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L’Union européenne: la mobilité intra-européenne

Publié le 14/06/2023

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« A partir du début des années 2000 et plus encore de 2004, la mobilité intraeuropéenne augmente sous l’effet des élargissements successifs : en 2004, de nombreux pays de l’Europe de l’est rejoignent l’UE suite à la dissolution de l’URSS, en 2007, ce sera le tour de la Roumanie et de la Bulgarie, puis, en 2013, de la Croatie. L’Union européenne, qui rassemble désormais 27 États, est marquée aujourd’hui par d’importantes inégalités de développement entre les États et entre les régions. On oppose une Europe riche caractérisée par de hauts niveaux de revenus et un indice de développement humain (IDH) important et une Europe plus pauvre avec des revenus intermédiaires. À cela s’ajoute une répartition de la population inégale à l’échelle du continent, les 450 millions d’Européens se concentrent autour de la mégalopole européenne dont la colonne vertébrale est située en Allemagne autour de la région du Rhin et de la Ruhr. Ces inégalités de peuplement et de développement entrainent alors des ux intra-européens: de nouvelles formes de migrations émergent comme les migrations travails.

Ces migrations concernent près de 2 millions de salariés que l’on appelle les travailleurs détachés.

Le chiffre a presque doublé depuis une décennie.

Des Européens quittent leur pays d’origine pour une durée plus ou moins longue afin de travailler dans un autre État membre. C’est l’Allemagne et, dans une moindre partie, la France qui accueillent le plus de travailleurs détachés.

En tant que première et deuxième puissance économique et démographique du continent, ces pays offrent le plus d’opportunités de travail à des populations issues du reste du continent.

L’Allemagne reste la destination migratoire majeure : la plus grande partie des ux se dirigent vers ce pays et sont en partie issus de l’Europe médiane et orientale.

À cela s’ajoute le pleinemploi que connait le pays qui a un taux de chômage très faible et un manque de main-d’œuvre très élevé.

En effet, l'Allemagne est un pays vieillissant à forte croissance économique, sa natalité est l’une des plus faibles au monde et elle ne parvient pas à répondre aux besoins de main-d’œuvre.

(Accueillie combien?) La France arrive en deuxième position et accueille environ 180 000 travailleurs, soit trois fois moins que l’Allemagne fl fl La Pologne est le pays exportant le plus de travailleurs détachés : elle a envoyé environ 500 000 travailleurs détachés dans l’Union européenne.

(Autres pays?) .

Ce sont des pays plus pauvres qui ont des taux de chômage assez élevés. Pourtant, les flux ne se dirigent pas uniquement des pays à hauts revenus depuis les pays intermédiaires.

Les pays les plus développés sont animés également par des ux importants.

Contrairement à ce que l’on pense, la France et l’Allemagne sont également de grands émetteurs de flux de main-d'œuvre, les travailleurs détachés ne viennent donc pas tous des pays de l’Est.

Si la Pologne arrive en première position, les deuxième et troisième émetteurs sont l'Allemagne et la France.

Ils se dirigent vers les pays frontaliers.

Pour la France, les lieux d’arrivée sont la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg. Ainsi pour faciliter ces échanges au mieux, des dispositifs sont mis en place: -l’Espace.... »

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