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la violence est-elle toujours destructrice?

Publié le 09/10/2023

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« LES TRANSFORMATIONS DES STRUCTURES ÉCONOMIQUES, FINANCIÈRES ET SOCIALES SECTION 1: CROISSANCE ÉCONOMIQUE, ÉVOLUTION DE LA PRODUCTIVITÉ ET MUTATIONS DES SECTEURS D’ACTIVITÉ. I- CROISSANCE ÉCONOMIQUE, DIMINUTION DE LA DURÉE DU TRAVAIL ET AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITÉ DU TRAVAIL. Le processus de croissance économique à partir de la Révolution industrielle en Europe et aux Etats-Unis entretient des relations complexes avec la durée du travail et la dynamique de la productivité. A- Sur la longue période, la diminution de la durée du travail s’est accompagnée, dans tous les PDEM (pays développés à économie de marché) La baisse de la durée du travail n’a pas été un obstacle à la croissance éco mais au contraire elle en est un puissant levier avec le développement de la consommation du secteur des loisirs et du tourisme.

La hausse des gains de productivité sur le long terme explique que les pays réussissent à créer un volume bcp plus grand de richesse avec une quantité de travail en baisse. Doc 1 (tableau): En France, entre [1913-1998] le gain de productivité s’est multiplié par 12 (taux de croissance annuel moyen +2.9% Aux Etats-Unis entre [1913-1998] le gain de productivité s’est multiplié par 7 (taux de croissance annuel moyen +2.27%) Au Japon entre [1913-1998] le gain de productivité s’est multiplié par 20 (taux de croissance annuel moyen +3.64%) Au Royaume-Uni entre [1913-1998] le gain de productivité s’est multiplié par 7 (taux de croissance annuel moyen +2.2%) Doc 2: [1890-2015] productivité horaire du travail. La productivité horaire connait des taux de croissance croissant pendant tout le XXe. Entre 75-95, on observe un net ralentissement du gain de productivité, également pour la période 2005-1015 Pour les PDEM, les taux de croissance annuel moyen de la productivité horaire du travail sont positifs et compris entre 1 et 5% sauf pour la période 2005-2015 où le taux de croissance est compris entre 0 et 1%.

A partir de 1975, tous les pays connaissent aussi un ralentissement de ce taux de croissance. En FR, il faut attendre 1906 pour que l’administration accorde le Repos dominical.

En 1890, la durée du travail dépasse 12h/jour et plus sans aucun repos dans l’année, les enfants travaillent. En FR, au 17eS, l’action des corporations ouvrières a pu ici ou là de manière non uniforme instaurée quelques règles protectrices selon les professions.

En effet, c’est très inégale mais les corporations étaient assez protectrices des personnes dont elles géraient.

La législation FR n’interdira le travail des enfant de -12ans en 1874, alors que dans certaines corporation cela existait depuis longtemps comme les pauses ou le repos dominical. En 1791, les lois D’ALLARDE et LE CHAPELIER abolissent les corporations, les employeurs sont contents car ils ont la main mise sur le travail, cela a aussi intensifié la productivité et le travail des enfants, comme le montre Paul BAIROCH, Victoires et déboires, 1997. Dans une économie sans PT et sans gains de productivité, la production de richesses supplémentaires passent par le canal de l’augmentation de facteur travail, c’est pour cela pour les mercantilistes, l’augmentation de la population est jugée essentielle. Au XXe on a du PT et des gains de productivité.

Le nombre total d’heure travaillé augmente aux USA et au Japon, cela ne signifie pas que la durée du travail ne baisse pas dans ces 2 pays, car: le nombre total d’heure travaillé = emploi total (nbre d’actifs occupés) x nbre annuel d’heures travaillés par actif occupé Ce qui se passe au USA et au Japon, l’emploi total a augmenté et cela a compensé le fait que par actif occupé, le nombre d’heure de travail diminue. Dans tous les PDEM, l’emploi et la durée du travail ont évolué dans des sens opposés et à des rythmes différents selon les pays.

l’emploi total augmente partout mais à un rythme plus faible en FR et en Europe alors qu’il augmente au Japon et dans des pays Anglo-saxons, l’aspect démographique (population jeune ....) est aussi un facteur. La diminution de la durée annuelle du travail est à œuvre dans tous les PDEM même si l’amplitude du phénomène est variable d’un pays à l’autre.

Depuis le début du XXe tous les PDEM ont crée davantage de richesse en réduisant la durée du travail (de façon individuelle). Il y’a une période à partir de laquelle la durée du travail va bcp diminué, celle des 30 Glorieuses.

