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le Léviathan, chapitre 26

Publié le 14/04/2022

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« Ce texte, extrait du chapitre 26 du Léviathan de Thomas HOBBES, est consacré à la loi de nature et à la loi civile.

En effet, l’auteur nous y présente le lien entre loi de nature et loi civile.

N’y a-t-il pas néanmoins une opposition entre ces 2 termes ? En effet, la nature est opposée à la culture et par extension à la société, d’où découle le civisme et ses lois.

Ce paradoxe, ce lien entre 2 notions antithétiques nous est exposé en plusieurs mouvement : Premièrement, ligne 1 à 11, Hobbes nous expose en quoi loi de nature sont le fondement même de la loi civile.

Ensuite, ligne 12 à 18, il démontre que la réciproque de cette affirmation est vraie, que la loi civile est un fondement de la loi naturelle.

Cependant, ligne 18 à 22, Hobbes nous expose finalement le fondement même du problème : en effet, la loi civile est bien souvent vu comme contraignant la loi naturelle, mais cette contrainte est ici expliquée et justifiée. C’est une dialectique qui cherche à démontrer la vraisemblance entre 2 notions contradictoires qui permettent finalement aux individus de « s’assister et s’unir contre les ennemis communs ».

Notre commentaire consistera à mettre en évidence ce lien qui existe entre lois naturelles et loi civile, et comment ces deux notions garantissent ensemble la paix. La première partie indique l’idée générale de Hobbes dès avant son développement.

En effet la première phrase met sur le même plan loi de nature et loi civile, représentant chacune l’une des faces d’une pièce, comme se contenant l’une l’autre.

Une affirmation insolite (puisque nature et société semblent par définition opposées) qui guidera son propos tout au long de ce chapitre, qu’il étayera et argumentera.

Ainsi, Hobbes justifie cela dans le fait que, dans l’état de pure nature, ce que l’on appelle loi de nature ne sont que des qualités, qui « disposent les hommes à la paix et l’obéissance ».

On ne peut donc parler de lois car celles-ci ne sont pas imposées, d’où l’idée de qualités, car ces dernières sont par définition propre à chaque individu : tout un chacun peut disposer d’une qualité qu’un autre ne possède pas.

Ces dernières sont bien définies comme étant naturelles, car en prédisposant l’homme à la paix, elles le prédisposent à survivre. Cependant, ces qualités, à savoir « l’équité, la justice, la gratitude et les autres vertus morales qui dépendent de ces premières », deviennent lois une fois l’établissement d’une République : avant ce moment, elles ne sont pas imposées et ne contraignent donc pas l’homme dans ces activités.

Chacun ayant une vision différente de ce qu’est la morale, l’équité ou la justice, un conflit entre deux individus ne pourraient être soldée de façon juste, bien que cette vertu de justice soit considérée. »

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