Aide en Philo

LES COURANTS MAJEUR DE LA PHILOSOPHIE DE LA PÉRIODE CONTEMPORAINE

Publié le 19/05/2023

Extrait du document

« INTRODUCTION. I_ GENERALITES. 1.

Définition II- LES COURANTS MAJEUR DE LA PHILOSOPHIE DE LA PÉRIODE CONTEMPORAINE .9 1- Le libéralisme. 2- L'existentialisme 3- Le structuralisme 4- Le freudisme. 5- Le Marxisme 6- Le nihilisme. CONCLUSION. INTRODUCTION L'histoire générale néglige trop, parfois, l'histoire des idées; on a protesté, non sans raison, contre l'envahissement de l'histoire politique, et l'on a justement étendu la part des faits économiques dans nos manuels.

Tous présentent aujourd'hui un équilibre assez heureux entre l'exposé des règnes, des guerres, des traités - et l'exposé des faits sociaux au sens large.

C'est toute l'évolution humaine, de la préhistoire à la crise contemporaine, qu'on aspire à tracer.

Mais, si l'art, la religion, le travail ont leur place normale, l'évolution des idées philosophiques ne l'a guère ; et pourtant, n'est-ce pas elle qui, implicitement peut-être, donne un sens à tout le reste ? Ces vingt-cinq dernières années se sont ouvertes sur une crise des philosophies de l'histoire et une remise en cause de la raison moderne.

La recherche d'une sagesse, celle d'un humanisme ancré dans la nature sont devenues des thèmes centraux de la réflexion contemporaine.

Importants, mais pas forcément convergents : toute sagesse ne mène pas à l'humanisme, et la nature peut être le support d'une pensée métaphysique.

Les faits précités vont favoriser l'avènement d'une autre ère philosophie: la philosophie de la période contemporaine ou la philosophie contemporaine.

Cependant, qu'est-ce que cette philosophie? Qu'est ce qui la caractérise ? La réponse à ces questions sera au cœur de cette étude. I-GÉNÉRALITÉS 1- Définition La philosophie contemporaine est une expression utilisée pour désigner les différents courants philosophiques nés de la modernité. La philosophie contemporaine a germé au XIXe siècle des semences d'Emmanuel Kant.

Celui-ci avait élaboré une théorie de la connaissance basée sur les catégories de l'entendement et en particulier sur les jugements synthétiques a priori. La découverte de géométries non euclidiennes au cours du XIXe siècle (Lobatchevski, Bolyai, Riemann) ébranle ces fondements déjà remis en cause par Bolzano.

Le coup de grâce à la géométrie euclidienne sera porté au début du XXe siècle par Albert Einstein, qui montre que la géométrie décrivant notre monde n'est pas euclidienne. Cela entraîne une crise du fondement des mathématiques les axiomes ne peuvent pas être fondés sur l'intuition, sur les « semences de vérité » (certitudes innées) chères à Descartes et à Kant.

Les positivistes logiques affirmeront que toutes les vérités ne peuvent provenir que de l'expérience, les « évidences a priori » ne disant rien, et n'étant que des tautologies. Cette crise se noue à Vienne autour de Brentano, professeur qui enseigne à Frege et Husserl.

De ces deux derniers auteurs naîtront les deux branches (voire les seules [Quoi ?]) de la philosophie contemporaine : la philosophie analytique (initiée par Frege) et la phénoménologie (inventée par Husserl), aussi connue dans les termes de philosophie continentale. II- LES COURANTS MAJEUR DE LA PHILOSOPHIE DE LA PÉRIODE CONTEMPORAINE 1- Le libéralisme Le libéralisme désigne un vaste spectre de la pensée philosophique.

Bien que très ancien (il remonte aux présocratiques), c'est le courant le plus influent depuis 1945 environ. En philosophie politique, le point commun de tous les libéraux est de considérer la liberté individuelle comme l'objectif politique majeur de toute organisation, impliquant l'existence certes d'un État, mais dont le rôle se limite à cet objectif. Types de libéralisme Il y a deux grands courants de pensée au sein du libéralisme, le libéralisme classique et le libéralisme social : • Le libéralisme classique affirme que la vraie liberté suppose l'absence de coercition de l'État.

Il favorise le laisser-faire économique et s'oppose à l'ÉtatProvidence. • Le libéralisme social voit l'Etat jouer un rôle actif dans la promotion de la liberté des citoyens, notamment en s'assurant qu'ils soient en bonne santé (système de santé), instruits (école publique) et disposant de moyens matériels décents (minima sociaux). Les courants proches du libéralisme Libertarisme Les libertariens sont tous libéraux.

Ils partagent en effet les principes fondamentaux du libéralisme : défense de droits humains immuables et inviolables, notamment le droit à la vie, à la liberté et à la propriété.

