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Le devoir moral chez Kant

Publié le 17/01/2024

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« Le devoir moral chez Kant Selon Kant le devoir moral consiste à suivre un principe universel et inconditionnel: L’impératif catégorique.

C’est un principe qui ne dépend d’aucune condition et n’est basée sur aucun intérêt.

A l’opposé de l’impératif catégorique, nous avons l’impératif hypothétique.

Dans ce dernier nous agissons donc par pur intérêt ou condition, c’est à dire que nous posons l’acte parce que nous le jugeons bien pour nous.

L’impératif catégorique est basé sur 3 formules: L’impératif catégorique kantien (s’oppose à l’utilitarisme) Les trois formules: -Universalité: «Agis toujours de façon que tu puisses vouloir que la maxime de ton action devienne une loi universelle» -Respect de l’être humain «Agis de telle sorte que tu puisses traiter l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais comme un moyen.» -Principe d’autonomie: «Agis toujours comme si tu étais législateur et sujet dans la république des volontés libres et raisonnable.» La vertu se définit comme une disposition à accomplir des actes moraux par un effort de volonté Le vice se définit tel une disposition habituelle au mal, ou qui tend à déboucher sur quelque chose de nuisible. L’être humain a la capacité intrinsèque de distinguer le bien du mal.

Par la seule présence de sa raison il peut délimiter le champ de ses actions morales. Par la seule remise en question de son acte, c’est à dire par l’usage de sa raison sur son acte à venir, l’être humain peut savoir s’il est sur le point de bien faire ou non. L’idée fondamentale est de se demander si la maxime (le présupposé sur lequel nous nous fondons) de l’action que je veux poser peut être reconnue comme universelle est nécessaire.

En d’autres termes est ce que l’action que je désire poser pourrait-être appréciée par moi-même si jamais celle-ci était poser par une personne ? Nus devons toujours considérer les autres comme une fin et jamais comme un moyen en vue de réaliser notre propre bien.

Et notre raison a en effet les moyens de nous permettre de pouvoir juger à l’avance si notre action est bien ou si elle ne l’est pas. Texte de Bentham Utilitarisme: C’est une doctrine philosophique prenant pour principe ou critère des valeurs (par exemple morale) l’utile et l’utilité. «En seine morale, le devoir d’un homme ne saurait jamais consisté à faire ce qu’il est de son intérêt de ne pas faire.

La morale lui enseignera à établir une juste estimation de ses intérêts et de ses devoirs; et en les examinant, il apercevra leur coïncidence.» L’utilitarisme de Bentham On peut déterminer notre devoir à partir des préceptes religieux Les règles morales que nous nous imposons afin d’agir toujours pour notre bien et celui des autres peuvent provenir d’une religion. Si nous partons du principe que Dieu est un être parfait et infiniment bon, ce qui signifie qu’il est l’incarnation du bien, il devient pour nous très évident que les règles morales dictées par les lires saints sont les seules à suivre.

Les lois telles que tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, tu ne mentiras pas etc.

Si nous prenons l’exemple de la Bible, nous enseignant clairement les actes que nous devant éviter afin d’être en paix avec nous-même et aussi avec les autres.

Ainsi la religion peut nous permettre de déterminer nos devoirs, notamment moraux. Cependant doit-on nécessairement être lié à une religion pour savoir et appliquer ces règles de conduite? Révision sur la notion de liberté dans son rapport avec la notion de devoir. Liberté: consiste à agir comme bon nous semble les choses et sans contraintes quelconques. Chap III: Ce que c’est que la liberté La société: un rassemblement d’individu dans lequel chacun ne vise que ses intérêts personnels. Nation: Communauté d’individu lier par la culture/religion/histoire , une forte envie de vivre ensemble/ Idéal que toute société veut atteindre La république est dite une république une société dans laquelle les dirigeant sont votés. Un État est une société régit par des lois La liberté politique s’oppose à la liberté naturelle Légal: Du latin legalis, qui vient lui à son tour du latin lex, legis qui signifie loi, légal désigne ce qui est conforme à la loi ou encore ce qui est défini par la loi.

C’est ce qui est conforme au droit positif Légitime: du latin legitimus, légitime désique ce qui est juste au regard des valeurs plus profondes et plus universelles que celles d’un groupe donné.

C’est qui est conforme au droit naturel. Ex/ légitime défense, affecte légitime… Il peut arriver donc parfois que ce qui est légal ne soit pas légitime. La définition la plus littérale de la liberté est que celle-ci consisterait à faire tout ce que notre volonté nous dicte sans qu’aucune contrainte ne puisse l’empêcher. Toutefois, l’être humain étant un animal politique (Aristote), il est dans sa nature de vivre en communauté avec les autre.

Cette simple condition suffit à limiter sa liberté étant donné qu’il va falloir respecter la liberté de l’autre.

Les lois viennent à cet effet comme des conditions nécessaires à la cohabitation afin qu’il ne règne pas la loi du plus fort.

Ainsi toute idée de liberté consistera non plus à faire ce que l’on veut sans être contraint mais plutôt à respecter les loi.

Le respect des lois assure la liberté de tous et de chacun.

Le décret commun détermine ainsi notre devoir civique. Formulons un argument à partir du texte de John Rawls Il existe certaines actions que nous sommes naturellement enclins à poser toutes les fois où l’occasion ne presente.

Ces actions ne se presentent pas comme des obligations extérieures, elles s’inscrivent dans l’essence même de l’être humain au point où l’on peut être traité d’inhumain si on se prive de les poser dans certaines situations.

C’est l’exemple du devoir d’aide à la personne à laquelle nous sommes censés répondre lorsque nous voyons une personne dans le besoin sans pour autant mettre notre vie en péril.

Ce.... »

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