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La bruyère remarque 74 du chapitre VIII, intitulé « De la Cour »,

Publié le 06/04/2023

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« La Bruyère, auteur moraliste du XVIIè siècle, présente dans ses Caractères une série de remarques sur les hommes et les mœurs de son époque, sous la forme de portraits et de réflexions. L’extrait que nous allons commenter est la remarque 74 du chapitre VIII, intitulé « De la Cour », que La Bruyère étudie en moraliste.

Sous une forme critique, il nous présente ici un pays étranger qu’il ne nomme pas. [lecture] Nous allons voir comment ce point de vue extérieur aboutit à une satire des mœurs à la cour. mvt 1 : les catégories des courtisans → les vieillards et les jeunes (lignes 1 à 10) / les femmes (lignes 10 à 15) mvt 2 : Les coiffures, ou la mode des perruques (lignes 15 à 20) mvt 3 : Les pratiques religieuses : un cérémonial très ritualisé (lignes 21 à 31) mvt 4 : Une sorte de conclusion en forme d’explication géographique (lignes 32 à 34) - La Bruyère présente la Cour comme un pays qui lui est étranger, lointain « l’on parle d’une région », « celui-là chez eux », « ceux qui habitent cette contrée, « ces peuples », « les gens du pays » ⇒ assistance sur un déplacement du regard, un regard étranger qui ne manque pas de s’étonner de ce qu’il observe ; - Le regard de La Bruyère est très critique, satirique même ⇒ sous l’apparente naïveté de l’étranger qui découvre ce qu’il n’a jamais vu et qui s’en étonne ; - Énumération d’adjectifs mélioratifs ⇒ description des plus vieux, leur courtoisie et leur civilité ; - Contraste avec les adjectifs qui qualifient le jeunes gens « durs », « féroces, sans mœurs ni politesse » ⇒ une antithèse entre les vieux et les jeunes ; - « passion » des femmes, le vin, la bonne chère ⇒ la jeunesse paraît comme blasée et corrompue ce qui est due à des abus ; - Les adjectifs « éteints » et « insipide » ⇒ marquent la perte, la fin de quelque chose : les sentiments et les goûts des jeunes qui se sont altérés ; - « l’usage trop fréquent […] ont fait », « débauche » ⇒ les jeunes sont représentés comme des gens vieux et usés par leur vie dissolue et leurs excès ; - La description des jeunes se termine avec une phrase ironique = « il ne manque […] de l’eau forte » ⇒ « débauche » est un terme très accusateur, La Bruyère semble dire qu’ils ont perdu toute sensibilité, qu’ils sont devenus aussi durs que le métal (« l’eau forte » renvoie à un produit chimique capable d’attaquer le.... »

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