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Le Misanthrope

Publié le 13/05/2023

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« TEXTE 9 : Le Misanthrope, Molière Intro : Le passage soumis à notre étude est une conversation entre Alcaste et Clitandre, deux marquis amoureux de Célimène au cours de laquelle ils demandent à celleci de dépeindre le portrait de divers personnages.

Nous nous demanderons donc comment Célimène peint-elle les types humains tout en jouant ellemême une comédie sociale hypocrite ? Nous découperons donc l’étude de ce texte en 3 portraits dressés par Célimène.

Dans le premier mouvement du vers 1 au vers 10 nous étudierons le portrait de Timante puis du vers 11 au vers 18 celui de Géralde et enfin du vers 19 au vers 32 nous nous intéresserons au portrait de Bélise. MOUVEMENT 1 : TIMANTE Célimène, à travers le portrait de Timante cherche à décrire tous les hommes qui se pensent importants. Célimène fait rimer sa première phrase avec la question de son interlocuteur, « caractère », « mystère ». Elle peint Timante dans son entièreté : « de la tête aux pieds » :  Idée de déguisement, il est habillé de « mystère », nom renforcé par l’adverbe « tout » mais il n’en cache pas réellement, il paraît juste. On peut le comparer à Cimon et Clitandre dans Les Caractères. Le verbe « jeter » est péjoratif, il témoigne de la condescendance de Timante. v.4 : dérivation lexicale entre le nom « affaire » et le participe passé « affairé » pour accentuer le contraste entre l’adjectif « aucune » et l’adverbe «toujours ». Elle le décrit comme un acteur comique :  « grimace », on retrouve l’idée du déguisement.  Elle parle de sa conversation, verbe « débite », il surjoue, il en fait trop  comique  Adv « Tout » vers hyperbolique, elle grossit ses traits péjoratifs pout en faire un portrait général. Exprime la pénibilité qu’est la présence de Timante dans le vers 6 :  3 allitérations en f,s,m et 3 assonances en a,o,on.  Séparation des hémistiches par une virgule  Universalité des propos : « le monde » Pour donner de la crédibilité à ses propos elle ancre ses portraits dans des situations vécues avec l’utilisation du présent.

Donne une impression d’habitude qui renforce la généralité des propos et rend le portrait dynamique. LA IL ME MANQUE DES VERS Dernier vers du mouvement qui sert de chute :  Elle condamne définitivement Timante : « bonjour », mot banal est quand même amené comme un secret.  Prouve la généralité des propos, si Timante le fait pour le mot le plus vide de sens alors il le fait pour tout. MOUVEMENT 2 : GÉRALDE Le mouvement débute encore une fois sur la relance d’un marquis. Le vers 11 est séparé à l’hémistiche par le passage de la parole à Célimène  Donne une impression de continuité, elle n’a pas besoin de réfléchir. L’interjection « ô » accentue l’adjectif « ennuyeux » pour qualifier Géralde :  Exprime la lassitude : o On sait déjà qu’elle va le déchirrrer Elle développe son portrait : Elle réexprime l’idée de déguisement, d’un jeu de rôle : « sortir du grand seigneur ».... »

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