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Antoine Watteau

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Enfant d'une grande sensibilité, Antoine Watteau se passionna dès son plus jeune âge pour le dessin et la musique, avant d'être placé par son père, couvreur à Valenciennes, dans l'atelier d'un peintre local. A 18 ans, il débarqua à Paris sans un sou et proposa ses talents au vieux peintre Métayer. Il fréquenta ensuite la maison des marchands d'estampes et collectionneurs d'art Jean et Pierre-Jean Mariette, où il découvrit des tableaux de grands maîtres. En 1702, il entra dans l'atelier de Claude Gillot, un peintre de décors de scènes issu de l'École de Fontainebleau. Son style gracieux influencera le jeune Watteau, tout comme la fréquentation des théâtres forgera son amour du spectacle. En 1708, Watteau travailla avec Claude Audran, le conservateur de la galerie Médicis au palais du Luxembourg, qui lui révélera la splendeur des Rubens. Agréé à l'Académie Royale, il échoua par deux fois dans sa tentative d'obtenir le prix de Rome mais reçut en 1712 le titre de "Peintre des fêtes galantes" et débuta sa première version de L'Embarquement pour l'île de Cythère. Malgré le succès grandissant, Watteau menait l'existence solitaire et recluse de l'éternel insatisfait qu'il avait été depuis l'enfance. Dans l'isolement de sa misanthropie il réalisa ses plus grands chefs-d'oeuvre, les Conversations, les Divertissements Champêtres et les Fêtes Galantes, malgré une santé défaillante qui l'affaiblissait chaque jour un peu plus. Le portrait d'un clown, connu sous le titre de Gilles, qu'il peignit pour l'enseigne du Théâtre de la Folie, figure au nombre de ses dernières grandes oeuvres. Il fut emporté par la tuberculose à l'âge de 37 ans. Au Siècle des Lumières, l'oeuvre de Watteau perdit la faveur du public et il fallut attendre le XIXe siècle pour qu'elle retrouve son aura et inspire à nouveau les peintres. Baudelaire le citera dans Les Fleurs du Mal au nombre des " phares " de l'humanité.

« Lorsqu'il arrive en 1702 à Paris, Watteau dispose de la formation technique qu'il a pu acquérir chez un peintre de Valenciennes.

Il commence de gagner sa vie en copiant pour un marchand des scènes religieuses et des scènes de genre.

Après être passé pendant quatre ans dans l'atelier de Gillot, qui l'incite à peindre des comédiens, des costumes de théâtre et des scènes de la comédie italienne, il entre en 1708 dans l'atelier de Claude Audran III et commence alors à peindre des décorations rocaille où s'entrecroisent des chinoiseries, des turqueries et des grotesques.

Les Rubens qu'il découvre au palais du Luxembourg l'incitent à se soucier du paysage.

Déçu de n'avoir obtenu que le second grand prix de Rome, il retourne à Valenciennes, sa ville natale, pour laquelle il peint La Halte.

Deux après son retour à Paris en 1710, il est admis à l'Académie avec, pour la première fois, le titre de peintre des fêtes galantes.

Son morceau de réception qu'il ne présente qu'en 1717 est l'Embarquement pour Cythère dont il peint une autre version pour le roi de Prusse.

Peu de temps avant d'être emporté par la tuberculose, il peint, pour l'un de ses amis marchand de tableaux, l'Enseigne de Gersaint. Antoine Watteau Enfant d'une grande sensibilité, Antoine Watteau se passionna dès son plus jeune âge pour le dessin et la musique, avant d'être placé par son père, couvreur à Valenciennes, dans l'atelier d'un peintre local.

A 18 ans, il débarqua à Paris sans un sou et proposa ses talents au vieux peintre Métayer.

Il fréquenta ensuite la maison des marchands d'estampes et collectionneurs d'art Jean et Pierre-Jean Mariette, où il découvrit des tableaux de grands maîtres.

