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Est-ce toujours possible d’être naturel ?

Publié le 03/12/2022

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« DM Dissertation Philosophie En 1888, Sully Prudhomme, dans Le bonheur, a dit, « On appelle « s’oublier » reprendre son naturel ».

ll entend par là que l’ensemble des Hommes, « on », définissent le naturel par la suppression des artifices accumulés au cour du temps par le biais de l’oubli.

Il s’agit en effet de TB savoir retirer une partie de nous, une partie créée tout au long de notre vie, de notre évolution, afin de revenir à notre état primaire, à notre essence.

Pour arriver à s’oublier, il faut premièrement être conscient de soie, de ce que nous sommes devenus. Autrement dit, si nous ne sommes pasTB entièrement conscients de nous-même, comment savoir quelle partie de nous doit être oubliée et quelle partie représente notre naturel.

L’Homme a longtemps été considéré comme le seul être vivant à être conscient.

Angelus Silesius, philosophe et évêque autrichien du XV/XVI siècle, le confirme avec une métaphore de l’Homme à travers une rose. L’Homme a alors conscience de lui, de son monde extérieur et d’autrui. Seulement que représente le naturel chez l’homme ? La nature est ce qui est à la base de l’Homme, ce qui le définit parfaitement et ce qui l’anime.

Nous rattachons également la nature à l’inné, ce qui existe en l’Homme à la naissance. Cela s’oppose directement à l’acquis qui correspond plutôt à ce que l’on apprend, aux normes, etc… Néanmoins, la nature reste un concept polysémique, c’est-àdire qu’elle peut autant être utilisée pour symboliser l’harmonie, le calme et la sérénité, qu’elle peut être utilisée comme un prétexte pour justifier différentes choses, par exemple prétendre que quelque chose est « naturel » revient à dire que cette chose est « normale ».

Il nous apparaît donc une contradiction.

Nous considérons que la nature est opposée à la culture et donc aux normes mais, à côté de de cela, elle nous permet de juger si certaines choses sont normales ou pas.

L’Homme étant un être culturel entouré de normes qu’il s’impose peut-il être également naturel ? Sommes-nous capable de toujours être naturel sans être perverti par une culture très présente dans la vie humaine? Est-ce, tout simplement, toujours possible d’être naturel ? Il est important de soulever l’importance du verbe « être » dans notre dernière question.

En effet, le verbe « être » prouve l’existence d’un individu.

Pour cela il faut en être conscient, être conscient que l’on existe pour ensuite être conscient de notre personne d’une manière plus approfondit. Nous verrons dans un premier temps qu’afin de se considérer comme naturel, l’Homme doit être conscient d’exister.

Puis après s’être intéressé au rapport que l’Homme a avec la nature, nous finirons par comprendre qu’être toujours naturel est possible mais pas facilement réalisable. TB pour l’introduction : méthode très bien appliquée et sujet bien compris et analysé. Premièrement, L’Homme a une conscience, il sait qu’il existe.

Il a d’ailleurs était longtemps considéré comme le seul être vivant à posséder une conscience. Orthographe ! Le philosophe allemand du XVIII et XIX siècle, Hegel, a dit « La conscience générale de soi est l’affirmative connaissance de soi-même dans l’autre moi ».

En effet, « être conscient de soi » correspond à plusieurs choses.

Citation non expliquée ! Il s’agit « d’être conscient de son monde intérieur », savoir que l’on vit, que l’on respire, que l’on éprouve de la fatigue, de la faim, des sentiments, des sensations et que nous possédons des pensées.

Parfois même, nous pouvons être conscients de notre monde intérieur sans l’être vraiment.

Une personne ayant perdue un membre corporel, une jambe par exemple, peut y ressentir des douleurs, au pied, à son genoux alors qu’ils n’existent même plus.

On appelle cela « le membre fantôme » Expliquez : pourquoi alors ressentir qqch à cet endroit ?.

Ensuite, il s’agit « d’être conscient de son monde extérieur », de ce qui nous entoure, les lieux.

Le monde extérieur correspond également à ceux qui nous entourent qui nous attribuent par la suite un jugement et créer des normes sociales.

Enfin, il s’agit « d’être conscient d’autrui », c’est-à-dire, réaliser que nous ne sommes pas les autres mais un personne différente par notre culture, on parle par exemple d’alter égo.

De ce fait un Homme peut être semblable à un autre homme mais sa culture diffère.

Ne sautez pas de ligne ! Juste un alinéa ! Il existe également trois types de consciences, une conscience qui reflète plutôt l’aspect naturel de l’homme puis deux autres qui reflètent plutôt la culture.

En effet, Hegel oppose directement la conscience spontanée à la conscience réfléchi. La première, la conscience spontanée se manifeste à travers les lapsus, les émotions fortes, le fait d’agir sans réfléchir.

De plus, on parle parfois d’instinct de survie, un point qui, comme nous l’avons vu précédemment est de l’ordre naturel, de l’inné.

Nous pouvons dire alors que dans la conscience spontanée, le corps parle avant l’esprit.

La deuxième, la conscience réfléchie reflète la réflexion qu’effectue l’Homme avant d’agir dans le but de faire des choix raisonnables, selon une morale, et raisonnés, selon une réflexion.

Dans nos deux cas, il s’agit en vérité d’un impact indirect de la culture dictant ce qui est bon ou mauvais de faire, d’après les normes morales ou pas d’une société.

S’y rajoute directement la conscience morale qui, quant à elle, permet à l’Homme de trancher entre le bien et le mal, ce qui est juste et injuste, le légal et le légitime.

La culture d’origine humaine a permis de décréter quels comportements ou actions sont contre la normalité ou entre complètement dans le cadre admis par celle-ci. Enfin, la conscience des Hommes est liée à leur culture et à leur nature.

