seul au monde

« Seul au monde : Assez pathétique comme connotation. Qq chose de psychologique Il existe une tension dans seul au monde car le monde est tjrs habité, pas seulement un espace gigantesque, tjrs l’expression d’une présence humaine.

Paradoxal de se dire seul au monde.

Est-ce que la solitude ne supposerait pas une présence et ne serait donc pas une solitude ? 1/ On ne peut pas imaginer un monde avec une seule personne dedans. Le monde  une planète, un ensemble de lieu, mais ce qui domine c’est la dimension habitée du monde, sa démographie, sa part humaine. Seul au monde = pas une solitude physique.

La solitude suppose la présence au moins imaginaire d’autrui.

Seul au monde c’est quand il y a d’autres gens autour. Déjà une dimension subjective, un phénomène psychologique douloureux dans ses connotations. le sentiment de solitude est systématiquement un sentiment d’exclusion, le sentiment d’un manque.

Perception douloureuse entre le monde et soimême. Sentiment de solitude : impossibilité de communiquer, impression de vivre des expériences impossibles à partager.

Cela peut se produire au sein d’une assemblée, au cœur d’une fête. La nuit de décembre de Musset. La communicabilité dans Rhinocéros de Ionesco  parodie la contagion des idéologies fascistes.

Maladie qui transforme les individus en rhinocéros, même les gens les plus doux se transforment en animaux violents.

Sauf le héros, un homme sur qui personne ne misait.

Humain simple, qualité d’anticonformisme.

Devient la figure du résistant.

Il se retrouve cerner par des coups sur la porte de son immeuble.

Il affirme que s’il doit rester un être humain ce sera lui.

Tout sera pour lui meilleur que de se transformer et de rejoindre le troupeau.

La solitude n’est pas forcément une douleur mais peut être un choix, une manière d’exister. L’héroïsme de Ultima Verba de V.Hugo.

souffle dans lequel le poète s’affirme face à napoléon 3. La solitude = expérience limite ou les autres individus ont quitter la sphère humaine.

D’une manière juste ou pas, le fait d’être seul au monde s’appuie sur l’illusion de la disparition des autres. On examine de plus près la solitude physique totale. 2/ L’aspect anxiogène de cette solitude imaginaire repose sur une expérience limite : celle de l’individu unique qui serait physiquement seul sur terre, ou au sein d’un immense espace sans aucune autre présence. L’île déserte, la planète abandonnée, le naufragé de l’espace. Références concrètes : S’appuie sur une expérience limite : un individu seul à la surface de la terre.

On trouve ces expériences dans les récits de fiction. La robinsonnade : un homme qui a perdu ses congénères dans un espace éloigné de tout, fermé.

Souvent l’île.

Robinson, Ulysse.

L’homme doit tout reconstruire pour survivre.

Ne compter que sur ses propres forces, s’avoir s’opérer soi-même.

On constate que c’est une mise à l’épreuve de nos facultés, la métis. Chez Daniel Defoe, Robinson a besoin de recréer la société  propre calendrier, une maison, des réserves, des entrepôts, domestiquant des animaux sauvages, cultivant un sol.

Il reproduit l’évolution de l’humanité. Robinson se sait coincer là. Seul au monde = conviction que c’est pour toujours.

Il cherche à mimer l’existence des autres, à se comporter comme s’ils étaient là. La route un père qui a survécu avec son enfant à une guerre nucléaire, tente de transmettre des valeurs qui permettent la survie dans le respect d’autrui, empathie, interdise de consommer l’autre.

On voit les personnages face à des dilemmes terribles mais le père transmet le sens que doit posséder la vie en faisant comprendre à son enfant la différence entre les gentils et les méchants. Seul au monde, on tente de garder l’humanité. Krakauer = une fois qu’il a atteint sa solitude ultime en.... »