ARCHITECTURE DES ORDINATEURS
Publié le 22/10/2025
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ARCHITECTURE DES ORDINATEURS
Plan Du Cours
Chapitre 1 : Introduction à la technologie des ordinateurs
Chapitre 2 : Représentation de l’information
Chapitre 3 : Fonction et opérateurs logiques
Chapitre 4 : Les circuits intégrés et combinatoires
Chapitre 1 : Introduction à la technologie des ordinateurs
I.
Introduction
L’homme a toujours eu besoin de compter, il a donc eu à développer selon les civilisations
des systèmes de numérations (les doigts de la main et des pieds, les cailloux, les articulations des
doigts ou des phalanges).
Les doigts ont servi à nos ancêtres pour compter et pour effectuer toutes
sortes d’opérations arithmétiques.
La plus naturelle et la plus répandue des systèmes de
numération est celle qui compte en base (10).
Dans la nouvelle science, on parle de calcul digital.
Le
mot digit ayant le sens de chiffre d’une numération de position.
Dans les ordinateurs, on utilise des
digits binaires ou bit (contraction du mot anglais « binary digits » : unité élémentaire
d’information).
C’est l’écriture des nombres comportent que les deux chiffres 0 et 1.
Le tableau
suivant montre les principales bases utilisées :
Base 1
Comptage avec les doigts, cailloux, bâtonnets
Base 2
Système Binaire, logique symboliques : utilisés par les ordinateurs
Base 5
Système quinaire : civilisation Aztèque
Base 7
Les jours de la semaine
Base 8
Système Octal : utilisés par les ordinateurs
Base 10
Système Décimal : l’homme
Base 12
Heures, les mois de l’année
Base 16
Système Hexadécimal (0,…, 9, A, B, C, D, E, F)
Base 20
Comptage des mains et pieds
Base 24
Heures du jour
Base 60
Système Sexagésimal : minutes, seconde, degrés
II.
Naissance de l’ordinateur
Parallèlement à l’évolution des signes, des chiffres, des calculs mentaux et manuels on a assisté
au développement d’outils, de systèmes, de machines pour simplifier et accélérer les taches.
C’est
ainsi en 1945 que John Von Neumann (Mathématicien d’origine Hongroise de la Hongrie) proposa
la machine model de l’ordinateur telle qu’il est conçu actuellement.
On peut résumer les
caractéristiques de l’ordinateur selon John Von Neumann :
- Machine universelle qui est contrôlé par un programme
- Les instructions du programme sont codées sous formes numériques (Binaire et enregistré en
mémoire)
- Le programme peut modifier ses propres instructions qui sont normalement exécuté en
séquence
- Des instructions qui existent permettant des ruptures de séquences.
Van Neumann décrit en 1945 les 5 composants essentiels de ce qui aller être l’Architecture de
Von Neumann :
-
L’Unité Arithmétique et Logique (UAL)
L’Unité de Commandes
La Mémoire Centrale
L’Unité d’Entrée
L’Unité de Sortie
CPU
Unité de contrôle ou de
commande
Instructions
Mémoire
Centrale
Données
U.A.L.
Unité d’entrée et
sortie I/O
Contrôleur des
périphériques
III.
Contrôleur de
périphériques
Le système informatique
L’informatique (Computer Science) est définie comme la science du traitement automatique
de l’information.
L’information est la matière à manipuler et traiter par les ordinateurs, ils doivent
être capable de la comprendre tout comme l’homme comprend une langue et des concepts.
Le
système, c’est l’ensemble des moyens logiciels (Software) et matériels (Hardware) nécessaire pour
satisfaire les besoins informatiques des utilisateurs.
Un système informatique est donc un système de traitement à qui l’on remet des
informations en entrée qui exécute un traitement sur ces informations et qui restitue en fin des
informations en sortie.
L’ordinateur est une machine électronique spécialement conçue pour
permettre le traitement de l’information.
Une telle machine accepte à l’entrée des données
(numérique ou non) effectue le traitement en fonction d’un programme enregistré dans sa
mémoire et produit des résultats sous forme compréhensible à l’utilisateur.
On peut établir en
parallèle entre son fonctionnement et la façon dont un employé de bureau.
Entrées
Système de
traitement
Sorties
Pour exécuter son travail, l’employeur peut avoir besoin d’une unité de calcul (Calculatrice)
d’un programme de travail (instructions données par le patron) qu’il doit mémoriser (mémoire vive
RAM et la mémoire morte ROM).
D’autres informations dont l’employeur peut avoir besoin pour son travail sont stockées dans des
fichiers ou des mémoires auxiliaires.
La configuration d’un ordinateur correspond à l’organisation adaptée pour mettre ensemble
et faire fonctionner les divers éléments matériels d’un ordinateur.
1.
Processeur Central (CPU : Central Processing Unit)
Appelé aussi microprocesseur ou puce correspond au moteur de la machine (situé
sur la carte mère au fond d’un panier).
