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LES FEMMES Vu par Baudelaire

Publié le 16/06/2023

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« LES FEMMES Vu par Baudelaire Adélaïde Labille-Guiard, Autoportrait avec deux élèves (1785), La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées, les poèmes sont écrits généralement en vers.

Le mot poésie vient du mot grec « poein » qui veut dire « faire, créer » donc le poète est un créateur. Pour ma part, la poésie sert surtout à draguer les filles mais après je pense aussi qu’elle est très importante car elle peut rendre heureux certaines personnes grâce à la beauté qu’elle offre et les thèmes intéressants qu’elle propose comme la femme, l’amour, l’amitié, etc.

La poésie est un monde où les sens se mélangent, ce monde permet de s’évader et de rêver.

La poésie est un art qui permet de montrer et de décrire une vision du monde de manière très libre et de le voir sous plusieurs angles.

Elle permet de sortir de la banalité ; la poésie, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de merveilleux et d’intéressant, peut avoir plusieurs fonctions comme défendre une cause à travers des poèmes engagés, elle peut faire ressortir le plus beau du plus laid, mais surtout elle reste gravée dans les mémoires.

Elle a le pouvoir de donner vie aux objets, de valoriser un être… La poésie a pour rôle d’évoquer la réalité et elle a aussi un rôle moral. Je trouve aussi que la poésie est musicalement belle à écouter grâce aux rimes et aux mots qu’elle utilise. C’est pour cela que j’ai choisi comme thème de mon recueil « La Femme » afin de voir comment et en quoi la femme peut être un objet poétique.

Pour cela j’ai choisi 10 poèmes de Baudelaire, 3 poèmes d’autres poètes, une chanson et quelques illustrations qui ont chacun une vision de la femme mais avec un élément commun à chaque poème : la beauté. J’ai choisi le thème de la femme parce que les femmes ont une place très importante dans notre vie.

Le thème de la femme est souvent abordé par les poètes.

Les femmes sont souvent les muses des poètes.

Ce thème est souvent relié au thème de l’amour et de la beauté.

À travers les poèmes sur la femme les poètes montrent l’importance de la femme et leur amour pour elle. Parlons maintenant du parcours, le parcours associé est « alchimie poétique ; la boue et l’or ».

Qu’est-ce que cela veut dire ? parlons un peu de la chimie, l’alchimie est en effet un ensemble de pratiques visant à obtenir la transmutation de métaux « vils » en métaux « nobles ».

Cela est-il compréhensible ? si la réponse est non, prenons le cas du plomb qui peut être transformer en or.

Donc, l’alchimie poétique est une métaphore qui insiste sur la capacité de la poésie à transformer ce qui est- ou ce qui semble laid...

en « autre chose ».

La boue et l’or peut témoigner cela, la boue qui elle sale, collant, informe mais se trouve sur terre comme l’or pourtant elle a de la valeur et brille plus que tout contrairement à la boue.

Ainsi le parcours nous offre une vision des poètes qui vont opposer deux termes de sens contraire, comme une forme d’oxymore. J’ai mis mes poèmes dans un certain ordre pour montrer ce que représente la femme pour Baudelaire : 1 Comme vous l’avez constaté en étudiant des poèmes de Baudelaire, la femme est au cœur du recueil des Fleurs du Mal, et plus particulièrement de la section ‘’Spleen et idéal’’.

Dans la section spleen et idéal, les poèmes sont regroupés par cycles.

Chaque cycle est associé à une femme qui a marqué la vie de Baudelaire. Les femmes qui ont marqué la vie de Baudelaire Jeanne Duval Le premier cycle de la section « Spleen et Idéal » est consacré à Jeanne Duval, qui représente la sensualité et l’exotisme.

Jeanne Duval était une mulâtresse (une femme métisse), peu éduquée, qui jouait les figurantes dans un petit théâtre.

Baudelaire la rencontre en 1842, alors qu’il n’a que 20 ans.

Leur relation est houleuse mais il l’aimera tout au long de sa vie.

On pense que c’est elle qui lui donna la syphilis en 1843 (Baudelaire en mourra à 46 ans).Elle représente la femme fatale et animale. Madame Sabatier Le deuxième cycle regroupe les poèmes adressés à Madame Apollonie Sabatier, qui incarne l’amour spirituel.

