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Horace Acte 3 scène 2

Publié le 10/04/2023

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« Le texte présenté est tiré d’Horace pièce écrite en 1640 par Pierre Corneille qui avec Jean Racine est le plus grand tragédien du XVIIe siècle. Après les critiques formulées par l’Académie à la sortie de sa pièce Le Cid, Corneille écrit Horace une tragédie politique qu’il dédie à Richelieu mettant en avant ....

Le monologue de Sabine, acte III scène 1, se situe au centre de la pièce, au nœud de l’intrigue.

Sabine est confrontée à un dilemme.

Ses frères les Curaces et son mari un des représentants des Horaces ont été choisis par leur cité pour s’affronter dans un combat à mort.

Ceux qui perdront verront leur cité capituler.

Sabine est donc face à un choix difficile.

Son monologue dévoile ses sentiments contradictoires face au combat à venir.

Alors que dans la première partie, Sabine semble avoir réussi à surmonter la crise qu’elle traverse, tout bascule dans cette deuxième partie du monologue que nous allons étudier. En quoi peut-on dire que Sabine vit une crise tragique ? Le texte comporte deux mouvements Du vers 29 au vers 38 : Sabine ne peut choisir et constate sa faiblesse Du vers 39 à la fin : Sabine sombre dans le désespoir I : L’aveu de faiblesse d’une vic me Vers 29 à 32 Sabine se rend compte de son impossibilité de faire un choix.

Elle n’est pas sor e de sa crise mais y sombre à nouveau.

Son principal ennemi est elle-même car elle s’est men et a cru à son mensonge avec l’u lisa on de son champ lexical illusion, erreur, faux.

Les deux premiers vers sont des hémis ches créant un rythme binaire et accentuant l’effet pathé que.

Sabine insiste beaucoup sur cet aveu de faiblesse et emploie un complément pour chaque nom fla euse illusion, vain effort, exprimant la souffrance, la peine, la cruauté ou l’importance de la douleur de Sabine. Vers 33 à 36 Sabine est lucide et consciente de ce qui lui arrive.

Le champ lexical de la lumière est très présent éclair, jour, clarté ; la lumière symbolisant la vérité et par opposi on celui de l’obscurité : l’erreur avec nuit, sombre, obscurité.

La mise en œuvre est poé que et lyrique.

Sabine croyait une sor e de crise possible mais ce n’était qu’une illusion.

Elle emploie le verbe charmer qui est à double sens : cela peut vouloir dire séduire, a rer, mais aussi exercer de la magie donc illusionner.

Elle est lucide et voit vraiment sa situa on.

Le champ lexical de la vision renforce cela : éblouir, yeux. Vers 37 à 41 Au delà d’elle-même, son ennemi est le ciel.

L’allégorie montre que sa puissance est inimaginable. Sabine fait une chronologie de sa situa on pour comprendre comment elle en est arrivée là.

Tu charmais (imparfait, constat de son erreur), s’en fâche, me vend (présent d’énoncia on : fin de l’erreur) et m’ôtent maintenant (présent mais qui se prolonge dans le futur : conséquences de l’erreur).

Sabine souffre et le dit Je sens mon triste coeur percé de tous les coups.

Elle se pose implicitement en.... »

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