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Penser, est-ce dire "non" ?

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« CONSEILS PRATIQUES • Un sujet intéressant, apparemment clair, mais moins facile à traiter qu'il n'y paraît au premier abord.

Nous conseillons aux candidats au baccalauréat de réfléchir, d'une part, soigneusement, sur les termes et, d'autre part, d'élaborer un plan très net. • Définissez, d'abord, les termes penser, dire et non. - Penser ·.

exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle ; juger ; exercer son esprit sur la matière de la connaissance ; unir des représentations dans une conscience.

Très proche de réfléchir, mais néanmoins plus global et général. - Dire : exprimer ; exprimer par des signes ; communiquer. - Non :-adverbe de négation. - Dire non : nier, refuser. • Quel est le sens de l'intitulé ? Exercer une activité intellectuelle ou rationnelle, juger, est-ce « nier » ou « refuser » ? Remarquons qu'on nous demande de nous prononcer sur une définition possible de l'acte de « penser », différente des définitions classiques qu'on a utilisées plus haut, ce qui pose problème et semble être un paradoxe. • Dégagez maintenant le questionnement inhérent à cette interrogation.

Réfléchir, ne serait-ce pas nier ou mettre à distance les croyances primitives ? Penser, n'est-ce pas alors clouter ? Ainsi, n'est-ce pas dans ma capacité de non-adhésion que réside ma liberté ? Liberté et pouvoir de négation sont-ils liés ? Cette dernière question constitue le problème soulevé par le sujet. PLAN • Nous vous conseillons un pian dialectique, par thèse, antithèse et synthèse.

Voici ce plan. A.

Penser, c'est dire non (thèse). Penser et être libre, c'est pouvoir dire non : le refus de la crédulité et le doute. B.

Penser, c'est dire oui et affirmer (antithèse).

Le cogito affirmatif comme contenu du doute. C.

Penser, c'est dire « oui » à travers le « non » La négativité hégélienne. vous remarquerez que ce type de sujet se prête admirablement à la forme synthétique, à travers l'examen de la négativité hégélienne (qui intègre le non et le oui, à travers la synthèse spirituelle). • Quelle sera notre conclusion ? Liberté et pouvoir de négation sont liés.

Être libre, c'est dire « non ». BIBLIOGRAPHIE Descartes, Méditations métaphysiques, Première et Seconde méditation, diverses éditions de poche. Hegel, Morceaux choisis 1 et 2, Idées-Gallimard (Cf.

analyses de la négativité). Quel est le sens de l'intitulé ? Exercer une activité intellectuelle ou rationnelle, juger, est-ce "nier" ou "refuser" ? Remarquons qu'on nous demande de nous prononcer sur une définition possible de l'acte de "penser", différente des définitions classiques qu'on a utilisées plus haut, ce qui pose problème et semble être un paradoxe. La problématique.

Réfléchir, ne serait-ce pas nier ou mettre à distance les croyances primitives ? Penser, n'estce pas alors douter ? Ainsi, n'est-ce pas dans ma capacité de non adhésion que réside ma liberté ? Liberté et pouvoir de négation sont-ils liés ? Plan: il faut utiliser un plan dialectique. A) Penser, c'est dire non (thèse). Penser et être libre, c'est pouvoir dire non: le refus de la crédulité et le doute.

Faites référence au doute cartésien. (cf.

suite). B) Penser, c'est dire oui et affirmer (antithèse) Le cogito affirmatif comme certitude.

La liberté c'est accepter l'évidence (cf.

suite). C) Penser, c'est dire oui à travers le non La négativité hégélienne. Introduction • « Penser, c'est dire non.

» Cette phrase célèbre, énoncée, en particulier, par Alain, définit l'activité de penser. Mais qu'est-ce que penser ? C'est exercer une activité intellectuelle ou rationnelle, échapper aux opinions qui m'éloignent du jugement vrai.

Penser, ce n'est pas seulement manifester une activité psychique ni être conscient, mais réaliser des opérations cognitives, juger.

Penser, c'est juger, unir des représentations dans une conscience, effectuer une véritable synthèse intellectuelle.. »

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