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le dormeur du Val

Publié le 25/10/2025

Extrait du document

« Le poème « Le Dormeur du val » d’Arthur Rimbaud, écrit en 1870, est une œuvre marquante qui fait preuve d'une grande puissance émotionnelle et d’une critique acerbe de la guerre.

Voici une réflexion personnelle sur ce poème, ainsi qu’une analyse des éléments clés et de leurs répercussions. Réflexions et Réactions au Fur et à Mesure de la Lecture 1.

L’Innocence Perdue Dès les premiers vers : « C’est un trou de verdure où chante une rivière / Accrochant follement aux herbes des haillons / D’argent ; où le soleil, de son bon oeil clair, / Suit les taches d’ombre, où les lézards s’amusent, » On est immédiatement frappé par la description idyllique et paisible de la nature. Ce décor bucolique semble presque irréel en contraste avec la dure réalité qui va suivre.

Cette juxtaposition entre la beauté naturelle et l’horreur sous-jacente prépare le lecteur à une révélation troublante. 2.

Le Choc de la Découverte Dans les vers suivants : « Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, / Et la jambe en avant, comme une étoile d’or, / Se repose dans le verbeux du printemps.

» Le contraste est brutal.

La tranquillité du « trou de verdure » est brutalement interrompue par la découverte du soldat mort.

La juxtaposition du jeune soldat avec la beauté de la nature crée une tension poignante, soulignant l’absurdité et la cruauté de la guerre. 3.

L’Ironie et la Réflexion La fin du poème : « Ils n’ont pas eu le temps de se rendre compte / Que le pauvre homme est tombé pour leur liberté / Il n’a pas bougé, comme un bétail immobile, / Et ses yeux ne voient plus le ciel que les étoiles, » Ici, la réaction des personnages, qui semblent encore préoccupés par des détails triviaux plutôt que par la gravité de la situation, est un commentaire acerbe sur la déconnexion entre les horreurs de la guerre et la perception extérieure.

La mention de la « liberté » en relation avec la mort du soldat crée une ironie mordante. Pourquoi Ces Citations 1.

La juxtaposition de la beauté et de l'horreur : La beauté décrite au début contraste fortement avec l'image du soldat mort, ce qui accentue le choc émotionnel et l’absurdité de la guerre. 2.

Le soldat jeune et la paix apparente : Le contraste entre l’image du soldat jeune et la tranquillité de la nature souligne l'ironie tragique de sa mort prématurée. 3.

L’ironie et la critique de la guerre : La fin du poème révèle la distance entre la réalité de la guerre et la perception qu’en ont les autres, renforçant la critique de l’absurdité de la guerre et de.... »

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