EXPOSE SUR L'IMMIGRATION
Publié le 19/02/2024
Extrait du document
«
PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION
I.
DEFINITION
II.
LES CAUSES DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
1.
Facteurs incitatifs
2.
Facteurs sociaux [
III.
LES CONSEQUENCES DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
IV.
LES APPROCHES DE SOLUTIONS POUR ENDIGUER LE FLUX
DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
L’immigration clandestine a pris des proportions inquiétantes au cours
de la dernière décennie et est même devenue un véritable enjeu.
Plus
qu’une immigration, on assiste à un suicide collectif de milliers de
jeunes issus de l’Afrique subsaharienne fuyant leurs terres natales.
La
Méditerranée centrale est devenue le lieu de ce sinistre qui interpelle
les consciences et exige des mesures adéquates.
Ce phénomène n’a
donc jamais été aussi inquiétant et suscité autant d’interrogations.
De
ce fait, les pays d’Afrique subsaharienne doivent appréhender les défis
de l’immigration auxquels ils font face afin de mettre un terme aux
fléaux qu’ils induisent.
2
I.
DEFINITION
Pour l'Organisation Internationale des Migrations il n'existe pas de
définition universelle de la migration irrégulière.
Du point de vue des
pays d’arrivée, une immigration irrégulière est liée à l'entrée, au
séjour, ou au travail illégal, de par l'absence des formalités légalement
requises.
Du point de vue du pays de départ, l'irrégularité de la
migration s'effectue au moment où une personne traverse une
frontière internationale sans les documents de voyage ou sans
accomplir les attentes administratives nécessaires à la sortie du pays 2.
Sur la question de l'illégalité porte deux facettes, l'une est la méthode
d'entrée dans le pays, l'autre est la méthode de séjour.
Certains
immigrés entrent légalement dans un pays et y résident ensuite
illégalement, alors que d'autres personnes entrent illégalement dans
un pays et y résident ensuite légalement4.
II.
LES CAUSES DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
L’immigration clandestine trouve ses origines aussi bien dans les pays
de départ que dans les pays d’accueil.
Dans les pays de départ, les
difficultés économiques, les crises politiques sans fin rendent des
conditions de vie précaires et insoutenables.
Comment des hommes
ne fuiraient-ils pas des pays comme la Somalie ou encore le Soudan
du sud où la guerre et la famille sont le quotidien des gens ?
L’organisation non gouvernementale Action contre la Faim estime que
plus de 4,9 millions de personnes sont touchées par la famine au
Soudan du sud, soit 42% de la population .
Ces problèmes
économiques et politiques se complexifient 4 avec la pression
démographique qui entraine indubitablement le chômage.
1.
Facteurs incitatifs
Depuis les années 1970, les migrations illégales se sont développées
mondialement en raison des différences de vitesse de développement
3
des économies des différents pays.
Ceci a conduit à un nombre
croissant d'études relatives aux migrations irrégulières .
Certains chercheurs considèrent que les migrant irréguliers sont attirés
par des employeurs qui préfèrent les migrants irréguliers pour leur
travail plus soutenu à des salaires inférieurs.
En 1931, Hicks considérait qu'une personne migre pour vivre dans le
pays qui lui offre le meilleur salaire, toutefois, la théorie classique a
été décrite par Todaro en 1969 : il considère qu'une personne migre
pour vivre dans le pays qui lui offre le meilleur pouvoir d'achat
2.
Facteurs sociaux[
Si la quantité de migrations irrégulières est liée à des facteurs
économiques, les lieux de départs et les lieux de destination
s'expliquent par la structure des réseaux sociaux des facteurs sociaux.
Ainsi, les Mexicains préfèrent aller à Los Angeles plutôt qu'à
Minneapolis, en raison de leurs connaissances (parents et amis) .
Pour Stark et Bloom, la décision de migrer n'est pas une décision
individuelle, mais une décision qui s'inscrit dans le parcours d'un
groupe de personnes consanguines ou amies qui s'entraident à cette
fin6.
III.
LES CONSEQUENCES DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
L’immigration clandestine oblige les personnes à recourir à des
solutions de transport dangereuses et à s’acquitter auprès des
passeurs de sommes importantes (de 2 000 à plus de 10 000 dollars).
En situation illégale dans les pays où elles arrivent, ces personnes
doivent rembourser le coût du passage pendant plusieurs années et
restent
exploitées
par
les
réseaux
de
passeurs.
Et il y a ceux qui n’arrivent pas ! L'OIM (Organisation internationale
des migrations) estime à près de 17 000 le nombre de morts et
disparus en Méditerranée entre le 1er janvier 2014 et le 30 juillet
2018.
86% des 5 773 morts et des 11 089 ont disparu en
Méditerranée centrale, entre la Libye, la Tunisie, Malte et l’Italie, ce
qui en fait « la route migratoire la plus meurtrière au monde ».
Le
réseau United
for
Intercultural
Action
dénombre
lui
34 361 migrants morts lors de leur migration vers et à travers l’Europe
entre 1993 et 2018, dont 80 % de morts en mer.
Le nombre est
sûrement bien plus élevé.
Les corps retrouvés sont enterrés dans des
tombes anonymes en Europe ou dans des fosses communes en
4
Afrique.
Selon le Projet sur les migrants portés disparus, depuis 2014, plus de
47 327 migrants ont perdu la vie dans le monde dont 23 490 en
Méditerranée et 11 261 en Afrique.
64 % des corps n’ont pas été
retrouvés.
En 2018, 813 décès ont été enregistrés entre l’Afrique du
Nord et l’Espagne (272 en 2017).
La même année, quelques 570
décès de migrants ont été recensés en Afrique du Nord, provoqués par
un environnement naturel hostile mais aussi par la violence et la
maltraitance, la maladie et/ou la privation de nourriture.
La frontière est....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