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L’immunité adaptative

Publié le 16/10/2022

Extrait du document

« Compétences : Interpréter des résultats et conclure.

Analyser des documents (graphique, schéma…). CHAPITRE 2 : L’immunité adaptative Lorsque virus et bactéries ont réussi à franchir la première barrière de défense de l’organisme (réaction inflammatoire de l’immunité innée), une deuxième ligne se met en action chez les Vertébrés : c’est l’immunité adaptative.

Elle est plus lente (au moins 3 à 5 jours) et met en œuvre un mécanisme complexe faisant appel à des leucocytes particuliers : les lymphocytes (mis en contact avec les CPA =>voir Activité 3 CH1). Quels sont les acteurs de l’immunité adaptative et quelles sont les caractéristiques de cette immunité ? Activité 1 : Les acteurs de l’immunité adaptative À partir de l’ensemble des documents, caractériser les deux types de réactions immunitaires adaptatives qui peuvent intervenir en renfort de la réponse immunitaire innée après l’introduction d’un micro-organisme dans l’organisme.

Vous devrez notamment identifier les acteurs cellulaires et moléculaires. DOC 1 : Expérience 1 : On voit qu’un cobaye immunisé contre le tétanos survit après injection de la toxine tétanique mais meurt après injection d’une autre toxine microbienne.

Donc ce cobaye immunisé contre le tétanos ne l’est pas contre toute autre toxine.

On en déduit donc qu’il existe une spécificité de la réponse immunitaire adaptative c'est-à-dire une réponse immunitaire dirigée spécifiquement contre un antigène donné après un premier contact entre cet antigène et l’organisme. DOC 2 : Expérience 2 : On voit qu’un cobaye (D) ayant reçu le sérum prélevé sur un cobaye immunisé contre la diphtérie survit alors qu’un cobaye (E) ayant reçu les lymphocytes provenant du même cobaye meurt.

Le cobaye D a bien été immunisé contre la diphtérie mais cela n’a pas été le cas de E, qui n’a pas pu se défendre. Or, on sait que le sérum est dépourvu de cellules, il ne contient que des molécules. On en déduit que la réaction immunitaire dans ce cas passe par la fabrication de molécules particulières qui permettent de détruire la toxine diphtérique, molécule présente dans les liquides extracellulaires. Expérience 3 : On voit qu’un cobaye (D) ayant reçu le sérum prélevé sur un cobaye immunisé contre le bacille de Koch, agent de la tuberculose, meurt alors qu’un cobaye (E) ayant reçu les lymphocytes provenant du même cobaye survit.

Le cobaye E a bien été immunisé contre la tuberculose mais cela n’a pas été le cas du cobaye D qui n’a pas pu se défendre. Or, en sachant que le sérum ne contenant pas de cellules mais uniquement des molécules, on en déduit que la réaction immunitaire dans ce cas ne passe pas par la fabrication de molécules particulières qui permettraient de détruire le bacille de Koch mais qu’il y a une action directe des lymphocytes contre le bacille. *La majorité des bactéries se multiplient dans le milieu extracellulaire, le bacille de Koch est une exception. DOC 3 : On voit que suite à une infection virale, comme celle de la grippe, les cellules puis les molécules (MCI) de l’immunité innée entrent en jeu, leurs quantités augmentent et atteignent respectivement un pic environ au 2 ème et 4ème jour après l’infection virale. Cependant, elles ne suffisent pas à.... »

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