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extrait de la République De Platon

Publié le 27/01/2024

Extrait du document

« Commentaires : Le sens général du texte de Platon est compris et des remarques justes sont présentes.

L'ensemble est correct et encourageant.

Pour progresser, il faut, toutefois, revoir des points importants.

L'explication des différents moments manque de précision, la progression logique des idées doit être mieux dégagée (transitions à revoir) et l'enjeu du texte être davantage mis en évidence.

Lisez attentivement les conseils qui se trouvent dans la « Boîte à outils » du cours CNED.

En cas de difficultés dans la compréhension du cours ou les exercices, n'hésitez pas à faire appel au tutorat. 12/20 Est-ce que l’apparence correspond toujours à la vérité ? Est-ce que l’on peut toujours se fier à nos sens ? Voilà des questions qui peuvent découler de la lecture de ce texte de Socrate, raconté par Platon, son disciple.

Selon Socrate, on pourrait aisément être trompé par l’apparence et il faudrait donc sans cesse être méfiant. Pour suivre son raisonnement, nous commencerons par nous poser des questions sur l’art, en particulier la peinture, puis nous verrons à quel point les imitations peuvent tromper et n’être en réalité que des illusions.

Enfin, nous appliquerons ce même raisonnement pour certaines personnes qui affirment tout connaître mais qui ne sont que des illusions apparentes. Platon, par le biais de Socrate, insiste sur les apparences, et nous mets en garde contre pour apprendre à les différencier pour savoir si elles sont trompeuses ou bien si, au contraire, on peut s’y fier. Socrate commence son dialogue par une série de trois questions qui permettent de situer ses doutes.

« Dans quel but » l.1 cette question est très générale et montre que la peinture est destinée à un but bien précis.

De plus, la question continue et utilise le mot « pour » l.1, ce qui sous-entend que la peinture aurait été créé dans pour quelque chose, qu’il y aurait une raison à l’art.

Or nous savons que l’art a pour but d’élargir la vision des hommes sur des sujets divers.

Nous savons aussi qu’un œuvre d’art à un caractère unique et symbolique.

Donc Socrate englobe tout cela lorsqu’il demande le but dans lequel la peinture a été créé. Ensuite, il apporte des éléments plus précis dans les deux questions qui viennent après.

On remarque l’utilisation de « imitativement » et de « comme ».

Ces deux mots sont placés après le verbe « représenter ».

De plus, ils sont mis en opposition directe par le « ou » au milieu de la phrase.

Socrate donne ici un sens très littéral à « imitaivement », à savoir le fait de reproduire à l’identique une chose en englobant toutes les dimensions : physiques, philosophiques, l’utilisation, etc.

Alors qu’avec « comme », on peut déceler un semblant de faux.

Le choix du mot comme sous-entend que le créateur avait l’intention de reproduire l’objet mais qu’il n’a que réussi à le représenter, il n’y a donc que la dimension physique qui est représenté.

Socrate utilise des mots très précis pour bien faire comprendre à ceux qui l’écoutent la subtilité qu’il y a entre les apparences et ce qu’il appelle « vérité », c’est-à-dire l’ensemble de l’objet. Enfin, la dernière question posée par Socrate éclaire pour de bon son raisonnement.

Socrate se demande si la peinture reprend toutes les dimensions de la scène qu’elle reproduit ou si, au contraire, ce n’est qu’une apparence et une sorte d’illusion.

Par exemple, dans le paragraphe d’après, Socrate dit qu’un bon peintre saurait reproduire un menuisier au travail sans pour autant maîtriser leur art.

Le tableau n’est alors qu’une illusion d’un menuisier mais il peut tromper certaines personnes.

Le tableau ne serait donc pas faux, mais il ne serait que la vérité partielle de l’objet. L'objet du texte n'est pas assez précisément dégagé. La thèse doit apparaître clairement dans l'introduction. Insuffisant A analyser Est-ce la thèse défendue dans le texte ? Vague Vague, général Oui Transition à revoir Dans sa deuxième prise de parole, Socrate commence par utiliser un synonyme du mot « peinture » et il utilise les termes « l’art de l’illusion ».

Cette prise de position montre que Socrate n’a plus de doutes comme il pouvait avoir au début du texte.

Là il est sûr de ce qu’il dit et il va prouver que le peintre n’est qu’un illusionniste et rien de plus.

Il ne parle qu’avec des affirmations et il utilise le champ lexical de l’illusion tel : « façonner » ; « apparemment » ; « simulacre », … Socrate utilise ces termes en parlant du peintre et de son œuvre.

De plus, dans la deuxième partie, Socrate utilise une exagération avec « sans rien connaître » et il parle de l’ignorance à la fin du 3ème paragraphe.

« Sans rien » est une hyperbole et montre la position très claire de Socrate. Ensuite, Socrate affirme qu’un bon peintre peut arriver à tromper « les enfants et qui n’ont pas toutes leur facultés mentales ».

Il insinue ici que lui détient la vérité, et qu’un homme possédant la sagesse et la connaissance ne se fera pas trompé par le peintre.

Autrement dit, l’illusion ne trompe qu’une partie de la population. On remarque aussi que Socrate parle de « l’art de l’imitation » et qu’il prend la peinture Oui comme un simple exemple.

Cela montre qu’il est déjà entrain d’élargir son raisonnement contre les illusionnistes à plus que simplement les peintres.

On peut déjà.... »

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