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Au nom du respect des autres cultures, peut-on tout tolérer ?

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« Analyse du sujet: Il faut commencer par définir ce que désigne ici le terme "culture".

La culture est ici la culture spécifique à un peuple, ce qui différencie ce peuple des autres, ce qui le caractérise dans sa particularité. En ce sens, la culture est ce qui fait l'identité d'un peuple.

Elle désigne un ensemble de pratiques, d'usages que les membres d'une communauté ont en commun.

Les coutumes, la religion font partie intégrante de la culture. Une telle définition de la culture remet en question la prétention de la culture occidentale à s'imposer en tant que culture dominante.

Il n'y a pas une seule mais une pluralité de culture , ceci est un fait indéniable. Parler de respect des autres cultures, c'est accepter des usages culturels qui peuvent nous étonner, nous déranger voire nous indigner.

L'excision peut, par exemple, prétendre être une pratique culturelle.

Autre exemple: la société en caste en Inde qui est extrêmement prégnante dans leur culture sociale et religieuse.

Refuser de telle pratique au nom d'autres principes est tout sauf évident. Il faut en effet différencier ce qui est relatif à une culture de ce qui doit être universel, et ne pas confondre des principes universels et des principes particuliers à notre culture. Tolérer, c'est le contraire de condamner, de quel droit puis-je condamner d'autre pratiques qui, aux yeux d'une culture, apparaissent primordiales? Problématisation: Le respect de la pluralité culturelle pose certains problème de compréhension entre les cultures.

La tolérance vis à vis de la culture de l'autre est sans doute quelque chose d'essentiel.

Mais faut-il une limite à la tolérance? Est-il moral en toutes circonstances d'appliquer le principe selon lequel toutes les cultures doivent être respectées? Enfin, si la condamnation ne peut être toujours rejetée, quelle forme doit-elle prendre? 1.

Les autres cultures doivent être respectées à tout prix. a) Le hommes ont une tendance naturelle à considérer que leur mode de vie, leurs croyances est ou doivent être partagés par tous. Les autres cultures ont pu être appréhendées comme des menaces, voire des signes d'une supériorité de notre culture.

Par exemple, la persécution des minorités, juives, tziganes, a toujours était un réflexe quand il s'agissait de trouver des responsables aux malheurs.

Ceux qui ne partagent pas la culture à l'intérieur même d'un peuple ont souvent été la cible de la haine ambiante. b) Mais, la relation aux autres cultures ne se limite pas aux différentes cultures qui peuvent vivre ensemble dans une société pluraliste.

Mais aussi à des rapports extérieurs.

La colonisation des Etats-Unis s'est faite par le massacre des peuples indiens d'Amérique du Nord.

La justification de tel crime a été de considérer ces cultures comme des cultures inférieures, les indiens comme des "sauvages". c) Enfin, une troisième relation a pu s'établir entre deux cultures, celle de la domination.

Il ne s'agit plus tant de supprimer l'autre que de supprimer ce qui chez l'autre est différent et de le ramener à sa propre culture.

A ce titre, la culture occidentale s'est imposait aux autres cultures et aujourd'hui la culture se trouve uniformisait par la centralisation médiatique. Il faut donc respecter les autres cultures contre les tendances anthropocentriques qui tendent à considérer sa propre culture comme supérieure aux autres.

Mais, n'y a-t-il pas la possibilité de condamner au moins par le jugement certaines pratiques culturelles? A quelle condition? 2. Le problème de la culture commune. a) La tolérance envers les autres cultures a-t-elle une limite? La culture doit être une limite au jugement moral.

Pour Kant, la loi morale est universelle du fait de l'universalité de la raison.

Il écrit dans. »

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