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définitions philosophiques

Publié le 28/03/2023

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« Définitions philosophiques, Dictionnaire de philosophie (Gérard Durozoi et André Roussel) Entendement : faculté de comprendre au sens général du verbe, synonyme vieilli d’intelligence, donc fonction de compréhension (analyse et synthèse) - classiquement opposé à la sensation, la connaissance des objets « supérieurs » revient à cette dernière alors qu’à l’entendement revient seulement l’élaboration de la science par le raisonnement discursif - Kant définit l’entendement comme ce qui relie les sensations par le jeu des catégories.

« faculté des règles » entre les sens et la Raison qui est la « faculté des principes. Corps : tout objet matériel qui s’offre à la perception et dont les propriétés essentielles sont l’étendue, l’impénétrabilité et (pour les physiciens) la masse. - opposé depuis Pythagore et la pensée chrétienne à l’esprit comme chez Descartes Esprit : réalité pensante, présente dans chaque sujet individuel mais dégagée de la subjectivité ; opposé à la matière (comme un objet de la pensée), à la nature. - peut être pris comme synonyme d’intelligence par opposition à la sensibilité Causalité : relation entre une cause et son effet.

Sa formulation « tout phénomène a une cause » est nécessairement a priori et constitutive de l’expérience pour les philosophes rationalistes (notamment Kant).

Les empiristes (Locke et Hume) affirment au contraire qu’un tel principe ne s’inscrit progressivement dans l’esprit que par l’habitude d’observer une succession régulière de phénomènes A priori/ a posteriori : a priori sont les éléments de la connaissance (intuitions, concepts, jugements) indépendants de l’expérience et a posteriori sont ceux déduits d’une expérience sensible (ou en dépendent) Argument ontologique : Preuve a priori de l’existence de Dieu, énoncée par Descartes (dans le Discours de la méthode 4e partie méditation V).

L’existence de Dieu s’y déduit de la seule analyse du concept que nous en trouvons dans notre pensée : puisque Dieu se définit comme un être parfait, il est nécessaire de lui attribuer l’existence dans la mesure où elle constitue en elle-même une partie de la perfection.

Ainsi en Dieu existence et essence sont indissociables. La formule complète « Je pense donc je suis » n’est pas un syllogisme mais un résultat du discours, un non-être ne saurait penser.

Mais la chose qui pense serait bloquée dans un solipsisme si la présence de Dieu ne permettait pas de reconstruire le monde autour d’elle.

Les preuves cartésiennes de Dieu se rattachent au Cogito : je pense donc je suis  je pense (mal) donc je suis (fini).

La saisie de l’imperfection se fait en comparaison à l’horizon de perfection dont j’ai en moi l’idée, cette idée est la preuve de Dieu. - Kant (critique de la raison pure dialectique transcendantale) critiquera cet argument.

L’existence ne peut se constater phénoménalement ; elle est donc le résultat d’une activité synthétique de l’esprit (et non pas analytique elle est impossible à déduire de la seule analyse d’un concept). Solipsisme : attitude conçue comme le cas limite de l’idéalisme selon laquelle le sujet pensant constituerait la seule réalité.

Si aucune philosophie ne se fonde sur le solipsisme définitif, un solipsisme momentané peut accompagner une attitude de doute systématique comme le fait Descartes. Chose : Descartes distingue la chose pensante (âme) de la chose étendue (corps) Concept : Pour les empiristes les concepts sont l’aboutissement d’un processus d’abstraction à partir de l’expérience, alors que pour les rationalistes la raison les produit indépendamment de l’expérience. Kant distingue les concepts purs a priori (ou catégories de l’entendement comme la causalité, l’unité, la pluralité) et les concepts a posteriori dont l’acte de formation relève du « schématisme » Connaissance : fonction théorique de l’esprit par opposition à l’activité ou l’affectivité, a pour but de rendre présent au sens ou à l’intelligence un objet (externe ou interne) en essayant de le discerner. Distinction du sujet et de l’objet et connaissance transmissible par le discours - pose des problèmes métaphysiques fondamentaux : son origine (expérience ou raison ?) sa portée (y a-t-il une connaissance absolue, n’est-elle que relative) Dieu : Descartes « Par le nom de Dieu, j’entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante et par laquelle moi-même et toutes les choses qui sont ont été créées et produites.

» Expérience : connaissance et savoir-faire qui, obtenus progressivement par la perspective de la vie, enrichissent la pensée.

Théorie des connaissances : faculté d’appréhender le réel par la l’intuition sensible (expérience externe) ou intuition psychologique (expérience interne). - bien que l’empirisme classique interprète l’expérience comme unique source de.... »

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