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Pourquoi désirons-nous connaître ?

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« Le candidat ne se limitera pas à une approche psychologique, bien qu'il faille donner toute sa place à l'analyse de Freud.

Rappelons que, pour ce dernier, le désir de connaître est une sublimation des pulsions sexuelles.

Chez l'enfant, la curiosité sexuelle est première.

C'est sur celle-ci que viendront, plus tard, s'étayer les préoccupations intellectuelles. Introduction : Le désir est l'attente d'un plaisir.

La connaissance est une perte par rapport au plaisir.

On ne jouit pas de la connaissance de la nature mais de la nature elle même.

La connaissance suppose de s'éloigner des choses pour en construire des représentations.

La connaissance ne semble pas être guidée par le principe de plaisir.

Qu'est ce qui motive la connaissance? La connaissance est utile : elle nous permet de nous défendre contre la nature et de maîtriser cette même nature. Le désir de connaître vient peut être d'un autre manque que le manque de plaisir, cela peut être le manque d'une connaissance utile. Mais la nature ne nous pousse pas à connaître, elle nous entraîne plutôt dans l'instant sans distance avec les choses et la vie.

Pourquoi désirer connaître si cela nous crée plus de peine que de joie? Problématique : Si la connaissance est une perte par rapport au plaisir de l'instant, pourquoi désirons nous connaître? I : Le désir de la vérité. 1.

La connaissance comme recherche de la vérité. Le but de la connaissance est de savoir la vérité.

On peut définir la vérité comme l'adéquation de l'esprit et de la chose.

La recherche de la vérité est le souci de dévoiler les choses elles mêmes pour sortir de nos illusions et être en adéquation avec le monde extérieur.

La connaissance permet de rentrer dans un rapport d'adéquation avec les choses et par là de vivre dans la vérité. 2.

La vérité et l'utilité. Le vivant manipule de l'information pour agir.

La connaissance est naturellement utilitaire, elle est un moyen pour parvenir à des fins et non une fin en soi.

Il y a une connaissance naturelle que l'on appelle l'instinct et par laquelle les animaux savent agir dans différents types de situations.

L'homme construit en outre des connaissances réfléchies qui lui servent à maîtriser le monde.

Le corps de l'homme ne lui suffit pas pour se défendre et maîtriser la nature, c'est pourquoi il développe la connaissance. Descartes dira que la nature ne se contemple plus, elle se domine.

Elle ne chante plus les louanges de Dieu, elle est offerte à l'homme pour qu'il l'exploite et s'en rende « comme maître & possesseur ». Or, non seulement la compréhension de la science se voit transformée, mais dans un même mouvement, celle de la technique.

Si la science peut devenir pratique (et non plus seulement spéculative), c'est qu'elle peut s'appliquer dans une technique.

La technique n'est plus un art, un savoir-faire, une routine, elle devient une science appliquée. D'une part, il s'agit de connaître les éléments « aussi distinctement que nous connaissons les métiers de nos artisans ».

Puis « de les employer de même façon à tous les usages auxquels ils sont propres ».

Il n'est pas indifférent que l'activité artisanale devienne le modèle de la connaissance.

On connaît comme on agit ou on transforme, et dans un même but.

La nature désenchantée n'est plus qu'un matériau offert à l'action de l'homme, dans son propre intérêt.

Connaître et fabriquer vont de pair. D'autre part, il s'agit « d'inventer une infinité d'artifices » pour jouir sans aucune peine de ce que fournit la nature.

La salut de l'homme provient de sa capacité à maîtriser et même dominer techniquement, artificiellement la nature. Ce projet d'une science intéressée, qui doive nous rendre apte à dominer et exploiter techniquement une nature désenchantée est encore le nôtre. 3.

La vérité et l'énigme du monde L'homme cherche son origine, si il ne la trouve pas dans les récits mythiques ou religieux, il la cherche dans le. »

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