chapitre 3 du livre "De la liberté" de John Stuart Mill

« Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 3 du livre "De la liberté" de John Stuart Mill, philosophe britannique du XIXe siècle.

Dans cet extrait, l'auteur défend l'idée selon laquelle encourager le développement de l'individualité en matière de désirs et d'impulsions est nécessaire pour permettre à la nature humaine de s'épanouir.

Il s'oppose ainsi à l'idée selon laquelle la société doit contrôler les impulsions des individus pour préserver l'ordre social.

La question que soulève Mill est alors la suivante : pourquoi la société contemporaine, qui semble avoir triomphé de l'individualisme, ne parvient-elle plus à satisfaire les aspirations naturelles des individus ? Pour répondre à cette problématique, nous allons étudier successivement la thèse de Mill sur la nécessité de l'individualité, la critique qu'il formule à l'encontre des sociétés naissantes qui ne parvenaient pas à discipliner les natures fortes, et enfin l'analyse qu'il fait de la société contemporaine, qui pousse les individus à se conformer aux normes sociales plutôt qu'à suivre leur naturel. Premièrement, le besoin de discipline pour assurer la sécurité de la société et de ses membres conduit à la limitation des impulsions individuelles.

Les sociétés émergentes se caractérisent par une forte spontanéité difficilement contrôlable.

Ainsi, la loi et la discipline ont proclamé son pouvoir sur les êtres humains pour leur permettre de contrôler des caractères humains que la société n'avait jusqu'alors pas pu contenir.

John Stuart Mill a écrit : Deuxièmement, la conformité sociale a créé un manque d'impulsions et d'inclinations chez les individus qui ne suivent plus leur propre naturel.

La censure hostile et épouvantable dans laquelle nous vivons tous aujourd'hui prive les gens du moins de désirs, du moins de plaisirs spontanés et atrophie les capacités humaines.

Moulin a écrit : Troisièmement, la société moderne est passée d'un état dans lequel les passions de ceux qui sont au pouvoir sont en constante rébellion contre les lois et les règlements, à un état dans lequel les impulsions et les tendances sont fortement restreintes, et les poursuites autres que l'habitude disparaissent.

non plus d'excès, mais un manque d'impulsions et d'inclinations.

John Stuart Mill a écrit : En résumé, les raisons pour lesquelles la société en est venue à restreindre les pulsions individuelles sont le besoin de discipline pour assurer la sécurité sociale, la conformité sociale dans laquelle les gens ne sont plus capables de susciter le moindre désir, et que les pulsions de l'individu se limitent à la réalisation de aspirations.

D'autres sont supprimés comme coutume. Premièrement, Mill soutient que la promotion du développement individuel est essentielle à la société.

Dans ce contexte, Mill soutient que la société ne peut pas se contenter d'individus moyens dépourvus d'énergie et de passion, car cela peut être préjudiciable au développement de la société dans son ensemble.

écrit : " Penser que le développement de l'individualité en termes de désirs et d'impulsions ne devrait pas être encouragé, c'est d'affirmer que la société n'a pas besoin de qualités fortes, et que la société est une multitude d'individus individualistes." C'est d'affirmer que nous ne pouvons pas trouver une meilleure façon d'accommoder les gens.

Nous ne voulons pas voir la moyenne personne avec trop d'énergie.» Deuxièmement, Mill reconnaît qu'historiquement, les sociétés ont dû faire face à des individus puissants qui doivent être contrôlés pour maintenir la sécurité et l'ordre publics.Dans la société d'aujourd'hui, la censure et la conformité excessives peuvent étouffer l'individualité et les impulsions naturelles.

Mill déclare que les individus et les familles ne se préoccupent plus de ce qui correspond à leur personnalité et à leur tempérament, mais de ce qui correspond à leur situation sociale.

Mill écrit: "Aujourd'hui, cependant, alors que la société a largement conquis l'individu, le danger qui se cache dans la nature humaine n'est plus l'excès, mais un manque d'impulsions et d'inclinations.

Les choses ont changé car les passions de ceux au pouvoir se sont toujours rebellées contre les lois.

et réglementations, et il fallait garder un contrôle strict pour que leurs quartiers jouissent d'une certaine sécurité.

A notre époque, du plus haut au plus bas, tout le monde vit sous le regard hostile et terrifiant de la censure.» Enfin, Mill souligne que la conformité sociale constante peut conduire à une atrophie des capacités humaines et entraver.... »