Elle possède deux caractéristiques partagées par tous les Hommes.

Nous parlons premièrement d’une conscience mobile qui nous amène à faire un lien avec la culture.

En effet, cette conscience correspond aux évolutions morales, aux valeurs.

Cette caractéristique montre que la conscience humaine est évolutive, tout comme la culture, elle s’adapte aux lieux, à la lumière, aux évènements et à autrui.

La conscience peut être également continu, l’Homme est conscient de sa naissance jusqu’à sa mort, nous pouvons parler de finitude.

Cela fait partir de la nature de l’Homme, nous ne pouvons pas lui enlever cette notion de finitude. Cependant, un bébé devient entièrement conscient qu’à partir de deux ans. Néanmoins, il existe des nuances dans le degré de conscience expérimenté par les Hommes ; nous parlons de conscience pleine (existence), d’absence de conscience (la mort), de semi-conscience (le sommeil), de conscience altérée (le coma) et de conscience partielle (être dans la lune).

Tout au long de sa vie, l’Homme est alors conscient, pleinement ou non.

Il a conscience de ses actions, de ses paroles, de ses inventions et de sa nature. L’Homme est conscient d’exister, « d’être ».

Nous avons vu qu’il est capable d’admettre un jugement envers autrui et lui-même.

Il est donc capable, en théorie, de déterminer lorsqu’il est naturel ou pas.

Seulement, quel rapport entretient-il avec la nature ? Bien / à ce I : attention à limiter l’aspect - par moments - un peu récitatif.

La phrase de transition est bien construite . Deuxièmement, l’Homme possède un rapport à la fois simple et complexe avec la nature.

Tout d’abord, la nature est elle-même complexe, elle est polysémique Attention aux répétitions.

En effet, c’est un concept très difficile à définir. Pourtant certains philosophes du XX siècle comme Claude Lévi-Strauss la définissent plus ou moins facilement ; « La nature, c’est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ».

Il entend par là que la nature est équivalente à l’Homme, à son essence.

Dans ce cas la nature s’oppose directement à la culture et toutes ses caractéristiques comme les normes, l’acquis etc.

Toutefois, le concept de nature peut être utilisé pour prétendre qu’une chose est normale ou pas, comme les guerres, la colonisation, l’esclavage ou encore les discriminations mais pas que.

La nature, dans l’esprit des Hommes, reste en premier temps le symbole de l’harmonie, de la sérénité et du milieu dans lequel on vit.

Lorsque nous demandons tout simplement à des gens ce que qu’est la nature pour eux, leur première réponse sera ; « la végétation, l’eau, la campagne, etc ».

Selon les époques, les cultures, les âges, la perception de ce qu’est la nature diffère. Durant l’Antiquité, le philosophe Platon définit la nature « …comme une communauté bien ordonnée que forment ensemble le ciel, la terre, les dieux et les Hommes ».

Nous parlons également d’une cité organisée où chacun y trouve sa place, les grecs la perçoivent comme le symbole même de l’harmonie des éléments.

Néanmoins, parmi toutes ces représentations, deux idées restent présentes, la loi du plus fort et les inégalités.

CAD ? Dommage de ne pas développer cette idée : vous terminez là-dessus sans l’expliquer. Ensuite, les Hommes ont toujours fait preuve de curiosité envers la nature.

En effet, elle fait objet de connaissances car elle possède de nombreuses choses que les Hommes ne savent pas.

Héraclite, philosophe de l’Antiquité, le fait remarquer ; «La nature aime se dérober à nos yeux ».

De ce fait, les Hommes, en quête de savoirs, tentent d’expliquer cette dernière.

Longtemps, les Hommes vont l’expliquer en la caractérisant de magique.

Seulement, l’arrivée d’un célèbre philosophe du XVII siècle, Descartes va pousser la volonté de percevoir la nature avec une vision plus scientifique.

Nous parlons de la « mathelis universalis »,MATHESIS UNIVERSALIS : à rectifier dans le cours autrement dit la mathématique universelle.

Cette vision est plus objective et cartésienne, elle a pour ambition la rigueur, la logique.

Descartes souhaite qu’elle soit vraie pour tous les Hommes.

Cela va laisser naître de nouvelles sciences à travers les travaux de Galilée, Newton et Kepler.

De plus, cette nature, étant laborieuse, entraînent de nombreuses théories comme celles Rousseau, philosophe français du XVIII s, « l’état de nature ».

Dans son idée, la nature permettrait la paix entre les Hommes, la notion de partages mais la culture s’est mise en opposition. En effet, la notion de propriété privée est venue mettre la discorde entre les Hommes.

D’après Rousseau, « à l’origine », les Hommes vivaient selon deux principes : La pitié avec le partage des récoltes, la compassion ainsi que l’amour de soie qui permettait d’assurer leur survie.

L’Homme a donc causé sa perte suite à l’opposition des principes fondateurs de la nature qui leurs permettaient pourtant d’entretenir un climat de paix. Pour finir, il est important d’aborder la nature de l’Homme, la place de l’Humanité.

Le philosophe, mathématicien et physiciens du XVII siècle, Blaise Pascal aborde ce sujet ; « Il n’y a qu’en l’Homme que coexistent le fini et l’infini, le parfait et l’imparfait : il est fini dans sa nature et infini dans sa liberté ».

A travers cette citation ressort la notion de finitude, le fait que la vie soit un segment avec pour origine la naissance et comme fin la mort.

De plus, la nature de l’Homme apparaît, elle aussi, paradoxale.

Dans ce contexte temporel, l’Homme étant d’origine divine possède.... »

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