Mais les libertariens sont une version extrême du libéralisme.

L'État, selon eux, doit être purement régalien. L'anarchisme L'anarchisme est une forme beaucoup plus radicale de libéralisme, bien que, comme l'anarchisme, le libéralisme s'oppose historiquement à toute forme d'autoritarisme, que ce soit sous forme de communisme, de socialisme, de fascisme ou d'autres types de totalitarisme.

L'accent mis sur les droits individuels le met également en opposition avec tout type de collectivisme, qui met l'accent sur le collectif ou la communauté dans une mesure où les droits de l'individu sont diminués ou supprimés (par exemple le communisme). Histoire du libéralisme L'idéologie moderne du libéralisme remonte à l'humanisme qui remettait en question l'autorité de l'Église établie dans l'Europe de la Renaissance, et plus particulièrement les pensionnaires britanniques et français des XVIIe et XVIIIe siècles. Les deux traités de John Locke sur le gouvernement de 1689 établissent deux idées libérales fondamentales: • la liberté économique (c'est-à-dire le droit d'avoir et d'utiliser la propriété) • la liberté intellectuelle (y compris la liberté de conscience). Sa théorie des droits naturels (les «droits naturels» sont essentiellement la vie, la liberté et la propriété) est le précurseur de la conception moderne des droits de l'homme, malgré le primat qu'il accorde au droit de propriété sur le droit du citoyen. Néanmoins, l'idée des droits naturels a joué un rôle clé dans la justification idéologique des révolutions américaine et française et dans le développement ultérieur du libéralisme. 2 - L'existentialisme L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère que T'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des doctrines théologiques, philosophiques ou morales. L'existentialisme considère chaque individu comme un être unique maître de ses actes.

de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter. Bien qu'il existe des tendances communes entre les penseurs existentialistes, des différences subsistent: il y a notamment un fossé entre les existentialistes athées comme Jean-Paul Sartre et les philosophes existentiels chrétiens comme Soren Kierkegaard, Paul Tillich ou Gabriel Marcel, sans oublier la philosophie juive de l'existence de Martin Buber et Emmanuel Levinas ou encore musulmane d'Abdennour Bidar et Abdurrahmân Badawì qui était considéré comme le « principal maître de l'existentialisme arabe ». Certains auteurs tels qu'Albert Camus ou Martin Heidegger ont même refusé d'être étiquetés comme existentialistes.

Sartre a livré quant à lui sa propre définition et conception de l'existentialisme donné une conterence sujet : L'existentialisme est un humanisme. Jean-Paul Sartre, ayant importé simultanément l'existentialisme et la phénoménologie allemande en France, a répandu cette philosophie qui fut très à la mode entre les années 1945 et 1955; elle était en effet devenue non seulement un mode de vie, mais elle était aussi définie par un endroit précis : Saint-Germain-desPrés à Paris.

Le texte d'une de ses conférences, L'existentialisme est un humanisme, imprimé comme opuscule, en popularisera l'idée. Sartre emprunte beaucoup à la méthode phénoménologique.

C'est Raymond Aron qui, par sa connaissance des philosophes allemands, a incité Sartre à s'intéresser à la phénoménologie.

C'est d'abord une méthode qui vient de Husserl. Science des phénomènes, elle décrit la façon dont les choses se donnent à la conscience.

La description des choses permet de découvrir leur essence et ce qu'est la conscience qui les pense.

Pour cela, on fera varier imaginairement les divers points de vue possibles sur la chose pour en faire apparaître l'invariant.

Par exemple, quel que soit le point de vue, un triangle a toujours trois côtés, qui font donc nécessairement partie de son essence. Walter Kaufmann décrit l'existentialisme comme « le refus d'appartenir à une quelconque école de pensée, la répudiation de l'adéquation d'une quelconque croyance, et en particulier des systèmes, et une insatisfaction à l'égard de la philosophie traditionnelle considérée comme superficielle, académique et éloignée de la vie ». 3- Le structuralisme Courant philosophique qui part des relations pour penser les éléments constitutifs d'un domaine d'étude donné : le structuralisme pense les sujets et les objets non pas à partir de leur supposée nature, mais à partir des liens (entre eux, avec leur environnement, par rapport au système dans lequel ils évoluent...) qui les caractérisent.

Contrairement à l'existentialisme et aux philosophies du sujet humain. le structuralisme affirme donc la prévalence des structures sur les figures, du système sur les individus qui le composent.

Inspiré initialement par la linguistique de Ferdinand de Saussure (qui démontre qu'un mot n'est compréhensible que dans sa relation avec les autres), ce courant privilégie l'approche formaliste sur l'approche.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles

pdf