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L'HOMME PEUT-IL SE CONTENTER DE VIVRE EN PAIX ?

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« Problématique: La paix de l'âme est la félicité suprême sage.

Il a renoncé aux vanités de ce monde.

Mais cet idéal n'est-il pas trop modeste? Il faut, avoir beaucoup vécu pour se contenter de la paix intérieure.

Celle-ci est cependant compatible avec un certain engagement dans le monde. Analyse du sujet · Eléments de définition Homme = Dans les temps modernes, l'homme désigne l'être qui vit de signes, mais aussi de la connaissance (Descartes), qui maîtrise la nature, le sujet donneur de sens (Sartre), un être moral, responsable de l'humanité. Paix = du latin pax, qui signifie paix, tranquillité, contrôle. 1- Situation de concorde, de nonne entente, dans les relations entre des personnes, plus particulièrement entre les membres d'une même communauté politique (paix civile). La paix n'exclut pas les divisions et les rivalités, mais seulement leur expression violente. Elle suppose une entente sur le mode d'exercice et la finalité des pouvoirs se distingue de la fausse paix qu'impose un despotisme.

Comme état positif, elle n'est pas simplement absence de troubles ou de combats, effet de l'inertie, elle est une confiance réciproque durable. 2- 3- - Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre IX, ch.

6 - Hobbes, De Cive, ch.

5 + Léviathan, ch.

13 et ch.

18. - Spinoza, Traité politique, ch.

5, § 4 et ch.

6, §4. - Montesquieu, L'esprit des lois, Livre V, ch.

14. - Kant, Projet de paix perpétuelle. Situation des nations dont les relations ne comportent pas les formes militaires de la lutte.

La paix est surtout définie comme absence de conflit armé ; elle peut résulter d'une hégémonie ou d'un équilibre des puissances. - Montesquieu, De l'esprit des lois, Livre XIII, ch.

17. - Kant, Projet de paix perpétuelle. Union universelle des peuples, alliance permanente entre les nations selon des règles juridiques. - 4· Kant, Projet de paix perpétuelle + Doctrine du droit, §61-62. Etat individuel de tranquillité de l'âme, absence d'inquiétude et de trouble, quiétude et union des désirs.

(cf.

stoïcisme) Angles d'analyse Le verbe « se contenter » possède une dimension à la fois positive et négative.

Positivement se contenter correspond à une véritable satisfaction, mais, de manière négative, il connote aussi une tendance à « se borner à », voire « s'accommoder de ».

C'est d'ailleurs sur cette double dimension qu'il va falloir construire l'analyse du sujet. En effet, il s'agit de se demander si la paix suffit totalement, absolument à l'homme de sorte qu'il puisse s'en satisfaire pleinement ou bien si elle est une condition certes nécessaire mais non suffisante pour que l'homme vive pleinement sa vie d'homme, c'est-à-dire pour qu'il s'en contente au sens positif et non pas seulement au sens négatif. C'est donc le statut de la paix qui est ici mise à la question à travers l'interrogation sur sa suffisance. Problématique La paix est-elle une condition à la fois nécessaire mais aussi suffisante, voire exclusive, pour que la vie de l'homme se dans une absolue plénitude (se contenter au sens positif du terme) ? Ou au contraire, n'est-elle pas certes une. »

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