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l'animalité est-elle essentielle à l'homme ?

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« Analyse du sujet : Il se présente sous la forme d'une question qui suppose une réponse en « oui » ou « non », apportée en conclusion, argumentée dans le développement de la dissertation. Il fait intervenir les notions d'animalité et d'homme mises en relation par le verbe « être essentiel à ». è Pris dans son acception courante, l'animalité désigne le caractère animal de l'homme.

Plus profondément, elle dérive (comme « animal ») du latin anima, que l'on traduit généralement par « âme ».

Il faut cependant d'abord vider ce terme de sa charge religieuse, et comprendre l'âme comme un principe animateur (cf.

Aristote), avant éventuellement de la réinvestir de son sens religieux, si l'on souhaite conférer à notre sujet des enjeux théologiques. è La relation « être essentielle à » peut également être comprise de deux manières : dans le sens courant d'un besoin ; ou dans le sens de « ce qui est propre à », ce qui fait l'essence ou la nature de quelque chose. La question de notre sujet peut donc s'interpréter refouler ses pulsions (la part d'animalité qui lui psychologique).

Ou encore : l'homme a-t-il une âme que l'apparence d'un principe animateur (une qualité de différentes manières : par exemple : l'homme doit-il reste) ou bien les accepter ? (interprétation plutôt par essence, ou bien ce que nous appelons « âme » n'est seconde, un accident, une illusion, etc.) Intérêt de la question : Les deux interprétations de la question que nous avons proposés posent-elle des problèmes communs qui nécessitent le recours à une analyse philosophique ? Pour l'interprétation psychologique, il suffit de penser à l'existence de la psychothérapie, de la folie, des asiles, etc. Michel Foucault par exemple, se demandera si les fous doivent être internés afin de refouler leurs pulsions hors des normes de nos sociétés ou s'il vaut mieux les intégrer directement au monde social.

Nous validons ainsi notre première interprétation qui pose réellement problème. Concernant la seconde interprétation : apparence, alors l'homme est réduit à un d'impulsions électriques, etc.

Comment commandés que par des lois physiques également problème. si le principe animateur que nous constatons en l'homme n'est qu'une gigantesque processus chimique, ses pensées ne sont que la combinaison peut-on lui demander d'être responsable de ses actes s'ils ne sont auxquelles on n'échappe pas ? Notre seconde interprétation pose bien Problématisation : La problématique est l'ensemble hiérarchisé des problèmes que posent le sujet (c'est pourquoi si on ne montre pas qu'il y a problème, alors il est impossible de construire une problématique valable).

Cherchons le problème qui occupera le sommet de notre hiérarchie.

Il semble que la question commune sous-jacente à nos deux interprétations du sujet est la suivante : L'animalité est-elle le principe irréductible de l'homme ? Une sous question à laquelle il conviendra de répondre se dévoile alors d'elle-même : L'animalité épuise-t-elle le concept d'homme ? (C'est-à-dire, l'animalité suffit-elle pour définir entièrement ce qu'est un homme ?) Proposition de plan : I – L'homme est un animal rationnel Examinons la plus célèbre définition de l'homme comme « animal rationnel » : l'homme appartient au genre animal et se distingue des autres espèces animales par sa rationalité.

Cette définition est construite selon la méthode aristotélicienne du genre et de la différence spécifique : appartenant au genre animal, l'animalité de l'homme est évidemment un principe irréductible à l'homme.

Par ailleurs, l'animalité n'épuise pas le concept d'homme puisque celui-ci est en plus rationnel. En quoi l'animalité est-elle réellement au principe de l'homme ? Pour l'instant, elle semble ne l'être que du fait du. »

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