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Etude de document - HGGSP - L'exploration lunaire comme symbole de la conquête spatiale

Publié le 22/01/2023

Extrait du document

« L’exploration de la Lune commence avec le lancement des premiers programmes spatiaux dans les années 1950.

Les Etats-Unis et la Russie inaugurent une série de missions d’exploration au moyen de sondes spatiales dont l’objectif principal est de cartographier et d’identifier les principales caractéristiques de l’environnement lunaire grâce aux programmes Luna et Ranger.

Cette phase culmine avec les premiers pas de l’homme sur la Lune par l’américain Neil Armstrong le 21 juillet 1969, dans le cadre de la mission Apollo 11.

En effet, Apollo 11 est la première mission Apollo à poser des hommes sur le sol lunaire et même si une partie de son déroulement a fait l'objet d'une répétition au cours du vol Apollo 10, des phases cruciales comme l'atterrissage et le décollage de la Lune ainsi que l'utilisation de la combinaison spatiale sur le sol lunaire n'ont encore jamais été réalisées et présentent des risques importants.

Dans le contexte de la guerre froide, l'exploration de la Lune est davantage motivée par la lutte entre les deux superpuissances de l'époque les États-Unis et l'Union soviétique que par la recherche scientifique, même si le programme Apollo permet de ramener près de 380 kilogrammes de roches lunaires sur Terre.

Celles-ci, ainsi, que les données recueillies par les instruments sur place permettent de répondre à de nombreuses questions concernant la Lune tout en, en soulevant de nouvelles. Par exemple, nous pouvons nous demandés en quoi les documents proposés illustrent-ils l’exploration lunaire en tant que symbole de la conquête spatiale et en quoi elle traduit les grandes évolutions géopolitiques ? Dans un premier temps, nous montrerons la conquête spatiale durant la Guerre Froide et dans un second temps, nous exposerons le bouleversement des enjeux géopolitiques avec l’arrivée de nouveaux acteurs. L’immensité de l’espace fascine les hommes depuis des siècles, comme en témoigne le Voyage de la Terre à la Lune de Jules Verne, grand succès populaire à la fin du XIXe siècle.

Au XXe siècle, les progrès technologiques rendent ce vieux rêve enfin accessible : les projets individuels se multiplient, mais aucun pays n’en fait réellement une priorité nationale.

Pendant la 2nde guerre mondiale, le régime nazi fait un important effort industriel et financier pour mettre au point des bombes volantes destinées à frapper l’Angleterre (V1 et V2).

Dès la fin de la guerre, les ÉtatsUnis et l’URSS s’affrontent pour étendre leur influence sur le monde.

La possession de l’arme atomique par les États-Unis, en juillet 1945, sera vite rattrapé par l’URSS, en août 1949, ce qui implique leur destruction mutuelle assurée en cas d’affrontement direct.

Les deux superpuissances multiplient donc les affrontements indirects pour affirmer leur supériorité sans menacer leur propre survie.

En 1957, ils réussissent à placer un satellite, Spoutnik I, en orbite autour de la Terre.

Pour la première fois de son histoire, l’humanité réussit à échapper à l’attraction terrestre et place un objet sur orbite : avec un petit bruit continu audible par les radios, cette sphère métallique tourne autour de la Terre en 1 h 30 environ.

L’opinion publique mondiale s’extasie devant cette prouesse technologique, qui illustre la supériorité scientifique de l’URSS, alors qu’elle est vécue comme un électrochoc national aux États-Unis, inquiets de ce retard qui les rend vulnérables.

Peu après l’URSS envoie le 1er être vivant dans l’espace, la chienne Laïka, à bord de Spoutnik II.

Grâce à ses scientifiques comme Serge Korolev, l’URSS accentue son avance en 1959 avec les sondes Luna qui survolent la Lune.

La conquête de l’espace devient alors une bataille idéologique : les exploits aérospatiaux doivent démontrer la supériorité d’une idéologie sur l’autre.

En 1961, l’URSS frappe à nouveau un grand coup : la mission Vostok 1 emporte avec elle le 1er homme dans l’espace, Youri Gagarine, qui fait un tour de la Terre en orbite avant de regagner le sol, vivant.

Car dès les années 1950, au-delà du prestige, c'est la maîtrise de l'arme atomique qui a guidé en sous-main l'essor des capacités spatiales.

Pour les États-Unis, l'objectif était d'obtenir une cartographie précise des sites stratégiques soviétiques grâce aux satellites.

Pour l'URSS, la priorité était d'abord d'être en mesure de larguer une bombe nucléaire sur le territoire américain, en développant un missile intercontinental.

Plus tard, les satellites de reconnaissance ont permis d'évaluer de part et d'autre les forces nucléaires et de contrôler leur limitation.

Pour l'heure, outre le renseignement, les satellites militaires américains servent d'appui aux forces aériennes, terrestres et maritimes, pour localiser et guider les troupes, transmettre les communications sur des théâtres lointains ou détecter tout lancement de missile ennemi, le satellite constituant le premier maillon du bouclier antimissile que les États-Unis mettent en place à l'échelle du globe.

Loin derrière, Russie, Chine, Inde, Japon et les principales puissances européennes ne disposent chacun que de capacités partielles Ensuite, après avoir été un enjeu principalement idéologique pendant toute la période de la Guerre froide, la conquête spatiale est devenue aujourd’hui un enjeu scientifique.

En effet, grâce à la science-fiction, des personnes sont actuellement présentent dans l’espace de manière ininterrompu depuis 2001.

Ce sont des membres d’équipage de l’ISS : la Station Spatiale Internationale autrement dit, un laboratoire scientifique dans.... »

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