Que perd l'homme en perdant son travail ?

« Analyse. · Le sujet qui nous est proposé ici porte une réflexion sur le travail : la demande est double : nous devons savoir si nous perdons quelque chose avec al perte du travail, et, de ce fait, ce que le travail peut nous apporter. · Aussi, pour débuter notre analyse, devons nous porter une attention particulière à la façon dont nous définissons le terme travail : o Le travail se défini comme une activité humaine intentionnellement destinée à transformer certaines ressources matérielles ou symboliques en vue de satisfaire directement ou non des besoins individuels ou collectifs.

Le travail est donc un outil crée par l'homme pour son usage propre.

Il répond directement à des besoins humains. o Il existe aujourd'hui une forme du travail qui ne correspond pas nécessairement à celle que nous venons de citer : le travail est, aujourd'hui, un outil du marché.

Il y a, comme le disait Marx, une aliénation du travail, qui fait de l'homme son outil, le transformant en marchandise. · Nous voyons donc que deux écoles peuvent s'opposer : celle du travail comme un outil pour l'homme dans son émancipation du monde, ou celle du travail comme moyen de faire de l'homme une marchandise parmi d'autres. · Le sujet est intéressant, car il nous pose aussi al question de al double perte : que perd-on dans el cadre du travail comme étant ce qui répond à nos besoins et que perd-on lorsque le travail fait de nous de simples marchandises ? · Nous sentons bien évidement que la réponse risque de varier du tout au tout.

C'est là que se situe le problème sous jacent de la question : y a-t-il un gain à faire dans la perte de son travail ? Problématisation. Les sociétés modernes sont désormais majoritairement capitalistes.

Dans un tel système, le travail est soumis aux exigences boursières du marché.

Dans un tel contexte, le chômage existe et ce, quoi que puisse faire les économistes.

La perte d'un travail est devenue une possibilité pour tous.

Mais qu'est ce que cela entraine.

Que perd-on lorsque l'on perd son travail ? Est-ce que l'on perd finalement ce qui nous contraignait ? Ou, à l'inverse ce qui faisait de nous des hommes libres ? Qu'est ce qui est finalement perdu, que seul le travail peut nous apporter ? Proposition de plan. 1. La perte du travail nous sépare-t-elle de ce qui nous contraignait ? · Dans une société telle que la notre, al perte d'un travail correspond à une perte financière, en premier lieu.

On pense en effet souvent que le travail est ce qui nous permet de gagner notre vie. · Quel que soit le pays (France, Etats-Unis), le problème est le même partout.

Ne plus travailler, c'est ne plus avoir de pouvoir d'achat, ne plus pouvoir dépenser.

Mais c'est aussi ne plus participer au marché. · C'est une perte de sécurité.

Il n'est plus possible de s'assurer d'une dépendance vis-à-vis de son employeur.

Mais est-ce là une si mauvaise chose ?. »