En 1702, il entra dans l'atelier de Claude Gillot, un peintre de décors de scènes issu de l'École de Fontainebleau.

Son style gracieux influencera le jeune Watteau, tout comme la fréquentation des théâtres forgera son amour du spectacle. En 1708, Watteau travailla avec Claude Audran, le conservateur de la galerie Médicis au palais du Luxembourg, qui lui révélera la splendeur des Rubens.

Agréé à l'Académie Royale, il échoua par deux fois dans sa tentative d'obtenir le prix de Rome mais reçut en 1712 le titre de “Peintre des fêtes galantes” et débuta sa première version de L'Embarquement pour l'île de Cythère.

Malgré le succès grandissant, Watteau menait l'existence solitaire et recluse de l'éternel insatisfait qu'il avait été depuis l'enfance.

Dans l'isolement de sa misanthropie il réalisa ses plus grands chefs-d'oeuvre, les Conversations, les Divertissements Champêtres et les Fêtes Galantes, malgré une santé défaillante qui l'affaiblissait chaque jour un peu plus.

Le portrait d'un clown, connu sous le titre de Gilles, qu'il peignit pour l'enseigne du Théâtre de la Folie, figure au nombre de ses dernières grandes oeuvres.

Il fut emporté par la tuberculose à l'âge de 37 ans.

Au Siècle des Lumières, l'oeuvre de Watteau perdit la faveur du public et il fallut attendre le XIXe siècle pour qu'elle retrouve son aura et inspire à nouveau les peintres.

Baudelaire le citera dans Les Fleurs du Mal au nombre des “ phares ” de l'humanité. L'oeuvre de Watteau OEuvre abondante (deux cents tableaux).

Chronologie très difficile à établir.

Nous donnons un choix d' “ oeuvres célèbres ”. LA CUISINIÈRE ou L'ÉCUREUSE DE CUIVRE, discuté (Musée de Strasbourg). LA MARMOTTE (Ermitage, Léningrad). CAMP VOLANT (Ermitage, Léningrad). LES SAISONS CROZAT (Collection G.

Wildenstein). LA BIÈVRE A GENTILLY (Collection particulière, Paris). L'AVENTURIÈRE (Musée de Troyes), L'ENCHANTEUR (Musée de Troyes), L'AMANTE INQIUIÈTE (Musée Condé, Chantilly).

LA FINETTE (Louvre, Paris). L'INDIFFÉRENT (Louvre, Paris). LE MEZZETIN (Musée Condé, Chantilly). LE SCULPTEUR ANTOINE PATER (Musée de Valenciennes). AUTOPORTRAIT (Collection particulière, Paris). LES CHARMES DE LA VIE (Collection Wallace, Londres). L'AMOUR DÉSARMÉ (Musée Condé, Chantilly). SAINTE FAMILLE (Ermitage, Léningrad). JUPITER ET ANTIOPE (Louvre, Paris). RÉUNION GALANTE (Musée de Dresde). ASSEMBLÉE DANS UN PARC (Louvre, Paris). 1717 L'EMBARQUEMENT POUR CYTHÈRE (Musée de Berlin.

Esquisse au Louvre, Paris). LE BAL SOUS LA COLONNADE (Dulwich College, Londres). FÊTE VÉNITIENNE (Musée d'Edimbourg). LA TOILETTE (Collection Wallace, Londres). L'AMOUR AU THÉATRE FRANÇAIS (Musée de Berlin). L'AMOUR AU THÉATRE ITALIEN (Musée de Berlin). LE MEZZETIN (Metropolitan Museum, New York). LES COMÉDIENS ITALIENS (National Gallery, Washington). LES COMÉDIENS FRANÇAIS (Metropolitan Museum, New York). LE JUGEMENT DE PARIS (Louvre, Paris). GILLES (Louvre, Paris). 1721 L'ENSEIGNE DE GERSAINT (Palais de Charlottenbourg, Berlin).. »

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