Dissertation sur les défaillances du marché

« Dissertation sur les défaillances du marché Le marché est un lieu soit fictif soit réel où l’offre et la demande interagissent.

Le marché idéal est celui qui réunit les 5 critères de la concurrence pure et parfaite, mais cette situation idyllique n’existe pas, ce qui entraine des défaillances.

Celle-ci sont des situations dans lesquelles le marché n’est pas efficace et entraine des complications qui nécessitent des solutions.

Mais alors, quels sont ces défaillances et les moyens de luttent-elles contre ? Les défaillances sont présentes avec la demande, mais aussi avec l’offre ; elles peuvent être créées par des lois trop restrictives ou une différence économique. Les défaillances de la demande sont créées de différentes façons. L’asymétrie d’information est une situation dans laquelle une des deux partie, l’offre ou la demande, en sait beaucoup plus sur le produit que l’autre.

Souvent l’offreur dispose de plus de connaissances sur le produit que le demandeur, l’offreur peut en profiter et créer un manque d’informations sur le produit.

Ceci entraine une asymétrie de l’information et une rupture de confiance entre l’offre et la demande.

Pour remédier à cette rupture de confiance, il est indispensable d’apporter le plus d’informations possibles à ceux qui en savent le moins. D’autres solutions existent pour lutter contre cette inégalité : des lois sont fixées pour contrôler et vérifier les informations apportées sur chaque produit, notamment dans le domaine de l’alimentaire.

La transparence du marché, avec la vérité sur ce que l’on vend est une notion primordiale.

Les français peuvent eux aussi participer en dénonçant auprès d’associations, via les médias, ou auprès d’élus une vérité ou un manque d’information sur un produit. Les biens communs, et les biens collectifs, sont tous les deux des défaillances du marchés s’ils ne sont pas dans les mains de bonnes personnes. Ces deux biens sont des biens non-excluables, mais le bien collectif est un bien qui est profitable à tous et inépuisable, contrairement au bien commun qui est lui aussi profitable à tous mais qui se trouve en quantité limité.

Une entreprise privée ne devrait pas produire de biens collectifs, car elle ne pourrait pas faire payer tous ceux qui en profitent.

L’entreprise entamerait alors son bénéfice et conduirait à sa disparition sur le marché.

La solution est de confier la production à l’Etat dont le rôle est de servir les intérêts généraux et le bien être des citoyens.

La défaillance du bien commun est sa surexploitation qui entraine sa disparition sur le marché.

La solution serait de confier sa production à une entreprise privée, mais le bien deviendrait un service marchand, et l’entreprise ferait du profit sur ce bien.

La meilleure façon de préserver la production d’un bien commun, est de le confier à l’Etat qui gère le mieux possible les quantités et fait durer ce bien non-marchand en compensant le déficit par les impôts. L’externalité est le transfert de valeurs sans compensation monétaire, elle peut être positive ou négative.

Comme il n’y a pas d’argent mis en jeu, elle n’est pas prise en compte sur le marché, pourtant elle a un impact direct sur celui-ci. Quand l’externalité est négative, elle entraine de nombreux problèmes, c’est le cas de la pollution.

Les entreprises voulant à tout pris produire plus, pour faire le plus de bénéfices peuvent négliger certains aspects de l’environnement et de l’écologie, ce qui provoque une pollution importe de l’air et des milieux naturels. Ces actions extérieures à notre volonté influencent nos vies du quotidien.

C’est pourquoi l’Etat met en place des taxations élevées pour dissuader l’offre de créer encore plus d’externalités négatives, et encourages les externalités positives avec des subventions. Sur le marché, les défaillances peuvent être résolues grâce aux lois, mais celle-ci peuvent aussi les engendrer.

C’est souvent le cas dans le domaine de l’offre.

La sélection adverse est une de ces conséquences.

C’est un phénomène statistique et économique qui a souvent lieu dans le domaine de l’assurance et de la gestion des risques lié à une asymétrie d’information.

Cette situation entraine un résultat inverse à celui souhaité.

Pour illustrer mes propos, je prends l’exemple d’un homme (la demande), qui aimerait souscrire une assurance pour son véhicule.

Il payera le prix fixé par l’assureur, et si plus tard il a un accident, les dégâts causés seront remboursés.

Je prends maintenant pour exemple, une jeune femme qui aimerait elle aussi assurer sa voiture, mais pas pour les mêmes motifs que l’homme.

Elle veut une assurance pour pouvoir commettre délibérément des infractions tout en étant protégée.

Cet exemple un peu absurde, reflète bien la société actuelle.

Sur le marché il y aura des gens honnêtes qui prendrons une assurance pour assurer leur véhicule et d’autres qui se cacherons derrière pour engendrer des accidents.

Si tout le monde pensait comme la jeune femme, alors l’assureur serait rapidement en manque d’argent pour couvrir tous les accidents et ça créerait une sélection.

Pour lutter contre cette sélection adverse, il est important que le marché soit totalement transparent sur les attentes de la demande, et que toutes les informations soient discutées. La libre entrée et sortie indique que n’importe quel offreur peut entrer sur un marché et s’adonner à la production pour ainsi concurrencer ceux qui s’y trouvent déjà.

Malheureusement ce n’est pas le.... »