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Fiche de lecture : Manuel d'Epictète ?

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Ce livre se présente comme un guide, une série de principes aidant à devenir un philosophe digne de ce nom, au sens d’Epictète, c'est-à-dire un stoïcien. Son disciple Arrien a donc répertorié tous les principes de son maître dans le Manuel d’Epictète à l’attention de tous ceux qui essaieraient de suivre la voie philosophique du stoïcisme dont Epictète est le principal représentant. Ce livre ne se présente pas comme un ouvrage réellement théorique, l’abondance d’exemples concrets le rend facilement accessible car les images qu’apportent les exemples concrétisent clairement les principes stoïciens.
Le premier principe, et le plus important qui est cité tout au long du livre et dont tous les autres découlent est celui de la distinction entre « les choses qui dépendent de nous et les choses qui ne dépendent pas de nous », la seconde idée fondamentale est celle de la représentation que l’homme ce fait de tout ce qui lui arrive, ensuite sont distingués les bonnes ou les mauvaises choses, qui correspondent aux bonnes ou mauvaises morales. Ce qui pourrait être considéré comme un quatrième chapitre serait l’évolution de l’homme vers le philosophe, et les principes qu’il doit mettre en œuvre pour atteindre ce statut de philosophe.
 
 

« Fiche de lecture : Manuel d'Epictète Ce livre se présente comme un guide, une série de principes aidant à devenir un philosophe digne de ce nom, au sens d'Epictète, c'est-à-dire un stoïcien.

Son disciple Arrien a donc répertorié tous les principes de son maître dans le Manuel d'Epictète à l'attention de tous ceux qui essaieraient de suivre la voie philosophique du stoïcisme dont Epictète est le principal représentant.

Ce livre ne se présente pas comme un ouvrage réellement théorique, l'abondance d'exemples concrets le rend facilement accessible car les images qu'apportent les exemples concrétisent clairement les principes stoïciens. Le premier principe, et le plus important qui est cité tout au long du livre et dont tous les autres découlent est celui de la distinction entre « les choses qui dépendent de nous et les choses qui ne dépendent pas de nous », la seconde idée fondamentale est celle de la représentation que l'homme ce fait de tout ce qui lui arrive, ensuite sont distingués les bonnes ou les mauvaises choses, qui correspondent aux bonnes ou mauvaises morales.

Ce qui pourrait être considéré comme un quatrième chapitre serait l'évolution de l'homme vers le philosophe, et les principes qu'il doit mettre en œuvre pour atteindre ce statut de philosophe. « Parmi les choses qui existent, les unes dépendent de nous, les autres ne dépendent pas de nous » La première phrase du manuel reprend cette idée, il faut distinguer deux catégories de choses dans la discipline du jugement : celle qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous.

Sachant que tous les autres principes dépendent de celui-ci, il peut facilement être considéré comme primordial.

L'idée d'Epictète est la suivante : nos jugements sur le monde extérieur dépendent uniquement de nous, en revanche, les jugements des autres sur nous ou sur tout autre chose nous sont parfaitement étrangers, nous ne pouvons pas agir pour qu'ils dépendent en quelque moyen de nous.

La nature, le temps et la mort font aussi partie de la catégorie des choses qui ne dépendent pas de nous. Une fois cette distinction faite, la recherche d'un bonheur peut commencer si l'homme qui recherche ce bonheur considère que toutes choses qui ne dépendent pas de lui lui sont étrangères et qu'il ne doit les prendre à cœur, s'y attacher.

Ce non attachement s'applique à tous les objets et les personnes « qui ne dépendent pas de lui », donc tous les objets et toutes les personnes car rien à part sa personne, ses idées et ses jugements ne dépendent de lui. Cette résignation à tenir à quoi que ce soit dans le monde peut paraître absurde quand Epictète explique que si l'enfant ou la femme d'un homme meurt, il ne doit pas en être affecté car cette issue est inévitable pour chaque être humain, il illustre son idée dans une parabole ou l'escale à terre représente la vie, le coquillage ou la racine ramassées au bord du chemin représentent la femme ou l'enfant, le pilote peut être Dieu ou la nature, et son appel est celui de la mort auquel il faut répondre avec plaisir, car c'est une chose qui ne dépend pas de nous et à laquelle on ne peut échapper.

Cette idée est la principale de la doctrine stoïcienne et elle doit être appliquée à toute chose et à tout événement pour pouvoir atteindre le statut de philosophe. La représentation : « Qu'est-ce donc qui est à toi ? L'usage des représentations » Chaque action, chaque sentiment n'est pas universel mais dépend uniquement de la « représentation » que s'en fait la personne qui le ressent.

Un homme doit donc posséder sa propre représentation de toutes choses et ne pas se laisser influencer par la représentation que s'en fait son voisin car cette représentation ne dépend pas de lui, mais uniquement de son voisin.

Si son voisin est malheureux, c'est uniquement parce qu'il vit ce qu'il lui arrive en conformité avec la représentation qu'il se fait lui-même du malheur.

En revanche, si sa représentation de ce qui lui arrive était une représentation heureuse pour lui, alors le malheur ne l'atteindrai jamais.

La représentation est aussi la projection des actions que nous allons accomplir dans le futur, en se représentant ces actions, il faut se représenter tous les désagréments qui pourraient surgir au cours de la réalisation de cette action.

Une fois qu'on a imaginer ces désagréments, et qu'on les à intégrer dans la représentation qu'on se fait de l'action, si ces. »

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