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Peut-on connaître objectivement le passé ?

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L'homme est le seul être de la nature a avoir une histoire qui est différente de l'évolution de sa propre espèce. L' ambiguïté du terme ‘‘histoire'', comme nous le rappelle R.Aron, vient du fait ‘‘qu'en français le même mot, s'applique à la réalité historique et à conscience que nous en avons''. Deux types de problèmes sont posés par l'histoire: primo, l'histoire comme connaissance, discipline intellectuelle, d'ou un problème d'épistémologie et la question l'histoire est-elle une science ? Secondo l'histoire comme réalité vécue d'ou un problème existentiel et les questions pourquoi l'histoire, et l'histoire a-t-elle un sens ?

 

La connaissance historique est la connaissance du passé de l'homme. L'histoire est l'une des dimensions de la mémoire collective elle est de ce fait un aspect des ‘‘des cultures nationales'' et contribue a une identité propre. Si, par exemple la France et l'Espagne n'ont pas la même culture c'est bien parce qu'elles n'ont pas la même histoire. La définition proposé par l'historien découle de plusieurs présupposés. Seul l'homme a une histoire, il n'y a pas d'histoire du présent. Nous devons donc ici distinguer l'historien du journaliste, donc a fortiori le discourt mûrement réfléchi du premier aux interventions chocs et à vif de l'autre, ce qui n'est en fait que suivre la pensée de Descartes ‘‘seul le raisonnement mène à la Vérité''.

« L'homme est le seul être de la nature a avoir une histoire qui est différente de l'évolution de sa propre espèce. L' ambiguïté du terme ‘‘histoire'', comme nous le rappelle R.Aron, vient du fait ‘‘qu'en français le même mot, s'applique à la réalité historique et à conscience que nous en avons''.

Deux types de problèmes sont posés par l'histoire: primo, l'histoire comme connaissance, discipline intellectuelle, d'ou un problème d'épistémologie et la question l'histoire estelle une science ? Secondo l'histoire comme réalité vécue d'ou un problème existentiel et les questions pourquoi l'histoire, et l'histoire a-t-elle un sens ? La connaissance historique est la connaissance du passé de l'homme.

L'histoire est l'une des dimensions de la mémoire collective elle est de ce fait un aspect des ‘‘des cultures nationales'' et contribue a une identité propre.

Si, par exemple la France et l'Espagne n'ont pas la même culture c'est bien parce qu'elles n'ont pas la même histoire.

La définition proposé par l'historien découle de plusieurs présupposés.

Seul l'homme a une histoire, il n'y a pas d'histoire du présent.

Nous devons donc ici distinguer l'historien du journaliste, donc a fortiori le discourt mûrement réfléchi du premier aux interventions chocs et à vif de l'autre, ce qui n'est en fait que suivre la pensée de Descartes ‘‘seul le raisonnement mène à la Vérité''. L'histoire n'est pas scientifique.

Un seul argument nous permet de l'affirmer, l'histoire est autan scientifique que la connaissance d'un fait historique peut l'être, c'est à dire point du tout si la connaissance n'est épurée, réfléchie et objective.

Or comment un fait se rapportant à l'homme, plus exactement à la vie même de l'homme, peut-il être objectif ? Cependant l'histoire résulte d'un intérêt pour la passé qui se situe dans différents domaines, un intérêt psychologique évident, qui ne c'est jamais targué d'appartenir à l'état qui a vu naître les droits de l'homme..., un intérêt que l'on peut assimiler à un moyen d'évasion, l'histoire est utile à la connaissance des hommes, un intérêt moral :‘les leçons' de l'histoire, car l'histoire nous fournit des éléments de comparaison qui favorisent la délibération (Aristote), un intérêt intellectuel, rappelons-le l'histoire est un élément de culture, elle procède aussi du besoin de vérité, donc d'une exigence de la raison. Pour répondre à cette exigence le travail de l'historien doit tendre à celui du mathématicien.

Dans toute matière qui s'intéresse à l'homme, il faut, dit Kant, distinguer la chose en soi: le noumène de la chose telle qu'elle nous apparaît: le phénomène.

Ainsi n'ayant aucun accès direct au passé, nous ne saisissons pas la passé en luimême, le passé nouméral.