En FR entre [1950(2230heures)-2015(1521heures)] baisse de 32% de la durée annuelle du travail. => 3 facteurs expliquent la diminution de la durée du travail: -la salarisation de la population active: c’est un fait, les salariés travaillent moins que les paysans, les artisans et les commerçants indépendants.

Jusqu’au milieu des années 60 la diminution de la durée du travail est expliqué aussi par le déclin de l’emploi agricole et l’augmentation du taux de salarisation de la population active. Les emplois salariés dont l’objet d’une réglementation plus stricte régissant le temps de travail Taux de salarisation de la population active = nombre de salariés / nombre total d’actifs occupés. -les congés payés: en FR, la durée légale hebdomadaire est de 40h depuis 1936 puis à 39h en 1981. Puis à 35H en 2000. Les congés payés voient le jour en 1936 avec 2 semaines de congés (mesure sociales du Front Populaire) augmentent à 5 semaines en 1982.

[les Lois AUBRY étaient obligatoires, mais en 1996, il y’a eu un Dispositif ROBIN qui a été un échec] on observe que les gains de productivité augmentent bcp en FR. -le développement de l’emploi à temps partiel: à partir de 1980.

En 1990, le temps partiel concerne 9.5% des personnes occupées, en 2013, c’est 18%. Au Pays Bas, en 2015, le temps partiel concerne 35% des emplois salariés, en ALL, on est à 28%. La France est classée dans les derniers pays de l’UE en matière de durée annuelle de travail à temps plein: en 2015, la Fr est 25e/28.

On voit bien la diminution de la durée du travail depuis 1950 de la FR, USA, JAPON et 6 autres pays. B- À partir de 2000, la productivité des Etats-Unis augmente davantage que celle des PDEM et de la zone euro; la faiblesse de la productivité par tête en Europe pèse sur la croissance économique potentielle européenne. Sur la période 1980-2006, la productivité horaire du travail augmente de 2.2%/ an en moyenne en FR, alors que l’on est a 1.6%/an.

En revanche, en productivité par tête, elle est plus importante aux USA qu’en FR et en Europe, cela s’explique par 3 éléments: -la durée du travail est plus courte en Europe qu’au USA, donc le travail est peut être plus efficace en Europe. -le chômage est plus important en Europe qu’au USA, donc la productivité horaire est plus importante en Europe qu’USA car la productivité est bcp plus forte pour ceux qui travaillent (pression).

Le taux d’emploi est plus faible en Europe. Or la productivité horaire ne tient pas compte des différences de taux d’emploi, ni des différences de durée de travail qui peuvent varier entre les pays. La productivité par tête est plus élevée en USA ce qui crées des écarts de richesses entre ces pays. taux d’emploi = actifs occupés / total pop en âge de travailler. Doc 4: En FR en 2000, le PIB/hab était de 71.6% par rapport au PIB/hab des USA Le PIB/hab américain reste le plus élevé du monde, il y’a un lien avec la productivité par tête.

Le taux d’emploi est structurellement plus faible en Europe qu’au USA (65% en FR, 75% pour les USA). -la baisse de la durée annuelle du travail s’est stabilisée au USA.

quand on attaque les 30 piteuses, la durée du travail baisse dans les pays d’Europe et se stabilise au USA. Tout porte à croire qu’il existe une préférence collective pour le loisir plus élevé en Europe qu’au USA, en Suisse également (préférence collective pour le travail). II- CROISSANCE ÉCONOMIQUE, MUTATIONS DES SECTEURS D’ACTIVITÉ ET DE L’EMPLOI. A- Croissance économique et tertiarisation. Les économistes A.FISHER et C.CLARCK proposent une description du système productif en 3 secteurs d’activité: primaire (Toutes les activités agricoles, minières, forestières, maritimes), secondaire (activités manufacturières, industrielles, activités relatives à la construction), tertiaire (par défaut, on met tous les autres, tous les services marchands et non marchands). J.FOURASTIE, dans Le grand espoir du XXe, 1949, décrit ces secteurs en disant que le PT est moyennement fort dans le secteur primaire, fort dans le secteur secondaire et faible dans le secteur tertiaire( cela dépend, dans le domaine des banques, grandes distributions, NTIC intègre le PT). Pour l’INSEE, un secteur d’entreprise est une branche. Depuis la Révolution industrielle, la répartition de l’emploi entre l’agriculture, l’industrie et les services a considérablement évolué.

Sur 2 siècles, tous les PDEM ont connu un évolution comparable qui tient en 3 faits: -une baisse régulière et soutenue de la part de l’emploi agricole: *en FR en 1840, 55% des actifs occupés travaillent dans le secteur agricole. *en 2018, ils ne sont plus que 3% *en FR, en 1950, 1 actif sur 4 travaille dans l’agriculture *en 1980, le.... »

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