Mme Sabatier était une mondaine qui tenait un salon où elle invitait de nombreux artistes (comme Baudelaire, Flaubert, Musset, Nerval, Feydeau, Edmond de Goncourt, Théophile Gautier…).Elle était la « muse » de nombre d’entre eux et eut une liaison avec Baudelaire en 1857. Marie Daubrun Un troisième cycle est consacré à l’actrice Marie Daubrun, qui joue à la fois le rôle de sœur et celui d’amante.

Baudelaire la rencontra en 1847 et eut une brève liaison avec elle.

Ses yeux verts lui inspirèrent de nombreux poèmes (par exemple, « Ciel brouillé »). Les autres figures féminines Un dernier cycle évoque des figures féminines secondaires, réelles ou fictives.

Il est donc difficile de ne pas évoquer la femme dans Les Fleurs du Mal tant les figures et les caractéristiques féminines y sont multiples.

Baudelaire caractérise d’ailleurs ces femmes par les ambivalences qui les habitent et qui font d’elles des figures à la fois du Spleen et de l’Idéal. La femme, figure de l’Idéal La femme représente un accès à l’Idéal. Le cycle de poèmes consacré à Jeanne Duval, la mulâtresse, renvoie l’image d’une femme sensuelle dont le corps éveille les sens du poète.

Par exemple, dans « Parfum exotique » qui est associé à « art naïf » pour l’exotisme rappelé par les amoureux et le paysage ou dans « La Chevelure » , associé à la peinture de Degas pour leur titre similaire, l’odeur de la femme 2 aimée ouvre au poète l’accès à un ailleurs, à un monde exotique et surtout idéal.

La chevelure de la femme contient un monde privilégié et mène à l’Idéal. La femme incarne la calme, la douceur, la tendresse Certains poèmes du deuxième cycle consacré à Madame Sabatier ou à Marie Daubrun sont marqués par le calme, la douceur, la tendresse.

C’est le cas dans « Le Beau navire » , associé à « ships on a stormy sea » de Raden Saleh pour le contraste des deux mers évoquées par les deux œuvres ou « L’invitation au voyage » , associé à « Port de mer au soleil couchant » du Lorrain pour ce soleil qui joue avec les lumières et qui incite à avoir une vision calme du tableau , connu pour son célèbre refrain : Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Mais la femme se situe alors dans le rêve ou le souvenir Cet accès à l’idéal a souvent lieu dans l‘irréel du rêve ou du souvenir.

Dans les poèmes « Le Balcon » qui est associé à la peinture d’Edouard Manet du même nom, « L’Aube spirituelle » qui est associé à « Femme devant le coucher du Soleil » par Caspar David Friedrich représentant la spiritualité de la femme ou « Harmonie du soir » qui est associé à « Notte » d’Edward Coley Burne-Jones pour sa douce représentation de l’esprit de la femme se déplaçant dans la nuit , Baudelaire évoque le souvenir de la femme aimée.

Ce souvenir est présenté comme un passé qu’il regrette et revit avec nostalgie. La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l’image de la Passante dans « A une Passante » associé à « Street in Venice » de John Singer Sargent représentant la démarche élégante d’une femme marchant dans la rue .

Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle.

Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen. La femme, figure du spleen La femme représente le Mal qui détruit le poète La femme est une source de souffrance pour le poète.

Destructrice, elle représente le Mal. Dans « La Destruction » associé à « The Last day of Pompeii » de Karl Briullov représentant une destruction totale causée par les Dieux tel le cœur d’un homme detruit par une femme, qui ouvre la section « Fleurs du Mal », le Démon qui tourmente le poète prend ainsi la « forme de la plus séduisante des femmes » (v.

6).

La femme fatale se révèle dans des métamorphoses successives ou des allégories où sont liés l’amour et la mort, le bien et le mal. La femme se situe entre le bien et le mal Enfin, Baudelaire situe la femme entre le ciel et l’enfer, c’est à dire entre le bien et le mal. Ainsi, dans « Hymne à la beauté » associé à « La Naissance de Vénus » de Sandro Botticelli représentant Vénus qui est incontestablement la Déesse de la beauté, le poète s’adresse directement à la Beauté représentée sous les traits d’une femme.

Il l’interroge sur son origine, divine ou maléfique :.... »

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