Le processeur central contient deux unités : l’unité
de commande et l’unité de calcul.
L’unité de commande s’occupe de gérer l’exécution des instructions d’un
programme.
Elle contient le registre d’instruction (RI) qui contient l’instruction et le
compteur ordinal (CO) qui contient l’adresse de la prochaine instruction à exécuter.
2.
La mémoire centrale
Contient principalement deux types d’information :
- Les instructions des différents programmes ;
- Les données nécessaires à l’exécution d’un programme.
Les instructions sont stockées sous forme de codes machines.
La mémoire centrale
est divisée physiquement en cellule.
Chaque cellule correspond à une mémoire.
C’est l’unité
d’information adressable (la longueur d’un mot mémoire varie d’une machine à l’autre).
A
chaque mot mémoire est associé :
- Une adresse (unique) indiquant la position en mémoire
- Un contenu d’instructions ou données
3.
Les unités d’entrées et sorties
Ce sont éléments qui permettent de transférer des informations entre les unités
centrales et les périphériques.
Les unités d’entrées et de sorties les plus courants sont les
Bus.
4.
Les unités périphériques
Elles se répartissent en deux classes :
- Les unités qui permettent à l’ordinateur d’échanger les données avec l’extérieur (écran,
clavier, modem …)
- Les mémoires auxiliaires qui permettent de stocker de manière permanente beaucoup
d’information en moindre coût (disque magnétique, CD, DVD).
A chaque catégorie d’unités périphériques est associé un contrôleur de
périphériques qui s’occupe de la gestion de ces unités et de l’interface avec les entrées et les
sorties.
Conclusion
Pour résoudre un problème à l’aide d’un ordinateur on doit utiliser un algorithme
exprimé sous la forme d’un programme.
Les ordinateurs arrivent à des vitesses de l’ordre de
plusieurs d’opérations arithmétiques par seconde alors que le cerveau humain est plus lent.
Pourtant certaines opérations complexes telles que la reconnaissance d’un objet sont
réalisés beaucoup plus rapidement par le cerveau que par un ordinateur.
Ceci est dû à une
différence fondamentale de structures entre l’ordinateur et le cerveau humain.
Chapitre 2 : Représentation de l’information
I.
II.
Introduction
La tâche principale d’un ordinateur est le traitement de l’information numérique et celle-ci
peut être représenté sur plusieurs formes (binaire, octal, décimal, hexadécimal).
L’objectif de ce
chapitre est de montrer différentes formes de représentations binaires pour les données
numériques.
Règles générales :
Les systèmes de numération utilisent tous certains symboles pour exprimer des nombres.
Chaque système de numération est défini selon une base B et comprend un ensemble de nombre
𝑛
entiers compris entre 0 et B-1.
Soit N un nombre entier si B est la base alors N = ∑𝑖=0 𝑎𝑖 𝑏 𝑖
Avec 𝑎𝑖 ∈ [0; 𝐵 − 1] .
a0 est le type le moins significatif ou la byte de poids faibles (LSB : Least Significant Bit)
an est le byte le plus significatif ou la byte de poids fort (MSB : Most Significant Bit)
Cas des nombres entiers
1.
Système de numération binaire
Le système de numération binaire dont la base est 2 exprime les nombres à l’aide de
2 chiffres (0 et 1).
Le système binaire est un système à poids positionnel puisque chaque
chiffre binaire est affecté d’un poids exprimé comme une puissance de 2.
- Conversion – Décimal – Binaire
Soit A un nombre décimal à représenter en base B la méthode utilisée est celle de la
division euclidienne
o Si A < B il n’a pas besoin d’être converti
o Si A >= B on peut diviser A par B et on divise successivement les différents
quotients q obtenus par la base B
Exemple : Conversion de (53)10 en base 2 :
53
1
(53)10 = (110101)2
Autre méthode :
0
1
3
1
1
-
2
26
0
6
0
2
13
1
13
1
2
6
0
2
3
1
26
0
2
1
1
2
0
53
1
Conversion Binaire – Décimale
(11100101)2 = (1 * 27 + 1 * 26 + 1 * 25 + 0 * 24 + 0 * 23 + 1 * 22 + 0 * 21 + 1 * 20 )10
= (229)10
- Autre Exemple
(11100101)2 => 1 * 2 + 1 = 3
28 * 2 + 1 = 57
3*2+1=7
57 * 2 + 0 = 114
7 * 2 + 0 = 14
114 * 2 + 1 = 229
14 * 2 + 0 = 28
-
Conversion Décimale – Octale
(266)10 = (412)8
0
4
33
266
4
1
2
- Conversion Octale – Décimale
(372)8 = 3 * 82 + 7 * 81 + 2 * 80 = (250)10
- Conversion Octale – Binaire
Pour convertir un nombre octal en son équivalent binaire il suffit de transformer chaque
chiffre du nombre octal en son équivalent binaire de trois chiffres.
Le tableau suivant
exprime chacun des huit symboles octaux en binaire :
Chiffre....
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