Le livre est-il un outil de liberté ?

« Le livre est-il un outil de liberté ? Ce sujet se demande si l'écriture permet d'être libre.

En quoi l'écriture est-elle vectrice de liberté ? L'écriture apporte-t-elle toujours la liberté ? Peut-elle toujours s'exprimer ? I- Liberté d'expression Le livre, la pièce de théâtre, les vers permettent aux auteurs de s'exprimer.

Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola...) mais aussi des poètes, des dramaturges utilisent leurs oeuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits. A- Critiquer les moeurs, la société • Parlez de Molière : véritable moraliste. Par le rire, il veut dénoncer les vices des hommes, leur en faire prendre conscience mais il critique aussi des faits de société (ex : Les Précieuses ridicules).

Prendre l'exemple d'une pièce et développer le dans ce sens (L'Avare, L'École des femmes, Le Misanthrope...). • Des poètes de la « négritude », tels Senghor ou Césaire, ont fait entendre le cri de révolte du peuple noir bafoué, nié, réduit naguère à l'esclavage ou à des formes tout aussi inhumaines d'asservissement. • La lutte des Lumières : grand combat contre l'esclavage.

Chacun développe une forme de littérature pour lutter et dénoncer cela : Diderot fait parler le vieux Tahitien, Montesquieu parodie un texte de loi et Voltaire développe le conte philosophique... C- La littérature « miroir » de la société Au XIXE siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales. • Cf.

Hugo qui dénonce la « misère » (Les Misérables) mais aussi la peine de mort ( Claude Gueux ; La Dernier jour d'un condamné).

Cf.

naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail...

sous le Second Empire. C- Une voix d'outre-tombe • De son exil, Hugo se fait entendre : Les Châtiments, lutte violemment, avec ses poèmes et chansons, contre Napoléon III. • Les écrits restent => la voix de l'écrivain est donc éternelle.

Message qui peut dépasser les siècles.

Donnez un exemple. ∆) Livre => éduquer le lecteur, lui faire prendre conscience de la vérité.

Si l'engagement de l'écrivain peut prendre de nombreuses formes ( => naturalisme de Zola, théâtre de l'absurde...), sa portée peut être limitée voire interdite. II- Le message de l'écrivain limité A- Théorie de « l'Art pour l'Art » Débat quant à l'utilité de l'art.

Pour Théophile Gautier, l'art doit être gratuit : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature ». B- La censure • Beaucoup d'époques ont bridé la liberté d'expression : censure royale/impériale/pétainiste... • Censure religieuse : Tartuffe : interdit par le premier président du Parlement.

Gros problèmes de Molière avec les Jésuites. Cabale => le parti dévot gagne sa bataille contre Molière qui est traité par un docteur en Sorbonne de Molière de « démon vêtu de chair ». => limite de l'influence des écrivains. • Censure : exil de nombreux auteurs (Marot) ou ils limitaient leurs discours ou publient à l'étranger. => Voltaire a subi l'autodafé vivait à Ferney, à la frontière suisse.

Molière a dû retravailler Tartuffe (le personnage devient un laïc). C- Une parole indirecte • Les auteurs ont utilisé des moyens détourner pour éviter la censure et/ou pour toucher le plus de personnes par leurs écrits.. »