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Psychanalyse Freud, étude de cas : Elisabeth Von R.

Publié le 29/09/2023

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« Psychanalyse : étude du cas de Elisabeth von R. Dans son ouvrage Etudes sur l’hystérie publié en 1895 coécrit avec Josef Breuer, Sigmund Freud présente l’étude de plusieurs cas, dont celui d’Elisabeth von R. Cette patiente consulte en 1992, alors âgée de vingt quatre ans.

Elle présente de forte douleur dans les jambes et une difficulté à marcher, Freud parle alors d'hyperesthésie et d’abasie. Sa famille ne présente aucun antécédent, hormis sa mère qui a souffert d’une mauvaise humeur névrotique pendant quelques années.

La patiente a dû faire face au décès de son père et de sa sœur dans les mois précédant la consultation. Freud la présente comme une jeune femme avec une grande intelligence et un bon insight quant à ses souffrances.

Elle possède un grand sens moral qui est particulièrement significatif au sein des sacrifices familiaux dont elle a pu faire preuve dans le passé.

Le psychanalyste fait l’hypothèse que Elisabeth von R.

est atteinte d’hystérie en raison du manque de précision dans la description de ses douleurs et de l’impression de plaisir que communique la patiente face aux douleurs éprouvées.

Mais en quoi ce cas est-il révélateur du cheminement théorique et pratique de Freud ? Nous verrons dans un premier temps l’échec de l’hypnose, puis les premières avancées du thérapeute avant d’étudier la résolution. Premièrement, Freud se concentre sur le corps de la patiente en pratiquant de multiples massages et en ayant recours à de nombreux électrochocs avec le souhait d’atténuer ses symptômes.

Mais sans succès, ce dernier abandonne l’hypnose, comprenant que la patiente possède en elle-même une opinion quant à l’origine de ses troubles. Le psychanalyste se tourne alors vers un traitement cathartique, c'est-à-dire une cure basée sur la parole qui consiste en la libération des symptômes en revivant les émotions qui leur étaient associées.

Ce procédé vise une abréaction, réaction découverte par Breuer qui est une réduction de la tension émotive qui survient lorsque l'affect et la verbalisation du souvenir font irruption en même temps à la conscience. L'objectif de cette première étape du traitement freudien est donc le retour des souvenirs refoulés à la conscience, s’accompagnant d’une décharge émotionnelle.

Ce travail thérapeutique est réalisé quand la patiente est en position allongée, ce qui facilité la régression et la libre 1 association, consistant pour le patient à exprimer les pensées qui lui viennent à l'esprit à partir d'un élément donné ou de façon spontanée. Malgré ses nombreuses tentatives, Freud ne constate aucun effet thérapeutique sur les symptômes présentés par Elisabeth von R.

alors que ces méthodes sont les plus courantes à son époque.

Mais cela lui permet de faire des avancées pratiques car il s’éloigne des techniques corporels et du traitement cathartique de Breuer pour davantage se concentrer sur la parole et sur l’importance de la position allongée des patientes. Ainsi, Freud va utiliser le procédé par pression sur la tête déjà mentionné dans le cas de Lucy qui permet à Elisabeth von R.

de se souvenir de son premier amour. Le psychanalyste va rechercher la cause des premières douleurs hystériques dans ces faits et va contester l’important rôle de la résistance.

Ce mécanisme de défense est un des procédés inconscients employés dans différentes organisations psychiques; c’est par exemple.... »

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