Les transformations des structures économiques des sociétés capitalistes

« Chapitre 12 Les transformations des structures économiques des sociétés capitalistes Les 1ers économistes à s’intéresser au capitalisme, se sont montrer peu confiant dans ce système sur la dynamique de long terme 9 K.

Marx prédit que les contradictions du capitalisme finiront par se traduire par le « grand soir » (révolution) et la fin de ce système 9 D.

Ricardo pense que ce système ne pourra pas alimenter durablement la croissance économique et craint l’émergence d’un état stationnaire Capitalisme s’est montré beaucoup + efficace et résilient que ce que ces auteurs pronostiquaient Capitalisme a montré 2 grande vertus : -capacité à accroître en permanence l’efficacité productive (=maintenir sur le long terme des gains de productivité) à gains de productivité sont de puissants facteurs de transformation des structures productivité Gains de productivités entretiennent des relations complexe avec le volume de l’emploi (I) Gains de productivités joue sur les typologies des emplois (structure) (II) -capacité à se réinventer, à changer de forme (≠Marx) à forme et âges successifs du capitalisme Enjeux des formes successives du capitalisme (III) I.

Gains de productivités et volume d’emploi 1.

Rappels sur la productivité Productivité = mesure de l’efficacité productive 9 Rapport entre un résultat productif (output) = numérateur et un engagement productif (quantité de facteur mobilisée) = dénominateur Résultat productif peut être évalué en terme physique ou en termes d’argent/de valeur Productivité en valeur à c’est la VA qui constitue la mesure de cette valeur 9 En terme physique Défaut : pas de possibilité de comparaison et d’additivité Vertu : + parlant Mobilisation des facteur de production 9 Productivité du K à pratiquement jamais calculée car très difficile à calculer On connaît sa valeur quand il est acheté mais sa valeur d’après est impossible à calculer car ces biens capitaux sont touchés par l’usure et l’obsolescence 9 Productivité du L à 2 unités : par tête ou par h de travail Par tête : traduction de tous les travailleurs en équivalent temps plein Comparaison internationale des productivités : Comparaison par h travaillée permettent davantage de comparer l’efficacité productive entre pays Durée de travail ≠ dans les pays à perturbe les comparaisons internationales Productivité par tête : plus symptomatique du niveau de vie 9 Calcul de la PGF : différence entre le tx de croiss global et la croiss extensive Productivité du L à on l’appelle « productivité apparente du travail » à L et K sont en permanence lié et co producteur de la richesse (travailleur utilise du K pour produire) Différence majeure de la productivité du travail entre pays à lié à la disposition de K des travailleurs Paul Krugman, 1990 « la productivité n’est pas tout, mais dans le long terme elle est presque tout.

La capacité d’un pays à améliorer son niveau de vie dépend presque entièrement de sa capacité à faire progresser sa production par travailleur » Données stat : 1970-2015 9 Productivité horaire du travail ↗ pour tous les pays dév 9 RU : productivité horaire a ↗ de 147% 9 USA : ↗ pression concurrentielle du marché élimine les entreprises les - efficaces (=entreprises marginales) et ↗ de la productivité : illustration de l’allocation optimale des ressources 9 Travaux de 2017, G.

Cette, S Corde, R Lecat, « stagnation de la productivité en France : héritage de la crise ou ralentissement structurelle » : ralentissement de la productivité en France mais cela ne s’explique pas par des inflexions technologiques, de diffusion de l’innovation mais le processus de création disparition d’entreprises en Fce serait devenu moins efficace. 2.

La relation de base entre gain de productivité et volume d’emploi Gains de productivité négatifs pour l’emploi Productivité du L ↗ = chaque travailleurs produit + à joue contre l’emploi dans le pays : pour un niveau de PIB donné, + les travailleurs sont productifs - il y a besoin de travailleurs pour atteindre ce niveau de PIB Loi d’Okun : quand il y a de la CE à chômage ↘ mais cela dépend des gains de productivité : + il y a des gains de productivité, - la CE est porteuse d’emploi Gains de productivité peuvent confisquer l’intégralité de la CE Pour gagner des emplois : croissance du PIB > gains de productivité du travail Cette, Mairesse, Kacoglu, « la productivité en France, au Japon, aux USA, au RU au cours du XXe siècle », 2009 9 France : la productivité horaire du travail : +2,2% an Sur la période la croiss du PIB : +2,1% => Volume global de travail utilisé en France : -0,1% sur le XXe Dans une telle logique : création d’emploi passe par la limitation des gains de productivité : « rendre la croissance riche en emploi » 9 En France depuis 1993 : politique de ↘ des cotisations sociales sur les bas salaires : vise à ↗ la part des emplois peu qualifiés à défavorable pour les gains de productivité : politique d’enrichissement de la croissance en emplois Ralentir volontairement gains de productivité mauvais pour la CE : • Analytiquement 9 Gains de productivité faible : à Faible salaire à faible consommation à Pas de possibilité de ↘ de prix pour les entreprises à perte en compétitivité internationale et donc en part de marché • Statistiquement : travails économétriques de G.

