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La diversité des cultures est-elle un obstacle a l'unité du genre humain ?

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« Problématique: Que sommes-nous d'abord? Les membres d'une culture, d'une civilisation, ou bien des êtres humains? Le droit au particularisme culturel est une donnée de la condition humaine qui par là dépasse toutes les cultures particulières. Or, l'affirmation particulariste a souvent conduit à nier l'homme par la violence. Traitement: "On façonne les plantes par la culture, les hommes par l'éducation." Rousseau dans Émile.

Cette phrase de Rousseau montre en effet que la culture s'oppose à la nature, qu'elle est apprise, inculquée à l'homme. La culture est constituée par l'ensemble de normes, d'habitudes, de mythes, de pratiques qui a cours dans une société.

Or chaque groupe d'hommes constitue sa culture aussi en fonction de son environnement et des conditions de vie qu'il a à affronter.

Ce qui génère forcément une multiplicité des cultures., donc de modes de vie et de valeurs.

Comment alors réussir à comprendre l'autre si nous ne partageons pas les mêmes moeurs, la même éducation? Mais une culture unique pourrait-elle s'épanouir? La diversité n'at-elle pas des choses à nous apprendre sur l'humain? La diversité des cultures entraînent l'incompréhension des hommes Pour parler de la diversité, il est incontournable de parler du mythe de Babel. Celui-ci est souvent interpréter comme la multiplication des langues comme punition de Dieu.

Ainsi les hommes qui parlaient tous la même langue et construisaient dans un même effort une tour, se voient punis par Dieu.

Ils ne parlent plus la même langue et ne se comprennent plus, s'éparpillant ainsi aux quatre coins du globe. En effet, la diversité des cultures entraînent des différences de valeurs, de points de vue.

Ce qui rend difficile la compréhension, la communication entre les cultures.

Ainsi il nous paraît choquant d'apprendre que le chinois peut manger du chien alors que cela est pour nous un animal domestique. La différence qui provoque l'incompréhension entre les hommes, peut alors entraîner de graves conflits et des guerres.

(L'histoire en apporte la preuve.) Mais la diversité permet un échange Si les cultures diffèrent, les autres hommes restent constitués comme moi, ayant la même composition du cerveau, et partagent les conditions de l'existence humaine avec moi( l'exemple par excellence : la mort).

Il y a quand même des bases communes qui nous permettent de communiquer.

Or seule, la diversité des cultures permet l'échange entre ces cultures, tant il est vrai que tout dialogue suppose un autre différent de moi Kant, dans le projet de paix perpétuelle, affirme qu'en m'enrichissant de la culture d'autrui, j'enrichis ma propre culture. Pour Herder, chaque culture n'a pu exister et s'affirmer que de par son contact avec les autres.

Ainsi les Grecs n'ont pu se forger leur culture qu'en contact avec celle des Égyptiens.

De même, la reprise de certains dieux grecs dans la culture romaine prouve que l'échange est possible et qu'il ne nie pas pour autant l'originalité des deux échangeants. L'échange des cultures permet à chacun de s'enrichir et d'évoluer.

Sans ça, chaque culture resterait enfermée sur elle-même et figée. La diversité renforce le sentiment d'humanité En effet, en reconnaissant qu'il existe d'autres manières de voir le monde, sans nier l'humanité des autres cultures, revient à reconnaître la subjectivité, la relativité de mon point de vue.

La diversité, dans le respect, m'apprend ainsi l'humilité et m'amène à réfléchir sur ma volonté de toute-puissance. Apprendre à accueillir la diversité, c'est repousser les comportements racistes et nationalistes et promouvoir des valeurs de fraternité, ce qui enrichit l'humanité. Ainsi, pour Levinas, chaque homme reçoit son humanité de sa rencontre avec autrui, de celui qui m'est étranger. "La proximité d'autrui est présentée [...] comme le fait qu'autrui n'est pas simplement proche comme un parent, mais s'approche essentiellement de moi en tant que je me sens – en tant que je suis – responsable de lui.

C'est une structure qui ne ressemble nullement à la relation intentionnelle qui nous rattache, dans la connaissance, à l'objet – de quelque objet qu'il s'agisse, fût-ce un objet humain.

La. »

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