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Montaigne - Commentaires sur l'institution des enfants

Publié le 07/06/2022

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montaigne

« Montaigne - De l’institution des enfants. Merci pour le choix de ce texte très dense.

« On ne nait pas homme, on le devient » Comment ? Sources : - Texte en français contemporain - Quarto - Texte ancien - Dictionnaire amoureux de Montaigne – André Comte-Sponville - Un été avec Montaigne – Antoine Compagnon - Mes philosophes – Edgar Morin L’essentiel La renaissance prétend avoir rompu avec l’obscurantisme et privilégie le volume, la quantité enseignée, au détriment de la qualité de son assimilation. Entre Rabelais (Pantagruel conseillait à Gargantua de « devenir un abîme de science ») et Pascal qui recommandera de ne pas négliger la morale : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». A la science pour la science, Montaigne oppose la sagesse. Non pas être plus savant, mais être mieux savant.

Montaigne professe l’appropriation des savoirs : l’enfant doit les faire siens et les transformer pour construire son jugement.

Le principal, c’est ce qui demeure pour qu’il soit « devenu meilleur ou plus avisé ». Débat entre tête bien pleine et tête bien faite.

Page 184, je découvre que Montaigne n’applique pas cette formule à l’enfant mais à celui qui le guide. Deux remarques face aux défis contemporains pour une éducation universelle : - Montaigne évoque une éducation individualisée (donc élitiste !) - Actuellement, la formation des maîtres est le problème majeur (Recrutement sur diplômes non vraiment adaptés, aptitudes pédagogiques non prises en compte). Au fil des pages de l’édition Montaigne en français contemporain (Quatro) Le titre d’abord : « Institution », vieux français qui nous a légué le terme d’instituteur.

Instituer n’est-ce pas amener à l’existence ? Page 178 - Montaigne ironise sur son propre savoir : « un peu de chaque chose et rien à fond à la française ». « L’honnête homme ne se pique de rien » (La Rochefoucauld), mais il semble en effet qu’en France chacun se sente obligé d’avoir des avis sur tout (« Surtout des avis ! » disait Coluche).

Par comparaison beaucoup. »

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