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SES : L'engagement politique des jeunes

Publié le 01/03/2023

Extrait du document

« Grand Oral : Sciences économiques et sociales Sujet : L’engagement politique des jeunes diffère-t-il du reste de la population ? L’engagement politique renvoie à l’implication durable d’un individu dans une action défendant une cause collective.

On peut alors distinguer différentes formes d’engagement politique telles que le vote, le boycott, la consommation engagée ou encore le militantisme. Mais plus précisément, aujourd’hui nous nous intéresserons à décrire l’engagement politique des jeunes.

Celui-ci est très particulier car, de nos jours les jeunes n’ont jamais été aussi engagés notamment à travers les marches pour le climat ou l’engagement associatif mais en même temps on constate que l’abstention électoral chez le jeunes est le plus élevé dans la population.

Ainsi, nous tenterons de répondre à la problématique suivante : L’engagement politique des jeunes diffère-t-il du reste de la population ? Pour cela, en premier lieu, nous évoquerons les avancées de l’engagement politique des jeunes notamment grâce aux nouveaux mouvements sociaux, et en second lieu nous nous focaliserons sur les points négatifs liés à l’engagement politique des jeunes. Premièrement, l’engagement politique des jeunes s’est développé grâce à l’émergence des nouveaux mouvements sociaux.

Effectivement, ce concept renvoie à de nouvelles formes de mobilisations apparues au cours des années 60-70 qui font émerger de nouveaux enjeux, de nouvelles modalités d’action ainsi que de nouveaux acteurs dont les jeunes.

Ces nouveaux mouvements sociaux apportent donc un souffle nouveau dans l’engagement politique des jeunes qui s’engagent de plus en plus pour diverses causes telles que l’environnement, les discriminations, l’égalité entre femmes et hommes ou encore l’éducation.

Pour illustrer cela, on peut prendre l’exemple du mouvement international de jeunes « Friday for Future » initié par la jeune militante Greta Thunberg en 2018, qui lutte contre le changement climatique grâce à la mise en place de grèves étudiantes à travers le monde (25 mars 2022, en France). Autre exemple, en France, en 2018, on a eu de nombreux mouvements de lycéens qui protestaient contre la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants) qui avait instaurée un système d’admission très sélectif à l’entrée des universités en raison d’un taux d’échec élevé en première année universitaire.

Ainsi, ces exemples nous montrent que les jeunes s’engagent constamment pour divers enjeux que ce soient dans des mouvements ou des associations : c’est d’ailleurs l’objet principal auquel s’est intéressé l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) qui estime que près d’un jeune sur 2 déclare avoir été engagé au sein d’une association en 2020.

Il est également important de souligner que l’apparition de nouvelles formes d’action comme les réseaux sociaux constituant la plateforme privilégiée des jeunes, a largement favorisé l’engagement politique de ces derniers.

Par conséquent, grâce à cette première analyse, il semble que les jeunes s’engagent autant que le reste de la population. Toutefois, malgré une forte mobilisation des jeunes dans les actions protestataires et dans l’engagement associatif, leur engagement se traduit aussi par un engagement qui est plus faible que le reste de la population dans la sphère politique.

Effectivement, l’âge constitue.... »

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