseur est condamné à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis.
Il évite ainsi
une peine réelle en prison et purge son année ferme sous bracelet électronique à
seulement trois rues de sa victime ;
Le parcours judiciaire....
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