Zone G.Apollinaire

« *ZONE Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 Esprit Nouveau Introduction: Je vais vous présenter une lecture analytique de la poésie “Zone” de Guillaume Apollinaire, qui est entre autre un des auteurs français romantique, les plus importants du début du XXème siècle. Il a publié en 1913 un recueil de poésie : Alcools , qui se situe entre tradition et modernité.Classique dans sa reprise de thèmes traditionnels comme l’amour et la fuite du temps.

Il fait également preuve d’un « esprit nouveau » en faisant entrer le monde contemporain moderne dans sa poésie (la ville industrielle, le quotidien…) et en inventant des formes poétiques complètement nouvelles comme le vers libre, l’absence de ponctuation ou encore le calligramme. Genre littéraire : romantisme , symbolisme , cubisme.

Apollinaire est le précurseur des surréalistes. poème mêlé organisé = retranscription de l’art esthétique cubiste en littérature Place dans l'œuvre intégrale ? Quel est son sujet ? Son thème ? Placé comme phare , à la tête du recueil Alcools, « Zone » est en réalité le dernier poème écrit par Guillaume Apollinaire avant la publication en 1913. Problématique : En quoi ce poème célèbre-t-il la modernité ? Plan : I/ La confrontation du passé et du présent (v 1 à 10) a/ La lassitude vis-à-vis du passé (v 1 à 3) b/ La religion hors du temps (v 5 à 10) II/ L’évocation d’un monde moderne (v 11 à 24) a/ L’espace urbain, une forme d’inspiration poétique (v 11 à 14) b/ La description d’une rue parisienne (v 15 à 24) III/ Apollinaire prophète ? (v 25 à 41) Pour cela, nous relèverons trois mouvements dans ce texte : tout d’abord la confrontation du passé et du présent des vers 1 à 14 et l’évocation d’un monde moderne des vers 15 à 24 puis la religion mise en avant des (v 25 à 41) I/ La confrontation du passé et du présent (v 1 à 10) -3 premières strophes : monostiches → rendent palpables la lassitude d’Apollinaire quant au passé. - V1 : déstabilisant : vers classique (un alexandrin) →tradition poétique.

- MAIS diérèse : “anc-i-en” autrement dit un hendécasyllabes = marqueur de la modernité d’Apollinaire, il laisse planer le doute , entre modernité poétique et tradition “tu” → interpelle le lecteur? poète? →laisse le choix au lecteur , mais c’est le christianisme qu’interpelle A réellement . “ô” : registre lyrique (romantisme début XIXème) → poésie trad MAIS placé devant tour eiffel : cette derniere peut être interprétée de plusieurs manière.

La tour Eiffel est personnifiée en « bergère » dans un paysage bucolique de « troupeau de ponts » qui « bêle ».

Cette personnification permet de doter la ville d’une âme : elle devient animée. Mais elle est également un symbole fort de la modernité, elle est placée en tete du poème et en meme temps en tete du recueil Alcools comme une protectrice comme un phare = montre la détermination de A à placer son oeuvre sous le signe de la modernité. V3 : lassitude à l’égard de l’Antiquité ou modèle d’inspiration aux siècles précédents → envie de modernité. V5 : parallélisme de construction : « La religion seule est restée toute neuve la religion / est restée simple »v5/6 → modernité évidente comparaison : religion est assimilée aux « hangars de Port Aviation » (v6), cad qu’elle est modernisée. V7 : “ô” interjection lyrique accompagne le “Christianisme” → créer forme de correspondance entre les deux termes → A veut inscrire la religion dans l’ère moderne comme dans le … … V8 : « L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X » → l’attitude d’Apollinaire face à la religion est ambiguë, hésitante et correspond sans doute à l’état d’esprit d’une société qui s’éloigne avec peine d’une religion qui avait été pendant des siècles son point d’appui. v7.8.9.10 : ch lex eglise et la religion , I0l utilise un superlatif pour designer le Pape Pie X, la religion est le centre de cette premiere partie .

Valorisation de la religion v5 et 6 , avec l’hyperbole du déterminant “toute” , les adj “neuve” et “simple” .

Montre la piété du poète Toute fois , cette religion , purement traditionnelle est transformée, remodelée , afin d’en faire un signe de modernité.

C’est d’autant plus le cas dans le deuxième axe.

Guillaume Apollinaire conserve donc des liens avec la tradition qui l’a précédé, notamment dans les tonalités lyriques et spiritualistes du poème.

Mais son sujet central, lui, est pour le moins surprenant et novateur : le quotidien d’un Parisien en début de siècle.Apollinaire s’intéresse à la réalité quotidienne plutôt qu’aux thèmes traditionnellement associés à la poésie (l’amour, le temps qui passe, etc.).

Le quotidien est lui.... »