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Le mythe du progrès ?

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« Problématique Le progrès désigne pour l'homme l'action d'avancer, d'évoluer de façon signification vers une situation meilleure.

Le progrès est une avancée positive, une évolution, un changement de l‘humanité.

Il concerne toutes les sciences, il est leur leitmotiv car le progrès fait partie de la politique de l'amélioration de la science.

Dans l'idée générale, le fait de savoir aujourd'hui ce qu'on ne savait pas hier suffit prouver l'existence du progrès.

Cependant le progrès ne se définit il pas un savoir meilleur et non un savoir plus? Le progrès n'est ce pas autre chose que le changement? Le progrès est ce qui nous permet de mieux connaître ce qui nous entoure et ce qui nous régit.

La science base ses connaissances sur des théories qu'elle tente e prouver pas des expériences mais l'histoire nous prouve maintes fois que les théories alors longtemps acceptées comme vraies ont un jour été anéantie par une ultime expérience qui prouve sa fausseté.

Si le progrès n'est que relative en l'attente d'une expérience qui puisse la déchoir n'est il pas qu'une spéculation relative au temps? Comment peut on parler d'un progrès s'il se trouve sous une potentielle épée de Damoclès qui pourrait un jour la déstabiliser? Progresser n'est pas savoir définitivement et indubitablement? PLAN I Le progrès c'est aller au delà du changement Le progrès ne doit pas se suffire d'une modification du savoir et de la technique.

Le progrès c'est mieux connaître, à savoir le progrès vise une vérité que l'homme doit posséder définitivement.

Cependant la science considère qu'un théorie est vraie tant qu'il n'a pas été prouvée qu'elle est fausse.

Cela ne paraît il pas contradictoire avec l'idée de vérité absolue? Pour Kant, la vérité que l'homme peut connaître reste relative à son entendement, nous ne pouvons accéder qu'aux phénomènes et pas à la vérité en soi. Si le monde progresse c'est indépendamment de l'homme: KANT Que le monde est mauvais, c'est là une plainte aussi ancienne que l'histoire et même que la poésie plus vieille encore, bien plus, aussi ancienne que le plus vieux de tous les poèmes, la religion des prêtres.

Pour eux tous néanmoins le monde commence par le Bien ; par l'âge d'or, la vie au Paradis, ou par une vie plus heureuse encore, en commun avec des êtres célestes.

Toutefois ils font bientôt disparaître ce bonheur comme un songe ; et alors c'est la chute dans le mal (le mal moral avec lequel le physique alla toujours de pair) qu'ils font se précipiter en l'accélérant pour notre chagrin ; en sorte que maintenant (mais ce maintenant est aussi vieux que l'histoire) nous vivons aux derniers temps, que le dernier jour et la fin du monde sont proches (...). L'opinion héroïque opposée qui s'est établie sans doute seulement parmi les philosophes et à notre époque notamment chez les pédagogues, est plus nouvelle, mais bien moins répandue, à savoir que : le monde progresse précisément en sens contraire, du mal vers le mieux, sans arrêt (il est vrai d'une manière à peine sensible) et que tout au moins on trouve une disposition à cet égard dans la nature humaine. II Le progrès comme croyance Le progrès semble donc reposer sur des croyances plus que sur des vérités.

Le progrès c'est découvrir de nouvelles choses auparavant inconnues par nos prédécesseurs.

La science découvre ses erreurs uniquement lorsqu'elle arrive à démontrer qu'une théorie est fausse.

Les vérités que l'homme accumule par la science reste vraie tant qu'on n'a pas prouver qu'elles ont fausses.

Ainsi par cette démonstrations négatives la science semble plus se baser sur des spéculations, des croyances que sur un réel progrès du savoir humain. COURNOT Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre de faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses que l'idée de progrès, et n'est plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour ceux qui n'en ont plus d'autre.

Elle a, comme la foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères.

L'idée du progrès indéfini, c'est l'idée d'une perfection suprême, d'une loi qui domine toutes les lois particulières, d'un but éminent auquel tous les êtres doivent concourir dans leur existence passagère.

C'est donc au fond l'idée de divin : et il ne faut point être surpris si, chaque fois qu'elle est spécieusement évoquée en faveur d'une cause, les esprits les plus élevés, les âmes les plus généreuses se sentent entraînées de ce côté.

Il ne faut pas non plus s'étonner que le fanatisme y trouve un aliment et que la maxime qui tend à corrompre toutes les religions, celle que l'excellence de la fin justifie les moyens, corrompe aussi la religion du progrès. III Le progrès comme technique La savoir humain en accord avec le progrès reste donc plus une croyance qu'un vérité acquise.

Le progrès c'est mieux savoir mais savoir quoi? A défaut de trouver avec exactitude les vérités de la nature, l'homme apprend à mieux les maîtriser.

En médecine on soigne mieux les maladies en traitant les symptômes, c'est avec leurs récessions que l'on constate l'amélioration de la santé du patient .

On ne traite donc pas la maladie directement mais les. »

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