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primo levi: Primo Levi, « si c’est un homme »

Publié le 22/06/2024

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« Primo Levi, « si c’est un homme » Primo Levi est un écrivain et chimiste italien né en 1919, dans sa jeunesse il se distingue rapidement comme un élève brillant, mais à l’âge de 24 ans ses études sont bouleversées par l’arrivée de lois antisémites à la fin des années 1930. Il publie en 1947 son premier livre, un récit autobiographique « si c’est un homme » qui devient mondialement reconnu comme un chef d’œuvre dix ans plus tard.

Dans ce livre il retranscrit son vécu en tant que déportés pendant la seconde guerre mondiale. Son objectif à travers son œuvre est de rendre compte de l’horreur qu’un homme peut commettre via à vis d’un autre homme. Mais aussi de garder en mémoire des événements qui autrement sombreraient dans l’oubli ou sembleraient irréels.

Primo Levi est détenu dans les camps de février 44 à janvier 45, et décrit au fil des pages la souffrance subie durant cette période. On peut donc se demander comment primo Levi dénonce t’il les atrocités de la guerre à travers son témoignage ? Tout d’abord au fil des pages primo Levi nous décrit l’horreur du camp, On constate rapidement dans le livre que les conditions de vie et les moyens utilisés sont déplorables et épouvantables. Ils se retrouvent brutalement nus, les cheveux tondus et possèdent des numéros d’identification sur le bras afin d’être reconnu.

On ne les distingue plus grâce à leurs prénoms mais grâce à des numéros. L’auteur se rend compte qu’il doit désormais obéir à des règles totalement inconnus et absurdes pour lui. On lui arrache sa nature humaine, il est alors considéré comme un objet ou même un animal, cela se confirme par la phrase « nous ne sommes que des bêtes fourbues » leurs seules pensées se réduisent à leurs besoins vitaux tel des animaux. Primo Levi exprime également la complexité de s’appréhender comme un être humain en raison du traitement qui lui est infligés. Il est réduit à son identité de déportés et par conséquent subit de la déshumanisation. Les pratiques utilisés sont tellement violentes qu’il arrive lui même a douter de son humanité. Dans un second temps, A travers son œuvre l’auteur montre son combat quotidien pour survire, cela est appuyé par la phrase «chacun sauve sa peau comme il peut» les prisonniers ne pensent plus a vivre mais seulement à survivre face à cette horreur. On peut constater que l’espoir de partir d’Auschwitz est nul comme on peut le voir avec la phrase « personne ne sortira d’ici, avec le signe imprimé dans sa chair, la sinistre nouvelle de ce que l’ homme à Auschwitz, a pu faire d’un autre homme » Le récit nous montre la dégradation physique et morale de primo Levi au fil des semaines, à peine au bout de quinze jours il devient déjà obnubilé par le manque de nourriture et de confort et devient étranger à l’homme qu’il était auparavant, il ne se reconnaît.... »

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