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Jusqu'à quel point y a-t-il antagonisme entre liberté et sécurité ?

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« Définition des termes du sujet: LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre.

Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité.

S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage.

État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. Conseils pratiques: Dans quelle mesure et à quel niveau existe-t-il véritablement un état d'opposition entre la liberté (politique, morale) et l'organisation créant l'assurance dans la vie publique, garantissant les travailleurs et les familles contre les risques de toute nature ? Trop de liberté tuant la sécurité et trop de sécurité tuant la liberté.

Voici le noyau du sujet, tout à fait d'actualité.

Vous pouvez utiliser Hobbes et Rousseau.

Et montrez les périls de l'état de nature hobbésien et sa solution absolutiste et sécuritaire.

Le Léviathan sacrifiant la liberté au profit de la sécurité.

Et opposer à cela la vision rousseauiste de la démocratie et de la volonté générale.

Rousseau pense que la liberté est un bien inaliénable et tente de concilier à travers le régime démocratique la liberté et la sécurité.

Un intitulé qui doit vous conduire à adapter vos connaissances à l'interrogation juridique, politique, etc.

Et si trop de sécurité mettait en péril la liberté sociale, individuelle, politique ? Approfondissez cette question, qui soulève le problème du libéralisme économique. Introduction : Vivre en sécurité peut être considéré comme une des principales demandes qu'un citoyen peut formuler vis-à-vis de son gouvernement.

La sécurité repose alors sur des conditions matérielles, économiques, politiques qui entrainent l'absence de dangers pour les personnes et les biens.

La sécurité détermine donc la confiance et la tranquillité.

Or la liberté, que nous définissons pour le moment comme la possibilité de faire ce qu'on veut, semble à la fois reposer sur la sécurité et entrer en contradiction avec celle-ci.

En effet, on peut dire que le champ de possibilité de nos actes dépend du degré de sécurité dans lequel nous vivons : se sentir en sécurité, c'est également pouvoir faire certaines choses, telles que se déplacer librement à toute heure du jour et de la nuit.

Être en sécurité, c'est ne pas avoir à tenir compte de la présence des autres et de l'éventuel danger qu'elle représente, c'est être libre dans la mesure où cela revient à ne pas céder au chantage de la violence.

Pourtant, la sécurité est également l'un des arguments de prédilection servant à justifier la restriction de certaines libertés.

Le fait que par exemple certains lieux soient classés « secret défense », que la plupart des frontières nécessitent aujourd'hui un papier spécial tel qu'un visa pour être passée, constituent autant de limite à la liberté de circulation ou même d'information qui ne sont admises qu'au nom de la sécurité.

Il semble donc que les notions de sécurité et de liberté soient à la fois complémentaires et antagonistes.

Complémentaires parce que la liberté suppose déjà une certaine sécurité, mais antagoniste parce que toute mesure sécuritaire passe par une suppression ou une limitation des libertés individuelles.

Si antagonisme il y a, comment parvenir à trouver le juste équilibre qui permette d'assurer la sécurité tout en maintenant la liberté ? I. La sécurité comme principe des organisations politiques A.

La sécurité et la conservation de sa propre vie sont souvent données comme les principes et fondements de la constitution des États.

Les hommes se réunissent en une constitution politique afin d'unir leur force et de pouvoir survivre.

Rousseau, dans le Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes dit que c'est en raison d'un changement climatique que l'équilibre qui régnait dans l'état de nature est rompu.

Dans le Contrat social, il identifie clairement la naissance de l'État avec ce moment où les hommes, ayant besoin de nouvelles forces et ne pouvant en créer, décident d'unir celles qui existent déjà. B.. »

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