Nous saisissons seulement la passé tel qu'il nous apparaît, à travers ce qui en subsiste: les documents.

‘‘Par essence, l'histoire est connaissance par documents'' et non pas des faits du présent réactualisables à volonté qui caractérisent la connaissance scientifique.

Le premier travail de l'historien consiste donc en l'analyse des documents.

L'heuristique (la recherche des documents) doit considérer que chaque objet est un document historique potentiel ce qui l'oblige pour comprendre le sens de chaque objet à s'appuyer sur des sciences auxiliaires comme l'archéologie, la paléontologie, l'ethnologie...

L'historien dit ‘‘est document toute source d'information dont l'esprit de l'historien sait tirer quelque chose pour la connaissance du passé humain, envisagé sous l'angle de la question qui lui a été posée''.

Il s'en suit que l'heuristique pour quelle ne soit pas réductrice doit être soumise à la critique.

Cette critique se fait en plusieurs phases.

En premier lieu la critique externe qui prend en compte l'intégrité du document: est-il parvenu jusqu'à nous dans sa totalité? Sinon comment se présentait-il à l'origine? Plus encore, le document ne serait-il pas faux? En deuxième lieu, la critique interne qui prend en compte le processus d'interprétation.

Peut-on à coup sûr retrouver le sens exact du document? Quand bien même ces conditions seraient vérifiées, une autre question se pose: quel degrés de confiance et d'importance peut-on accorder au document? Qui aurait pu penser au Moyen-Age combien les tablettes du Judaïsme sont fondamentales? Le document considéré ne serait-il pas primordial uniquement pour un groupe de personnes influencé par l'histoire d'un groupe l'englobant et pour lequel le document est sens intérêt.

Et en dernier lieu, l'interrogation du document pour établir l'existence certaine des faits passés. Après l'analyse du document vient la constitution de l'événement historique.

Les historiens refusent l'histoire événementielle: l'accumulation des faits.

L'historien sélectionne certains faits, ceux qui sont déterminants pour comprendre l'événement.

C'est la multiplicité et la durée des effets produits, c'est l'intensité des répercussions dans l'espace et dans le temps qui caractérisent l'événement.

L'événement est relatif au type d'histoire qu'intéresse l'historien (histoire économique, sociologique...).

Vint la compréhension historique.

Nous expliquons la nature, nous comprenons la vie psychique.

Expliquer est une démarche purement rationnelle, logique, rigoureuse, qui réfère tout cas particulier à une loi générale, l'explication historique est donc scientifique.

Comprendre est une démarche à la fois rationnelle et psychologique.

Telle est l'explication historique, pas scientifique du tout, nous lui réservons alors le nom de compréhension.

Comprendre en histoire c'est trouver les causes les plus probables d'un événement sans possibilité de vérification, ni de précision alors que la science explique c'est à dire assigne une cause certaine, et déduit de cette explication une connaissance de l'avenir.

L'étape finale, la synthèse historique, facultative et souvent désagréable pour l'historien, et qui dérive d'un impératif moral, à savoir le devoir de communiquer ses résultats à autrui pose le problème du style: comment décrire sans transmettre à son insu, son sentiment personnel? Un autre problème fondamental posé par l'histoire est celui de l'objectivité.

Ce caractère de la pensée ou du discours qui s'accorde exactement avec l'objet.

Or l'expérience montre des désaccords entre les historiens, ce qui prouve que l'objectivité n'est pas réalisée.

Combien il est pléthore d'exemples sur ce sujet, les négationnistes, les révisionnistes forment la tranche la plus radicale, d'autres affirment plus modérément que l'histoire leur donne le droit, la raison (quelle antinomie !).

Les limites de l'objectivité sont aussi atteintes de part l'objet considéré: le passé.

Le passé ne se répète pas, nous avons donc aucune possibilité de vérification.

La compréhension historique devient ainsi plus de l'ordre de la probabilité que de la certitude.

Du point de vue des documents, une autre incertitude apparaît.

Les documents conservés, sauvés par le hasard sont souvent lacunaires, l'histoire qui en ressort est de ce fait fragmentaire et ignore certains aspects de son objet.

Une autre limite de l'objectivité est. »

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