Cette 2008 9 Le ralentissement des gains de productivité entre avant et après 1975 est lié positivement avec le ralentissement de la croissance è Bonne stratégie pour un pays consiste à favoriser plutôt l’↗ de la productivité dans le pays en pariant sur la capacité des gains de productivité à générer une croissance + que proportionnelle 9 Stratégie de Lisbonne, 23 et 24 mars 2000 : « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » => faire le pari d’un haut de niveau de productivité via l’amélioration de la connaissance Relation gains de productivité et croissance du PIB dépend d’un 4 ème paramètre : durée du travail 3.

La prise en compte de la durée du travail Productivité horaire du travail > croiss PIB : ↘ volume global d’heures de travail = travail dépend du nombre de travailleurs x durée moyenne du travail 9 Tendanciellement la durée du temps de travail ↘ (à causes des gains de productivité à travailleur de + en + efficaces) à baisse temps de travail = une des utilisations possibles des gains de productivité (autres utilisations : ↗ salaires, ↘ les prix, ↗ les capacités productives) La durée annuelle de travail en France 9 1950 : 1900h 9 2015 : 1400h Facteurs de la ↘ tendancielle de la durée du travail - loi qui a ↘ la durée du temps de travail à 1ères lois : limite d’une durée quotidienne 1841 à la durée de travail, les enfants de - de 12 ans est limitée à 8h et pour les - de 16 ans à 12h à Limitation de la durée hebdomadaire du travail 1919 : pour tous les travailleurs : semaine de 48h 1936 : 40h 1982 : 39h 1998 à 2002 : 35h à Développement des semaines de congés payés 1936 : semaines de congés payés 1969 : 4ème semaine de CP 1989 : 5ème semaine de CP à Développement du temps partiel à Salarisation : ↗ de la part des salariés dans la pop actives et ↘ des indépendants Gains de productivité à ↘ du temps de travail à économie développée crée de nouveaux emplois : volume global de travail = nombre d’actifs occupés x durée du travail à si volume global de T reste stable (c’est le cas sur 1913-1998 en France, stat A.

Madison) et que durée de T ↘ alors nombre d’actifs ↗ 1913-1998 en Fce, stat A Madison 9 Production marchande x8 9 Productivité horaire du T x11 => Baisse du volume horaire nécessaire en France : 1998 on peut produire 8x + qu’en 1913 avec 30% de travail en – grâce aux gains de productivité Sans ↘ de durée de travail : l’emploi actif aurait dû être réduit de 30% Sauf que sur la période la durée moyenne de travail a ↘ de 37,4% à + rapide que la ↘ du volume de T à création d’emplois car Volume global de travail = nombre d’actifs occupés x durée du travail Durée de travail impact les gains de productivité 9 ↘ hebdomadaire du temps de travail à ↗ productivité horaire car moindre fatigue des travailleurs : nourrit un débat sur la productivité en Fce Idée des 35h en Fce : sous l’effet des gains de productivité à pas de nécessité d’↗ temps de travail à logique de partage de travail entre de nombreux actifs 4.

Comparaisons internationales Certains pays développés parviennent à créer des emplois sur la durée tout en stabilisant la durée de travail 9 USA : depuis 40 ans aux USA stabilisation durée de travail tout en créant des emplois à parvenu à avoir une croissance du PIB > aux gains de prod Croissance rapide et moins rythme des gains de productivité => modération des gains de productivité sans pénaliser le rythme de croissance du PIB + processus de rattrapage A Madison travaux : 1913-1998 à les USA ont montré une capacité à créer des emplois en dehors de l’utilisation de la baisse du temps de travail ATTENTION : ↗productivité horaire ne se traduit pas par une ↗ du PIB/tête Productivité horaire française dépasse de 5-6% la productivité horaire américaine MAIS le PIB/tête français < de + de 20% au PIB/tête des USA 9 Durée de travail + élevée aux USA 9 Taux d’activité aux USA + élevé jeunes 9 Retraités français aux USA restent.... »