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L'inconscient peut-il être une excuse ?

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« Introduction Il est fréquent, en justice, de voir des prévenus et leurs défenseurs invoquer des motifs psychologiques ou même psychanalytiques au titre de circonstances atténuantes.

Le libellé, qui demande si pareil recours peut aller jusqu'à l'excuse, n'échappe pas à cette tonalité judiciaire.

L'inconscient peut-il me disculper, m'ôter toute responsabilité ? Si la question se pose, c'est qu'en recourant à l'inconscient on recourt à une théorie déterministe, qui nie la liberté de la pensée et de l'action humaines.

Mais n'y a-t-il pas un peu trop de facilité à instrumentaliser ainsi la théorie, à en faire le moyen magique d'échapper à nos responsabilités ? Même en prenant en compte une théorie « dure » de l'inconscient, faut-il conclure que ma pensée et mon action perdent toute liberté ou est-ce que j'en demeure au contraire irréductiblement responsable Lignes directrices. I.

Admettre l'hypothèse d'un inconscient psychique, c'est l'admettre d'avance comme déterminante. Dans sa formulation freudienne, l'hypothèse de l'inconscient fait système, et elle exprime très clairement un déterminisme.

Freud nie la liberté de l'esprit.

L'inconscient fait donc destin, et il suffit d'invoquer cette théorie pour mettre en évidence que je ne suis pas l'auteur réel de mes pensées et de mes actes.

L'inconscient semble donc pouvoir fonctionner comme une excuse, un alibi.. »

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