Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Extrait du document
«
PREMIERE CORRECTION
Problématique
Cette question est célèbre.
Elle a été posée par Leibniz et reprise par Heidegger.
Ainsi se poser cette
question c'est établir un présupposé, il y a quelque chose, le rien n'existe pas.
Y a t il une intentionnalité derrière
l'existence de la matière? Le monde physique est il régit par une puissance métaphysique comme Dieu? L'existence
est elle indépendante de notre conscience ou n'y a t il quelque chose que parce que nous sommes là pour le
constater? Se demander pourquoi il y a quelque chose n'est ce pas un problème qui nous dépasse car il est au
dessus de notre propre entendement?
PLAN
I La cause première
Pour Aristote, il y a une cause première qui est initiatrice du tout.
Tout est soumis à la causalité, on peut
remonter indéfiniment de l'effet à la cause.
Il faut donc concevoir une cause première qui serait l'instigatrice de la
totalité du système dont l'homme, entre autres, fait partie.
Ainsi, l'existence serait donc le produit d'une volonté
supérieure, d'un Dieu peut être, qui serait une idée de l'infini qui ne peut être comprise par l'homme bien qu'il en ait
l'intuition (Descartes)
Références utiles
Michel Henry
« Dieu est Vie, il est l'essence de la Vie, ou, si l'on préfère, l'essence de la vie est Dieu.
Disant cela nous savons
déjà ce qu'est Dieu, nous ne le savons pas par l'effet d'un savoir ou d'une connaissance quelconque, nous ne le
savons pas par la pensée, sur le fond de la vérité du monde ; nous le savons et ne pouvons le savoir que dans et
par la Vie elle-même.
Nous ne pouvons le savoir qu'en Dieu.
»
Descartes, méditations Métaphysiques
Aristote, Physique
II Un monde sans raison
L'existence des choses est produite par une cause qui nous échappe, encore faut il y voir une cause.
Pour
Épicure, le monde est un entrelacs d'atomes qui se sont rencontrés par hasard.
On peut donc hypothétiquement
accepter l'idée d'un hasard cosmique qui aurait place les choses dans un certain opprobre sans que celui ci n'ait de
nécessité (car il aurait pu être autrement).
Références utiles
"C'est en réalité sur une matière qui s'est donné mécaniquement un commencement d'organisation, que travaille le
Démiurge." L.
Robin
Épicure, Lettre à Hérodote
III Le noumène et le phénomène
Nous sommes ce que nous percevons il existe une existence hors de nous qui ne peut être atteinte par
qu'elle est existe en soi (le noumène).
Il peut s'agir de la conception du monde comme de Dieu.
Ainsi, tout ce que
nous pouvons faire c'est constater l'existence des choses grâce à notre entendement.
S'interroger sur ce que
nous ne pouvons connaître devient absurde, les choses existent par notre perception c'est la seule position sur
laquelle le sage peut se placer.
Références utiles
J'appelle matière dans le phénomène ce qui correspond à la sensation; mais ce qui fait que le divers du phénomène
est coordonnée dans l'intuition selon certains rapports, je l'appelle forme du phénomène." Kant,
"L'homme est un animal métaphysique" Schopenhauer
"La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien" Socrate
"Il faut donc que la raison se présente à la nature tenant, d'une main, ses principes qui seuls peuvent donner aux
phénomènes concordant entre eux l'autorité de lois et de l'autre, l'expérimentation qu'elle a imaginée d'après ces
principes pour être instruite par elle, il est vrai, mais non pas comme un écolier qui se laisse dire tout ce qu'il plaît au
maître, mais au contraire, comme un juge en fonction qui force les témoins à répondre aux questions qu'il leur pose."
Kant.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance... » PLATON
- Toutes les propositions de logique disent la même chose. A savoir rien. Wittgenstein
- Avons-nous quelque chose à apprendre de nos erreurs ?
- La poésie peut-elle quelque chose contre la laideur du monde ?
- chose vue un jour de printemps